Je ne vais pas m'arrêter sur qui est vraiment l'auteur de la découverte de la source, "la Manon l'aurait bien tarie".
Respect bien évidemment des écrits suite à diverses recherches parfois bien longues pour cette période tragique pour nous familles de résistants et otages fusillés. Notre association n'a qu'une légitime recherche de cet évènement du 12 juin 1944 et ne se veut s'approprier tels textes où telles photos. A ce jour, je fais en sorte de mentionner mes sources et loin de mettre tout un texte, mais ce qui se rapproche au massacre du 12 juin à Valréas. En ce qui concerne Demetrio, il est vrai que l'on ne peut à ce jour lui attribué la responsabilité de l'ordre de fusiller les résistants et otages au Mur. Il est dommage qu'un témoin capital n'est pu être entendu :
On peut s'interroger d'un témoin capital qui aurait pu être entendu devant la justice militaire à Marseille ; Madame Jeanine Talmon, infirmière en Chef de la Croix-Rouge présente lors de la fusillade à Valréas : « La journée du 12 juin 1944 – Témoignage de Mme Jeanine Talmon, Infirmière de la Croix Rouge Internationale (témoignage dans le livre du 12 juin 1944 -53 fusillés à Valréas)
Extrait : (…) monsieur Bourba et monsieur Rivière, adjoints au maire viennent alors me chercher, me demandant, de la part de monsieur Niel, de prendre contact avec les autorités allemandes en tant que seule représentante de la Croix Rouge Internationale. J'accède à cette demande et je me fais accompagner par une de mes infirmières, Mireille Montabaranom.
Les officiers allemands sont assis à la terrasse du Grand Hôtel (Hôtel Tomassin) : commandant, capitaine, lieutenant. Ce dernier sert d'interprète, parlant français à la perfection. Je suis invitée à présenter les documents qui attestent de mon appartenance à la Croix Rouge et à fournir la liste de la section de Valréas. »
(…) « Je suis revenue vers les Allemands et ai entrepris de discuter avec un grand lieutenant qui parlait assez bien le français. J'appris alors, ce que beaucoup de Valréassiens n'ont jamais su, les corps devaient être ramassés sur des camions amenés là exprès par les Allemands, menés en campagne et incinérés. Je ne peux vous dire toutes mes pensées, toutes mes angoisses.
J'ai entrepris alors une lutte d'adresse et de mensonges qui a duré près de deux heures. La chance m'a favorisée, car le lieutenant allemand était un frontalier voisin de Belfort (où j'habitais avant la guerre). Connaissant bien le régiment (188ème d'artillerie) où mon mari était capitaine. »
Le devoir de mémoire, tel est mon but, dans mes recherches et mes écrits
PS : Je fais même de la PUB sur mon blog : https://12-juin-1944valreas.over-blog.c ... floue.html