orpo57 a écrit:Qu'il y a eu des soldats réquisitionnés pour le convoyage est possible toutefois la sélection des victimes et le mode d'exécution correspondait plus à une action de la SIPO qui en brulant les corps voulait camoufler le crime.
Ce qui pose la question de la marque de fabrique...
Le mode d'exécution peut-il permettre d'identifier les auteurs d'un massacre ?
Peu avant l'été 1944 la Wehrmacht et la SIPO avaient reçu des directives qui prévoyaient leur coopération dans la lutte contre les Maquis. Les responsabilités des représailles étaient partagées.
Dès le débarquement, les Allemands ont été assaillis par l'idée d’une insurrection générale en France.
Qui craignaient-ils au premier chef ?... Les Communistes bien sûr !
Dès lors on peut comprendre qu'ils aient voulu éliminer tout risque avant leur départ.
orpo57 a écrit:De juin à août 44, pour éviter la libération de leurs prisonniers par la résistance, des massacres ont lieu dans plusieurs prisons...
Si on prend l'exemple de la prison St-Michel à Toulouse où étaient internés des Communistes...
Les Allemands ayant quitté Toulouse... Que devenaient ces Communistes ?
Peut-on penser que les Allemands accepteraient qu'ils puissent rejoindre les combattants de la Résistance après leur départ ?
Alors il fallait les exécuter... Non pas d'une manière sommaire, mais d'une manière terrorisante spectaculaire !
Et pour cela l'élimination dans l'intérieur de la prison ne suffisait pas, d'autant que d'autres résistants devaient être les victimes de la tuerie.
Roger