François Delpla a écrit:"ne reviennent plus vraiment" : ils y reviennent ou pas ? Voilà bien un échantillon de ce qui ne va pas dans ta manière de débattre. Nous ne sommes pas dans un prétoire, où il s'agit d'installer des impressions dans l'esprit d'un jury qui doit statuer à une date prochaine et précise. Nous avons tout notre temps, surtout sur les forums qui laissent les messages en ligne pendant des années. Seules comptent la rigueur, la précision, l'examen patient de chaque question sous tous ses angles, et les résumés rapides à l'esbroufe n'impressionnent que les convaincus d'avance (ici tu vas mettre : "blabla" ou peut-être, dans un élan de générosité : "blablabla").
Blablabla...
François Delpla possède un certain art rhétorique. Dès qu'il est mis en difficulté sur un sujet, il se dérobe et poste un message d’ordre général, tenant à donner des leçons et distribuer des bons points, mais qui ne démontre en rien que son contradicteur a tort sur le fond. Le lecteur intéressé pourra consulter, par exemple, la dernière phase de notre "débat" consacré au suicide de Himmler sur Histoforums.
Sur Himmler, je maintiens TOUT ce que j'ai écrit après le début de juillet, date à laquelle les documents utilisés par Allen pour prouver le meurtre de Himmler, archivés dans un lieu et des conditions jusque là insoupçonnés, ont été mis en doute.
Merci. Je n'en demandais pas tant.
Comme l'année dernière, vous ne répondez à aucun des points soulevés et niez purement et simplement l'argumentation de votre contradicteur.
Beau sens du débat, en effet...
C'est surtout la preuve que discuter avec vous relève de la science-fiction.
Toi, tu as l'air de varier sur un point : tu étais d'accord en ce même juillet, encore que ce ne fût pas ton réflexe premier, pour réclamer avec moi toute la lumière, notamment par la déclassification des archives. A présent, devant la carence béante des autorités (qui m'a surpris et déçu tout autant que toi), tu préfères les excuser et dérouler spéculativement les bonnes raisons qu'elles ont de laisser courir.
Merveilles de la langue française, symbolisées par ce vôtre "tu as l'air"... Tellement pratique, l'insinuation !
Libre à vous d'interpréter mes propos comme vous l'entendez... A toutes fins utiles, histoire de ne pas vous voir écrire une ineptie pareille sur votre site : il me plairait, à moi aussi, que les archives soient déclassées. De manière générale, je ne suis pas un partisan du blocage multidécennal des dossiers.
Mais je me refuse, contrairement à vous, de rattacher le "silence" des Archives à une conspiration. J'ai déjà montré pourquoi. L'inertie bureaucratique, une habitude prise en matière d'archives, suffit à expliquer leur comportement.
Voici d'ailleurs, pour ceux qui prennent le film en route, un résumé tout à fait convenable de mes sentiments, daté de l'automne dernier, et auquel je n'ai pas une virgule à changer (sinon la faute de frappe du troisième mot !) :
http://www.passion-histoire.net/phpBB_Fr/viewtopic.php?t=6029
C'est bien ce que j'écrivais. Vous ne tenez aucun compte de ce qui vous est exposé et repartez dans vos monologues. Preuve qu'il est impossible de débattre avec vous.
Je voudrais encore, dans ce message que moi aussi j'estime conclusif, souligner deux points :
-sur le comportement contradictoire de Yamamoto, tu reconnais avoir relevé une erreur (que tu estimais grave), dans un mien article, directement et en public, alors que nous entretenions une correspondance privée.
Je ne vois pas l'intérêt de votre remarque.
Et pour rappel, le débat, mené également avec deux pointures historiques, a révélé :
1) votre erreur de lecture ;
2) votre ignorance réelle de la réalité militaire japonaise à la fin de 1941 ;
3) votre mauvaise foi lorsque, pris la main dans le sac, vous avez fini par nier avoir écrit ce que vous aviez écrit - comme vous le faites d'ailleurs ici.
Malheureusement, à l'inverse de tant d'autres discussions, cette dernière n'a pas été reproduite sur votre site. Pour des raisons qui ont semblé/semblent à tous bien évidentes.
-sur le procès que les héritiers Reynaud m'ont intenté en 1993 sans le pousser jusqu'au bout,
Ah, maintenant, votre version, c'est : le procès a eu lieu, mais il n'a pas été poussé jusqu'au bout ?
en violation d'un accord écrit et signé par eux, tu es bien le premier à affirmer de la sorte qu'ils avaient raison, tout comme tu es le premier à écrire, sans être que je sache familialement lié aux plaignants, que la destruction d'un ouvrage de 800 pages pour une erreur marginale dans les pages introductives était justifiée.
Votre éditeur a retiré le bouquin des ventes, non ?
Chacun appréciera, sous deux angles :
1) toute la démonstration des héritiers et de leurs infortunés avocats reposait sur l'affirmation que le document erroné polluait tout le livre; elle était on ne peut plus acrobatique et tirée par les cheveux; plutôt que de la citer, ce qui serait en tous sens fatigant, je rappellerai que l'ouvrage a été réédité 7 ans plus tard par un petit éditeur courageux et méritant, en profitant de l'occasion pour améliorer un certain nombre de passages SAUF CEUX qui concernaient de près ou de loin Paul Reynaud -à l'exception des pages introductivbes sus-mentionnées, et qu'alors les héritiers se sont gardés de toute contestation;
Sans intérêt : 2000, ce n'est pas 1993. En 2000, l'erreur de lecture commise en 1993 a été corrigée.
2) si on peut admettre au nom des faiblesses humaines, et c'était bien le but de la gesticulation des héritiers, que les biographes ultérieurs aient présenté sous un jour très traditionnel le rôle de Reynaud en juin 40 (en négligeant mon analyse : il voudrait bien signer l'armistice, mais de concert avec l'Angleterre), et que dans l'esprit des gens vaguement au courant traîne une certaine aura de suspicion attachée à mon nom, il est très étonnant qu'un bon connaisseur de mon travail, qui en reste un chaud supporter sur la question connexe de l'arrêt devant Dunkerque, où nous ne ménageons Reynaud ni l'un ni l'autre, donne tout d'un coup son plein assentiment au terrorisme intellectuel des descendants d'un ministre, et à leurs très malhonnêtes méthodes.
Blablabla...
Ce qu'il convient d'observer ici, c'est la chose suivante : vous êtes dans l'incapacité de réfuter mes arguments, s'agissant du suicide de Himmler, alors vous postez à nouveau des remarques d'ordre général qui tiennent davantage du monologue hors-sujet que de la contradiction.
Comme d'habitude.