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Martin Heidegger et le nazisme

Pétain, Laval, le régime de Vichy et tous ceux qui furent acteurs de cette période sombre de notre histoire. La collaboration, les collaborateurs, la vie quotidienne sous la botte de l'occupant, les privations, le marché noir...
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Nouveau message Post Numéro: 21  Nouveau message de Tom  Nouveau message 01 Mar 2007, 12:50

Je pense que la déclaration de Fédier est pour le moins maladroite. En effet, les archives doivent être ouvertes à tous les historiens.

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Nouveau message Post Numéro: 22  Nouveau message de tietie007  Nouveau message 01 Mar 2007, 12:58

Tom a écrit:Je pense que la déclaration de Fédier est pour le moins maladroite. En effet, les archives doivent être ouvertes à tous les historiens.


Je ne suis pas philosophe professionnel, mais en tant que non-spécialiste tu peux quand même avoir quelques idées !
Il y a juste 20 ans, le livre de Victor Farias, Heidegger et le nazisme, avait été un véritable pavé dans la mare ! A l'époque, ça avait fait beaucoup de bruits ! Je me rappelle d'un débat chez Pivot entre Jorge Semprun, qui défendait le maître de la forêt noire, et Jean Michel Palmié qui stigmatisait l'attitude d'Heidegger.
Maintenant le livre de Faye qui s'appuie sur des archives beaucoup plus récentes, certains des cours du philosophe allemand ayant été analysés il y a à peine 4 ans. De plus, un historien présent sur le plateau, Edouard Husson, germanophile, a bien certifié que le livre était parfait d'un point de vue méthodologique !
Ca commence à faire beaucoup ! De plus l'attitude ambigue d'un Fédier me pousse plutôt à croire Faye !
Heidegger est considéré comme le plus grand philosophe du XXe siècle, sa figure marmoréenne impose le respect, sa philosophie profonde (d'après les experts), en fait de lui un quasi prophète ! Il est toujours dur de remettre en causes ses idoles ...


 

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Nouveau message Post Numéro: 23  Nouveau message de tietie007  Nouveau message 01 Mar 2007, 14:56

laverdure a écrit:vous devriez lire ça (que j'avais posté au mauvais endroit :oops: )
pour avoir d'autres pistes de lectures sur Heidegger

http://www.debarquement-normandie.com/p ... hp?t=11783


Intéressant, je ne connaissais pas ce philosophe. Mais apparemment, l'engagement nazi d'Heidegger était connu, et a fait l'objet d'un silence entendu pendant de nombreuses années !
Mais bon, les philosophes qui se sont acoquinés avec des dictateurs ça ne date pas d'aujourd'hui. La République de Platon est quand même, la matrice du futur totalitarisme !


 

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Nouveau message Post Numéro: 24  Nouveau message de Tom  Nouveau message 01 Mar 2007, 20:43

:D Jadis, j'ai notamment lu Etre et temps et je possède Les chemins qui ne mènent nulle part, mais Heidegger n'a jamais été mon "idole", il est, entre autres, trop antimoderne à mon goût...

En tout cas, voici, pour éclairer notre lanterne, quelques points importants tirés de l'article susmentionné de Wikipedia :

1) Les écrits de Heidegger semblent interdire tout engagement politique direct. Ils ont engendré de multiples pensées novatrices très éloignées de l'idéologie nazie.

2) Cependant, Heidegger est considéré comme ayant appartenu à la mouvance de la "révolution conservatrice" allemande proche du nazisme.

3) Surtout, Heidegger a été un adhérent du parti nazi.

4) Heidegger a également accepté le poste de recteur de l'université de Fribourg au début du IIIe Reich et a voulu rencontrer Hitler. En fait, il pensait, d'une part, contribuer à rénover l'université allemande et, d'autre part, infléchir le nazisme en le "spiritualisant" (voir l'étude de Jacques Derrida sur Heidegger). Il entendait notamment développer une conception de la science dégagée de l'emprise positiviste. Se rendant compte de sa méprise, il s’est retiré de toute vie politique au bout de quelques mois seulement.

5) Le parti nazi ne considérait pas Heidegger comme un militant fiable. Il suspectait son œuvre et ses cours qu’il ne comprenait pas.

6) Heidegger n’a jamais manifesté le moindre antisémitisme dans ses écrits et ses actes. Hannah Arendt, philosophe américaine d’origine juive, avec laquelle il a eu une liaison alors qu’elle était son élève, lui a toujours témoigné de l'admiration et de l'affection.

7) Heidegger a affirmé que le nazisme était "un principe barbare", qu'il avait commis la plus grave erreur de sa vie en s'inscrivant au parti nazi.

8) Heidegger a défendu et aidé ses propres étudiants juifs (voir les témoignages du philosophe Jaspers) qui lui demandaient de l'aide pour quitter l'Allemagne, ainsi que des collègues juifs, dont il a pris la défense lorsqu'ils ont été menacés de licenciement. En outre, il a interdit aux étudiants nazis d'apposer, sur les murs de l'université, l'affiche antisémite "Contre l'esprit antiallemand".

9) S'il n'a pas interdit l'autodafé des livres juifs et marxistes hors les murs de son université, c'était qu'il n'en avait pas le pouvoir.

10) Alors que le doyen de la faculté de droit nommé par Heidegger, Erik Wolf, était mis en cause par le ministère, Heidegger a démissionné et s'est désormais consacré à l'enseignement. Ses cours étaient surveillés, ses œuvres ont été retirées du commerce, sauf Etre et temps.

11) Les rapports nazis [retrouvés dans les archives du ministère des Affaires étrangères] montrent que les autorités nazies éprouvaient de la défiance à l'égard de Heidegger et que les élites nazies le méprisaient ou le considéraient comme un illuminé. En effet, non seulement la plupart des nazis ne voyaient aucune utilité pratique à sa philosophie abstruse, mais encore certains accusaient celle-ci d'être marquée par le judaïsme et l'"obscurité talmudique" (voir le rapport de Krieck en 1934) !

12) Voici, en outre, les témoignages de deux de ses étudiants sous le IIIe Reich :
- "Pour la première fois, il me fut donné d’entendre de la bouche d’un professeur d’université une violente critique contre le régime qu’il qualifiait de criminel."
- "Il n’y a pas un cours, un séminaire où j’ai entendu une critique aussi claire du nazisme. Heidegger était d’ailleurs le seul professeur qui ne commençât pas son cours par le Heil Hitler réglementaire. À plus forte raison, dans les conversations privées, il faisait une si dure critique des nazis que je me rendais compte à quel point il était lucide sur son erreur de 1933."

13) Le philophe Lévinas écrit entre autres à propos d'Heidegger : "Qu'y avait-il dans le nazisme de si fort, de si entraînant, pour faire croire, même à un admirateur des Grecs, qu'il y avait de ce côté quelque solution à la crise gravissime qui affectait le monde à ce moment ?

Comment le nazisme a-t-il pu, à ses débuts, engendrer de l'espoir, se présenter comme crédible - à ceux du moins qui se sont ralliés un temps, à distinguer des nazis actifs.

Comment le nazisme a-t-il pu avoir prise sur ceux qui ont connu comme un éblouissement, ou qui ont subi une fascination, intellectuellement surprenants tant ils furent erronés ? Ils n'étaient pas dotés d'une idée politique qui les en eût préservés, telle l'idée communiste, non plus qu'ils n'appartenaient à un groupe persécuté qui ne pouvait être entraîné, par définition.

En effet, s'il n'y a rien à voir entre un véritable penseur tel Heidegger et de simples idéologues tels Baümler ou Rosenberg, qui servirent docilement le système et mirent leur plume au service du régime dans un esprit policier, comment comprendre que pareil mouvement ait pu tromper de si grands penseurs ?

Cette question indique que la connaissance de ce que fut le nazisme est encore devant nous, comme une tâche susceptible d'éclairer le présent portant toujours la marque de ce qui est advenu avec le nazisme.

Autrement dit, tant qu'on n'aura pas éclairé cette question qui reste encore obscure concernant la nature profonde du nazisme, et compris ce qu'il révèle de notre époque pour qu'elle ait pu y être engouffrée dans le même aveuglement où se trouva toute l'Europe qui consentit à laisser faire Hitler, il est inutile de se donner la facilité narcissique de condamner les hommes qui, unanimement ou presque, c'est-à-dire comme un seul homme ou presque, suivirent Hitler, comme le fait remarquer avec acuité Jacob Taubes.

Car ils virent en lui, dans un premier temps, un sauveur de l'Allemagne après la crise de 1929. Tous, sauf ceux que Hitler avaient désignés comme ses ennemis, bien sûr, c'est-à-dire les Juifs et les communistes.

Car dans les premières années du régime, de 1933 aux années précédant la guerre, il ne faut pas oublier que Hitler redressa l'Allemagne économiquement, et politiquement la sortit du diktat de Versailles, reconstitua l'unité du pays, etc.

Ne pas oublier non plus qu'il eut l'aval, à ses débuts, non seulement du Parlement allemand (République de Weimar) qui lui remit le pouvoir à une écrasante majorité, mais de la plupart des puissances et chefs politiques d'Europe jusqu'à l'Église catholique comprise à qui il fit bonne impression, dans sa lutte contre le communisme.

Mais encore, vu la place qu'occupe Heidegger dans l'histoire de la philosophie, soit l'importance qui lui a été accordée par certains, son engagement nazi exige qu'on aille voir dans sa philosophie même ce qui permet pareil accord avec celui-ci : quelle philosophie, quelles idées et positions cherche à récuser Heidegger quand il engage sa propre philosophie au service de ce mouvement destructeur et barbare dans lequel il voit la renaissance de la civilisation ?

Jacob Taubes rappelle que, dans leur engagement politique, Heidegger comme Schmitt, issus de la catholicité, étaient animés par un ressentiment les portant à vouloir briser ce qu'ils considéraient comme "le consensus libéral judeo-protestant", soit la culture libérale comprise comme le fruit des traditions protestante et juive. Il est faux par conséquent d'incriminer "la bassesse ou la saloperie" précise Taubes.

En clair, il y avait en Allemagne des luttes, y compris entre des idées, recouvrant des courants aux ancrages idéologiques qui allaient s'opposer, et qu'il serait stupide d'ignorer. Le rationalisme classique, représenté par les néo-kantiens et Cassirer, sa figure la plus brillante, était assailli par l'ontologie heideggerienne, mettant en cause la raison et ses catégories, dans un renversement présenté comme radical. Mais les conflits d'influence étaient également de teneur théologique et politique. La "révolution conservatrice" contre la culture libérale, en somme."

En conclusion, Marlène Zarader pense qu'il est plus intéressant de travailler à débusquer l'impensé de Heidegger, ses lacunes, ses oublis, ce qu'il n'a pas aperçu, et donc son appartenance à une des traditions, et ce malgré lui et malgré ce qu'il croit avoir récusé (la métaphysique), que de condamner l'homme pour un engagement à l'évidence condamnable sans discussion et ainsi croire pouvoir se débarrasser de sa philosophie et de ses questions.

:cheers:
Dernière édition par Tom le 02 Mar 2007, 20:17, édité 2 fois.

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Nouveau message Post Numéro: 25  Nouveau message de tietie007  Nouveau message 01 Mar 2007, 20:51

Ton argumentation tient la route Tom, mais je pense que pour se faire une idée précise, il va falloir lire le bouquin de Faye ! Que des spécialistes comme Farias et Faye aient mis l'accent sur les dérives d'Heidegger, qu'un Fédier, dépositaire de la pensée du philosophe allemand s'ingénie à contrôler les archives du penseur de la Forêt noire, je trouve qu'il y a un problème !
Ce n'est pas seulement un débat sur l'exégèse des textes, comme tendrait à argumenter Fédier, car même si la pensée d'Heidegger est complexe, Faye a lu des passages, en direct, incontestable et incontestée qui étaient manifestement racistes !


 

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Heidegger

Nouveau message Post Numéro: 26  Nouveau message de JFK  Nouveau message 03 Mar 2007, 20:32

Très beau poste Tom!

Tu as raison Titie, il faut lire le livre de Faye (ce que je compte faire), mais il faut aussi lire la réponse apportée, "Heidegger à plus forte raison", qui est un ouvrage collectif. Je suis d'accord avec toi sur le fait que Fédier a très mal répondu et j'estime que personne ne peut porter un regard entièrement objectif sur ces textes, à moins de ne rien connaître à la polémique.

Cependant, je trouve que ton argumentation est un peu trop basée sur ça. Fédier a mal répondu, et alors? Est-ce que cela prouve la culpabilité de Heidegger? Non. Je ne suis pas un spécialiste, je ne connais pas les textes encours de parution, je ne peux donc m'exprimer avec une grande assurance.

Je trouve aussi que l'historien présent (je ne me rappelle plus son nom) a un parti pris pour Faye, c'est clair et net.

Je voudrais aussi rappeler quelques choses: la plupart des penseurs Grecs cautionnent l'esclavage, certains l'infenticide. De nombreux penseurs sont misogynes et ne considèrent pas la femme sur le même pied d'égalité que l'homme. Platon a une vision totalitaire, comme cela a été dit plus haut. Aristote tolère l'esclavage (mais il faudrait parler de ce point longuement, cela n'est pas ce qu'on croit). Kant fait reposer son système sur le fait que Dieu existe, mais ne prouve pas son existence. Machavel a écrit le guide du parfait petit dictateur. Etc. etc.

Malgré tout, nous lisons ces penseurs. Il y a des erreurs dans leur raisonnement, certains sont trop ancré dans leur temps. Mais est-ce une raison pour ne pas les lire? Est-ce une raison pour dénigrer les apports qu'ils ont amené à la pensée?

Oui, Heidegger a adhéré au parti nazi, mais il faut maintenant montrer à quel point cet engagement était profond. Il y a des arguments qui disent qu'il était un fervent partisan, d'autres disent le contraire (ne l'oublions pas). C'est pour cela que je trouve que Faye va trop loin. Il dit (comme s'il détenait la vérité absolue), que la pensée de Heidegger est entièrement contaminée par le nazisme.

D'ailleurs, je l'ai dit dans un autre message, mais je le répète, Faye relativise son sous-titre. [/i]


 

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Nouveau message Post Numéro: 27  Nouveau message de tietie007  Nouveau message 03 Mar 2007, 20:41

Attention, je ne dis pas qu'il ne faut pas lire Heidegger ! Céline était antisémite pur jus, un être assez infect qui s'est livré à la délation la plus abjecte, durant la collaboration, ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas le lire!
A ce niveau là, je suis proustien et "Contre Sainte-Beuve" ! Une oeuvre d'art échappe à son géniteur, et il n'y a pas besoin pour apprécier une pensée, de connaître spécialement la vie privée ou publique de son auteur.
Il n'empêche qu'il faut regarder, aussi, la réalité en face ! Il s'avère qu'Heidegger a été tellement porté aux nues, par certains philosophes, que la découverte de son passé, dans le sillage du nazisme, en étonne plus d'un !
Mais bon, le philosophe était comme un tiers de l'électorat allemand, séduit par le discours d'Hitler et certainement fasciné par l'homme de pouvoir ! Il faut éviter aussi de faire des anachronismes. L'hitlérisme, à l'époque, n'était pas perçu comme aujourd'hui et Heidegger vivait dans son époque.
Dans ce cas particulier, celà pose tout de même le problème du statut du savant ou de l'intellectuel. Or ils ont plutôt tendance à échapper assez facilement à la justice des hommes, par la suite, le cas Von Braun en est un autre exemple, encore plus spectaculaire !


 

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Re: Martin Heidegger et le nazisme

Nouveau message Post Numéro: 28  Nouveau message de loupiote  Nouveau message 29 Jan 2014, 11:28

Penser l' Etre ou de s'y essayer c'est discréditer le nazisme de s'y etre essayer lui meme car sa science sans conscience amena la ruine et le chaos . ( le desert croit !) l'homme s'ecarte nous dit Heidegger de la vie et de la pensée profonde , originelle d'où jaillit la vie dans sa diversité en quelque sorte ( ce qui doit etre protegé et non pas detruit !....)

Heidegger souligne que la science ne pense pas et qu'elle aurait besoin de s'humaniser .... le Nazisme lui mettait bien la science au service du combat des opposition loin du principe d'unite donc de de Mein Kamph, rien a voir avec le propos d' Heidegger qu'il n'a pu exploiter .

M. Heidegger souligne que l'homme trop souvent au service d'une raison raisonnante et pas obligatoirement raisonnable s'ecartait du chemin de la vie , de l' Etre et de la pensée raison pour laquelle il ne pensait pas encore ....

ceci amène à devoir ou demande à mieux penser cette meditation d'Heidegger pour que nous fassions l'effort d'un retour sur soi ou le moi "ego megalomanique " qui rend NAZE soit exclu car haissable ( enfin pas n'importe quoi ! ) ...

le Nazisme c'était n'importe quoi AU SERVICE DE GENS fourvoyeurs d'un" chemin qui ne menait nulle part excepté à la decouverte de quelque chose d'autre qu'une volonté de puissance destructrice des valeurs qui restaient à re decouvrir en chemin .

les Nazis ont par ailleurs falsifier le sur homme de Nietzche et son Zarathoustra et se sont fait passe pour des sur hommes de carnaval grace à leur bourrage de crane , messes naziis etc... R.


 

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Re: Martin Heidegger et le nazisme

Nouveau message Post Numéro: 29  Nouveau message de Prosper Vandenbroucke  Nouveau message 29 Jan 2014, 11:44

Bonjour,
Il s'agit ici d'un fil dont l'avant dernier post date de 2007.Un nouveau fil concernant Heidegger est ouvert ici:
viewtopic.php?f=30&p=479680#p479680
Bien amicalement
Prosper ;)
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