landevenneg a écrit:Début 1940 la trahison est déjà là en germe à l'Assemblée Nationale qui a déjà abdiqué.
Dès lors comment s'étonner que l'Assemblée se fourvoie en juillet 1940
"Pour se faire entendre, Kerillis s'adresse au président du Conseil, attire son attention sur les « activités hitlériennes en France » et insiste sur la nécessité de les poursuivre impitoyablement et avec la même rigueur que les menées communistes qui présentent également un danger redoutable. Par la suite, il adressera à Daladier les seules « preuves » en sa possession : articles de journaux, contrats d'édition permettant à des auteurs français de se faire « connaître » en Allemagne, organigrammes du comité France-Allemagne, éloges décernés dans la presse allemande à Fernand de Brinon, comptes-rendus des activités passées d Abetz en France, etc...
Le 16 janvier, à la tribune de l'Assemblée nationale, Kerillis est mis en demeure d'expliquer ses accusations. Au milieu des quolibets et des insultes, des cris et des vociférations, nul ne l'écoute. La séance est pénible. Ses preuves ne sont pas tangibles. Les interruptions se succèdent sans arrêt. Sa voix est inaudible. Ses adversaires et contradicteurs sont plus nombreux. L'excitation est à son comble. Il est impuissant à se faire entendre."
Dès 1936 Henri de Kerilis avertissait.
Oh là, là Merci ...
Vous oubliez de me sortir les bouquins de Pierre Laval aussi (Ministre de plusieurs gouvernements de la 3ième, sortie de la SFIO). Pierre Laval qui sera bien nommé par Pétain, pour sa "Révolution Nationale" non ?