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Le Parti National Breton et le Nazisme

Pétain, Laval, le régime de Vichy et tous ceux qui furent acteurs de cette période sombre de notre histoire. La collaboration, les collaborateurs, la vie quotidienne sous la botte de l'occupant, les privations, le marché noir...
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Le Parti National Breton et le Nazisme

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de panzer5  Nouveau message 10 Juil 2006, 17:56

Le PNB et le Nazisme

Le PNB (ou Parti National Breton) a été fondé en 1911 par Le Mercier d’Erm (poète de langue bretonne). A cette époque, le PNB va rassembler l’essentiel du mouvement politique breton.
En 1932, François Debeauvais et Olier Mordrel fonde le PNB 2. Ce parti sera dissous sous le gouvernement Daladier (octobre 1939) en raison de ses relations politiques et financières "amicales" avec l’Allemagne nazie. Le PNB continue alors d’exister clandestinement. En juillet 1940, Debeauvais et Mordrel créent le Comité National Breton.
En décembre 1940, Mordrel démissionne de la direction du CNB et est remplacé par Raymond Delaporte qui restera à ce poste jusqu’à la fin de la guerre.
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(Mordrel)

Mordrel quitte Rennes au printemps 44 pour Paris où il tente d’échafauder un plan pour gagner un pays neutre : il veut y créer un Comité National en exil. Mais, le 13 août 44, il est "invité" par les Allemands à se rendre chez eux. Il passera par l’Autriche, puis l’Italie.

On retrouve également le parti Gwenn Ha Du derrière lequel se cache Célestin Lainé, ingénieur et officier de réserve de l’armée française. Laîné, avec la collaboration de Yann Goulet, forme les Bagadou Stourm (bagad = troupe et Stourm = combat) où Lainé assure l’instruction des volontaires tout en mettant sur pied une unité qu’il contrôle plus personnellement (le "service spécial", unité paramilitaire chargée aussi du service d’ordre au sein du PNB)). En 1942, il y scission entre les Bagadou Stourm et le "service spécial" de Lainé.
Le Bezen Perrot ("la plus petite armée du monde en guerre") n’a regroupé, à son meilleur moment, que 70 personnes (60 combattants et 10 "fonctionnaires"). On comparera ces chiffres avec les 7 000 Français engagés dans la division Charlemagne de la Waffen SS au début de 1945. Le Bezen de Célestin Lainé était donc bien loin de regrouper l’ensemble du mouvement breton.
En 1944, le groupe (une trentaine d’hommes au départ) est installé à Rennes, caserne du Colombier et participe à des actions contre les maquis de Bretagne. Ces volontaires portent l’uniforme vert de gris avec la calotte à tête de mort. Pour les forces d’occupation, ils sont la Bretonnische Waffenverband der S.S. et les Allemands les obligeront très tôt à abandonner les commandements en Breton en vigueur au départ.
Le 3 août 1944, le VIIIème corps d’armée US entre à Rennes que la Wehrmacht avait évacué plusieurs jours avant. Le Bezen se replie également vers l’Est. A l’étape de Paris, les "désertions" se multiplient : certains rejoignent les FTP, d’autres les FFI et quelques uns enfilent des vêtements civils. Après, ce sera l’Alsace où Lainé rejoint ses hommes. Le 16 décembre 1944, le Bezen fête tristement son premier anniversaire en Allemagne où souffle le vent de la défaite. Seul, Lainé rêve encore et fait semblant de préparer la formation d’un "maquis" qu’il fera parachuter en Bretagne même, derrière les lignes alliés. Mais, très vite, il abandonne son groupe qui erre au gré des ordres d’un commandement allemand qui semble bien embarrassé par ces volontaires. Certains retrouvent Mordrel en Autriche et se dirigent vers l’Italie. D’autres rentrent en France quelques mois plus tard où ils sont attendus par les tribunaux.
Dans les mois qui suivent la Libération, 20 nationalistes bretons sont condamnés à mort et 8 exécutés dont Guy Vissault qui refusa de signer son pourvoi en cassation : "Un soldat breton ne demande pas grâce à un chef d’Etat français !"

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Le drapeau du Bagadou Stourm

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Emblême du parti national ouvrier breton

Voir le site « istorhabreiz », le récit de Gilles Eskob « l’un des Perrot » et l’ouvrage de Ronan Caerleon « le rêve fou des soldats de Breiz Atao ».


 

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Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de hilarion  Nouveau message 10 Juil 2006, 20:01

Vous avez oublié 2 choses :
l'echec du coup d'Etat de Pontivy
l'organe du parti "l'heure Bretonne"
Pour info : l'abbé Perrot recteur de Scrignac et fondateur du Bleun Brug fut assassiné le 12 décembre 1943 par les FTP du Finistère. Olier modrel après s'être évadé de France pour l'argentine reviendra mourrir en Bretagne. Delaporte Lainé et Goulet trouveront refuge en Irlande.
Pour conclure Olier mordrel signe le 16 février 1945 en compagnie de Jacques Doriot un protocole qui stipuie que dans l'etat français dirigé par Doriot la Bretagne serait reconnue comme nation distincte de la nation française et jouirait d'une autonomie. Olier Mordrel en serait le gouverneur....
Dernière édition par hilarion le 19 Juin 2008, 21:19, édité 1 fois.


 

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Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 11 Juil 2006, 06:29

Bonjour,
hilarion a écrit:Pour info : l'abbé Perrot recteur de Scrignac et fondateur du Bleun Brug fut assassiné le 12 décembre 1943 par les FTP du Finistère

Yann-Vari Perrot n’était pas simplement un pacifique prêtre breton mais en fait un animateur très actif des réseaux de délation de resistants et que son exécution, aussi bien que celle de Bricler, ne soit pas le fait d’une initiative des FTP locaux. L’ordre est venu directement de Londres, probablement via le BCRA, suite à enquête.

Guy Vissault de Coëtlogon, qui a refuse de demande sa grace, n’était pas membre du Bezen Perrot, mais d’un petit groupe d’informateurs recrutés directement par le SD de Rennes.

Voir details LA


 

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Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de panzer5  Nouveau message 11 Juil 2006, 09:19

Merci de ces précisions, en ce qui concerne l'abbé Perrot j'avais effectivement lu qu'il avait été assassiné par un commando FTP mais je l'avais toujours vu présenté comme un pacifique homme d'église. Serait-ce du à un manque d'objéctivité des mouvements indépendantistes bretons?

Au passage je trouve amusant la similitude sémantique entre les mots Stourm (breton) et Sturm (allemand). Le gaëlique aurait-il des origines teutonnes?


 

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Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 11 Juil 2006, 10:05

Bonjour,
Bien avant la creation du Bezen Perrot, de petits réseaux nationalistes bretons existaient et faisaient du "renseignement" pour le compte des Nazis, dont entre autre le Bezen Kadoudal et le Bagadou Sturm.
Yann-Vari Perrot n’était pas simplement un pacifique prêtre breton mais en fait un animateur très actif de ces réseaux de délation dont les membres se reunissaient frequemment a Scrignac, donc chez lui.

Mais ceci n'a ete confirme que recemment, en 2004 je crois, d'ou les confusions qui se maintiennent encore.

Le PNB version 40-45 et ses emanations armees ne sont pas a mon sens significatif du mouvement Breton. La Bretagne fur une region ou la Resistance etait tres developpee et les maquis et reseaux fourmillaient de Bretons bretonnants. En luttant pour la Liberation, tous parlaient de Patrie, certains pensants a la France, d'autres a la Bretagne. Et ces Resistants Bretons furent la cible privilegiee des sbires du PNB et de ses officines armees.

Au sujet de la langue Celtique, je ne suis pas competent. Mais l'idee que le Celte a des racines germaniques va sans doute filer des boutons aux Bretons de ce forum.
:lol:


 

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Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de panzer5  Nouveau message 11 Juil 2006, 11:07

Code: Tout sélectionner
Le PNB version 40-45 et ses emanations armees ne sont pas a mon sens significatif du mouvement Breton.[quote]

Houla, j'espère que les membres n'ont pas cru que je voulais faire passer les Bretons pour des collabos, loin de moi cette idée![/quote]


 

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Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de panzer5  Nouveau message 11 Juil 2006, 11:08

Petite erreur de manip, sorry! :oops:


 

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Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Narduccio  Nouveau message 11 Juil 2006, 11:28

Daniel Laurent a écrit:Au sujet de la langue Celtique, je ne suis pas competent. Mais l'idee que le Celte a des racines germaniques va sans doute filer des boutons aux Bretons de ce forum.
:lol:


Bien que non-bretons, j'ai plutôt l'impression qu'il faut inverser. Le Celte fut parlé dans une grande partie de l'aire germanique avant que n'apparaissent les Germains. On ne sait toujourss pas avec exactitude si les Germains sont des Celtes non romanisés ou s'il s'agit de peuples venus du Nord prendre la place des Celtes. Lorsque César conquiert la Gaule et repousse les Germins d'Aroviste, c'est la première mention historique d'un peuple Germain, mais les archéologues ne trouvent que des traces d'une civilisation celte qui s'épannouissait dans ces contrées depuis 3 ou 4 siècles. De nombreux archéologues penchent vers la solution que les Celtes d'Europe centrale non colonisés par les Romains sont en fait les précurseurs des Germains. Dans ce cas, cela expliquerait que les 2 langues aient des racines très proches l'une de l'autre.


 

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Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de panzer5  Nouveau message 11 Juil 2006, 13:07

Je tenais à ajoutter que lorsque le PNB 2 fut interdit en 1939, l'état a récupéré le biens du parti et détruit une grande partie des archives, il n'est donc pas aisé de reconstituer son histoire.


 

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Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de LENEVETTE Roger  Nouveau message 11 Juil 2006, 16:10

Bonjour à tous
Pour ce qui est du Nationalisme breton pendant la Seconde Guerre, je conseille de lire le dernier livre de Kristian Hamon "Le Bezen Perrot"
Ci dessous un ou deux passage dont le dernier concerne un secteur que je connais bien et des événements que j'ai vécu.
Contrairement à ce qui peut être dit sur ce livre, il retrace bien cette l'histoire de cette époque et de cette bande en Bretagne.
Amicalement
Roger

1941 : L'Euphorie Nationaliste :
Un an après l'éviction d'Olier Mordrel et sa reprise en main par Raymond Delaporte, le PNB peut afficher une certaine satisfaction dans les colonnes de son journal "L'Heure Bretonne". Son congrès annuel tenu à Rennes le 7 septembre 1941 a été un succès, même si les cadres du parti sont bien moins nombreux que ne l'annonce son journal. Les Nationalistes Bretons continuent de bénéficier du soutien financier et de la bienveillance des autorités d'occupation et ses activités, qui ont parfois bien des soucis avec la police de Vichy, développent leur propagande en toute impunité.
Avec ses 1 500 adhérents, assez souvent recrutés dans des conditions douteuses et pour des motifs qui n'ont pas grand chose à voir avec ses objectifs politiques, le PNB, comme tous les autres mouvements collaborationnistes, se donne l'illusion d'un parti de masse et marque la faiblesse de ses effectifs en occupant beaucoup de place. Pas une ville de Bretagne, même moyenne, qui ne dispose d'une permanence avec pignon sur rue, ses chefs de section, secrétaires et autres délégués à la propagande rétribués par le parti. Cet enthousiasme des responsables du PNB, qui a des allures de revanche sur les années de vache maigre d'avant guerre, n'est pas loin d'être partagé par les intellectuels et artistes du mouvement breton.
En effet le "Aman Roazon Breiz" lancé par Fanch Eliès, le 1er novembre 1940, sur les ondes du poste Radio Rennes-Bretagne, est une divine surprise pour les Nationalistes Bretons. Pour la première fois, une émission en langue bretonne est diffusée sur une radio française … totalement contrôlée et financée par les Allemands.
A l'hebdomadaire "L'Heure Bretonne", s'ajoute le quotidien régionaliste "La Bretagne de Yann Fouéré" qui prendra ensuite le contrôle de "La Dépêche de Brest" avec l'aide des Allemands. Le 5 janvier 1941, sous la direction de Roparz Hemon, paraît le premier numéro de l'hebdomadaire bilingue "Arvor". D'autres revues voient également le jour : "Galv" . "An Eost" et "Ololé", le magasine pour la jeunesse des frères Caouissin, tiré à 20 000 exemplaires. Roparz Hemon, qui assure désormais la direction des émissions en langue bretonne de Radio Rennes-Bretagne, se décide enfin à rallier le projet annoncé par Arvor, le 13 juillet 1941. Une grande victoire, les bretonnants s'entendent pour adopter une orthographe commune. Au mois d'août 1941, Youenn Drezen sort son roman "Itron Varia Garmez", dont la version française sera éditée en 1943 chez Denoël, passé depuis sous contrôle allemand.

L'impossible neutralité du PNB :
Raymond Delaporte navigue à vue entre l'hypothétique espoir d'une "Europe nouvelle" hitlérienne, dans laquelle la Bretagne trouverait sa place, et une politique conciliante à l'égard de Vichy qui passe par le rejet du séparatisme. C'est seulement à partir de novembre 1942, après le débarquement américain en Afrique du Nord, et surtout la défaite de Stalingrad, que les nationalistes commencent à infléchir leur position. Certes, L'Heure Bretonne continue d'affirmer que la défaite du Reich et de ses Alliés serait celle de l'Europe toute entière, mais le cœur n'y est plus. Au début de 1943, les dirigeants du PNB prennent conscience qu'ils ne doivent plus se compromettre davantage avec l'occupant et adoptent une attitude un peu plus neutre dans ce conflit.

Le Bezen contre les maquis en Ille et Vilaine :
Le Nord de ce département voit passer de nombreuses troupes allemandes, rendues nerveuses à l'annonce du débarquement.
C'est ainsi que le 7 juin 1944, une petite formation traverse Cuguen, commune située entre Combourg et Dol de Bretagne. Un des soldats, isolé à l'arrière de la colonne est abattu en plein jour par deux individus qui prennent la fuite. Des renforts commandés par le lieutenant Poppner, dit "Bébé rose" arrivent aussitôt de Combourg. "Bébé rose" rassemble les habitants du village, les enferme dans l'église, puis place une mitrailleuse face au porche. Pendant ce temps les allemands procèdent à des perquisitions dans le bourg et réquisitionnent toutes les bicyclettes. Il faudra l'intervention de personnalités locales pour empêcher qu'ils ne mettent le feu à l'église et au village. Trois jours avant le drame d'Oradour, le pire est évité. La troupe ne traîne pas et prend la direction du front de Normandie. Non sans avoir incendié la mairie, l'école et la maison du secrétaire de mairie.
A Quelques kilomètres de Cuguen se trouve le maquis du Bois de Buzot en Broualan. C'est un des rares que compte l'Ille et Vilaine. Il ne s'agit pas d'un maquis à proprement parler mais plutôt d'un camp de transit utilisé par une centaine de FTP et de réfractaires au STO de la région malouine. Un parachutage devait être fait, mais rien n'a eu lieu.. Le 6 juillet 1944, venant de Cuguen où ils avaient été repérés trois hommes armés de mitraillettes descendent d'une traction Citroën et pénètrent dans un café du bourg de Broualan. Se disant membres d'un maquis de Haute Savoie, ils veulent entrer en contact avec un "Adjudant Lambert". Trouvant ces individus louches, le patron du café se rend au village de La Lopinière, un hameau situé à quelques centaines de mètres de Broualan, pour prévenir Raoul Bourdet, un Résistant de 38 ans originaire de Paramé. Celui ci se rend alors sur les lieux pour voir de quoi il retourne, mais à son arrivée les trois individus avaient déjà quitté le bourg. Cette étrange visite ne manquant d'éveiller les soupçons des Résistants, le camp est mis en état d'alerte et les sentinelles renforcées. Bien leur en a pris car le lendemain 7 juillet, vers 4 H du matin, une centaine de miliciens de la Franc-Garde, le groupe d'action du PPF et trois groupes du Bezen, dirigés par le SD investissent Broualan.


 

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