Post Numéro: 2 de alfa1965 21 Fév 2016, 14:23
Maitre Isorni a du en faire preuve d'éloquence en défendant Brasillach, il serait intéressant de connaitre les membres du jury et de leur activité à la Libération.
Le parcours de Paul Creyssel, secrétaire général à la Propagande qui a remis le prix :
En juillet 1940, il ne prend pas part au vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Deux ans plus tard, le 30 mars 1942, Pierre Laval – dont il est proche – le nomme directeur des services de la propagande du Régime de Vichy. Un an plus tard, le 4 mars 1943, il devient secrétaire général à la Propagande. Il expliquera plus tard : « Le Président Laval m'avait fait entendre que mon rôle n'était pas tant de rendre son gouvernement populaire que de lui permettre de rester efficace. » Pour contrer l'opposition grandissante que suscite la politique de collaboration dans le pays, il suggère de s'appuyer sur les élites locales – « maires, instituteurs et légionnaires » – et radicalise nettement le discours officiel dans le sens de la collaboration avec l'Allemagne.
Il démissionne de ces fonctions le 4 janvier 1944. Il devient alors consul de France à Monaco. C'est dans ces fonctions que, à la Libération, il est arrêté et torturé par un groupe communiste. Il est ensuite déféré à la Justice, condamné à quatre ans de prison et dix ans d'indignité nationale, et déclaré inéligible. Il se retire au Maroc, s'inscrivant au barreau de Casablanca.source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_CreysselSiamo 30 d'una sorte, 31 con la morte. Tutti tornano o nessuno. Gabriele d'Annunzio, Canzone del Quarnaro.