Connexion  •  M’enregistrer

Le division SS Charlemagne

Pétain, Laval, le régime de Vichy et tous ceux qui furent acteurs de cette période sombre de notre histoire. La collaboration, les collaborateurs, la vie quotidienne sous la botte de l'occupant, les privations, le marché noir...
MODÉRATEURS : gherla, alfa1965

Le division SS Charlemagne

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de catherine  Nouveau message 11 Mai 2014, 18:09

Bonjour à tous, :D

A ceux qui veulent en savoir plus sur la Division Charlemagne( que des volontaire, précisons le!!!), ci après un bon résumé trouvé sur Wikipédia:


Heinrich Himmler souhaite intégrer tous les volontaires étrangers dans la Waffen-SS, qui comprend déjà un certain nombre de volontaires français depuis le 23 juillet 1943.

La Waffen-Grenadier-Brigade der SS Charlemagne remplace entre autres la Légion des volontaires français (LVF). Elle est formée à Wildflecken à partir de juillet 1944 avec des unités disparates regroupées autour de la Sturmbrigade SS Frankreich :
1 500 rescapés de la LVF1 ;
un millier de rescapés de la Französische SS-Freiwilligen-Sturmbrigade et un autre millier encore formés à Sennheim ;
1 800 franc-gardes de la Milice1 ;
1 000 volontaires français de la Kriegsmarine ;
quelques centaines de volontaires des Schutzkommandos
quelques anciens du Nationalsozialistische Kraftfahrkorps (NSKK).

Soit au total près de 7 340 hommes (décembre 1944). Elle est officiellement commandée par l'Oberführer Edgar Puaud ancien commandant de la LVF depuis septembre 1943 mais supervisée en fait par le général Krukenberg.

La Waffen-Grenadier-Brigade der SS Charlemagne (französische Nr.1) est renommée 33. Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne (französische Nr. 1) en février 1945.

Premier et dernier engagement[modifier le code]

La division française est engagée par l'état-major allemand de manière anticipée2 pour tenter de juguler l'avance soviétique en Poméranie.

Le 17 février 1945, un premier contingent s'embarque à Fulda en direction de la Poméranie. À cette date, les armées soviétiques tentent d'encercler les troupes allemandes.

Les Waffen-SS français ne disposent que de camions et de Panzerfaust3. Pilonnées par l'aviation alliée, les troupes arrivent péniblement à Hammerstein le 22 février. Dès le 24, avant même d'avoir regroupé ses hommes4, Puaud lance ses troupes autour des bourgs de Elsenau et Bärenwald, au sud-est d'Hammerstein. La « division » SS, forte de quatre bataillons, mais dépourvue d'artillerie et de couverture aérienne, fait face pendant trois jours et trois nuits à huit corps blindés russes (général Panfilov) et à cinquante divisions (général Olikovski). Ils réussissent néanmoins à détruire 32 chars dont un char Staline[réf. nécessaire]. Au cours de ces premiers combats, durant lesquels le Brigadeführer Krukenberg a pris le commandement effectif de la division (laissant à Puaud un rôle tout juste symbolique), les Waffen-SS français ont perdu 2 000 hommes5.

Après un regroupement à Neustettin, suivie d'une rapide réorganisation, la division doit entreprendre une longue et difficile marche dans le froid et la neige pour rejoindre le secteur de Belgard, situé à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest.

Arrivés sur place le 3 mars, les Français reçoivent aussitôt l'ordre de défendre la ville de Körlin (axe de repli des troupes et civils allemands)[réf. nécessaire]. Engagés de manière dispersée, sans appui, ils établissent un périmètre de défense autour de la ville, mais, comme beaucoup d'autres divisions, ils sont finalement encerclés par les troupes soviétiques dès le 5 mars. Peu des Waffen-SS français réussissent à s'échapper de la nasse, la plupart étant décimés dans la plaine de Belgard, avec Puaud à leur tête. Seul le bataillon du Hauptsturmführer Henri Fenet (accompagné de Krukenberg), qui a été le premier à percer, sortira quasiment au complet de cette campagne de Poméranie.

La bataille de Berlin[modifier le code]

Le dernier bataillon de cette division, connu sous le nom de Bataillon Charlemagne, sous le commandement du SS-Hauptsturmführer Henri Fenet, participe à la bataille de rues pour la bataille de Berlin au sein de la division Nordland. Il ne reste alors que 320 à 330 hommes à peine5. Dans les combats, qui se déroulent d'abord à Neukölln puis dans le secteur central, ils auraient détruit une soixantaine de chars russes6.

Le 27, ce qui reste des troupes se retranche dans le métro. Le 28, ils défendent la place Belle-Alliance qui protège l'accès du bunker d'Adolf Hitler. Parmi les derniers défenseurs du bunker figurent paradoxalement des volontaires français aux côtés de collaborationnistes de plusieurs pays d'Europe. Jusqu'au 2 mai, alors qu'Adolf Hitler s'est déjà suicidé, ils résistent à l'avancée des troupes russes. Les derniers hommes, dont Henri Fenet, sont faits prisonniers à cette date. [réf. nécessaire]Les SS français auraient été les « derniers défenseurs » du bunker, le Bataillon Charlemagne ayant été la seule unité encore présente jusqu'au 2 mai, afin d'empêcher les Soviétiques de le prendre pour la fête du 1er mai6.

Sur le front ouest[modifier le code]

D'autres éléments de la Waffen-SS français combattent le 29 avril contre les Américains en Bavière. Une douzaine de recrues, issues pour la plupart de la Charlemagne, se rendent aux troupes américaines qui les livrent le 6 mai à la 2e division blindée du général Leclerc, qui vient de prendre ses quartiers à Bad Reichenhall. Les prisonniers sont brièvement interrogés par Leclerc lui-même. Le lendemain, ou le surlendemain, ils sont fusillés sans jugement et sans que les autorités du GPRF, informées de leur capture, aient été tenues au courant de cette décision. La responsabilité de Leclerc dans cette exécution sommaire a été évoquée, sans qu'il soit possible de déterminer avec certitude si la décision a été prise par le chef de la 2e DB en personne, ou bien par l'un de ses officiers. Les corps sont abandonnés sur place par les Français, et enterrés plus tard à la hâte par les Américains. Seuls cinq des prisonniers exécutés ont été identifiés avec certitude7.

En 1949, à la suite de la demande de la famille de l'un des fusillés, les corps seront exhumés et placés dans une tombe commune au cimetière de Bad Reichenhall8. Cette histoire a inspiré une scène du film Un héros très discret, réalisé par Jacques Audiard en 1996.

Désignations successives[modifier le code]
Octobre 1943 : Französische SS-Freiwilligen-Grenadier-Regiment
Novembre 1943 : Französisches SS-Freiwilligen-Regiment 57
Juillet 1944 : Französische SS-Freiwilligen-Sturmbrigade
Septembre 1944 : Waffen-Grenadier-Brigade der SS Charlemagne (französische Nr.1)
Février 1945 : 33. Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne (französische Nr.1)

Ordre de bataille[modifier le code]
Waffen-Grenadier-Regiment der SS 57 (französisches Nr. 1)
Waffen-Grenadier-Regiment der SS 58 (französisches Nr. 2)
SS-Panzerjäger-Abteilung 33
SS-Pionier-Kompanie 33
SS-Nachrichten-Kompanie 33
SS-Feldersatz-Kompanie 33
SS-Nachschub-Bataillon 33

Liste des commandants successifs[modifier le code]


Début

Fin

Grade

Nom

février 1944 février 1944 Waffen-Oberführer Edgar Puaud
février 1944 avril 1945 SS-Brigadeführer Gustav Krukenberg
avril 1945 mai 1945 SS-Standartenführer Walter Zimmermann

Henri Fenet n'a jamais été nommé commandant de la division Charlemagne, il n'a été que le dernier officier combattant et n'a dirigé qu'un petit Kampfgruppe (groupe de combat) qui tentait de quitter Berlin9.

Les Français de la Waffen SS ou de la division Charlemagne[modifier le code]
Edgar Puaud, Oberführer
Eugène Jean Bridoux, Sturmbannführer
Jean Mayol de Lupé Sturmbannführer
Jean de Vaugelas, Sturmbannführer
Henri Fenet, Hauptsturmführer
Jean Bassompierre, Hauptsturmführer
Victor de Bourmont, Hauptsturmführer
Christian de La Mazière, Rottenführer
Pierre Bousquet, Oberscharführer
François Barazer de Lannurien, Unterscharführer
Robert Dun, Rottenführer
Jean-Marie Balestre, Schütze
Léon Gaultier, Untersturmführer

Bibliographie[modifier le code]

Études historiques[modifier le code]
Éric Lefevre, La Division Charlemagne: Des Français dans la SS, revue « Axe & Alliés », H.S.no.1, 2007
Philippe Burrin, La France à l’heure allemande 1940-1944, Paris, Editions du Seuil, 559 p., 1995
Pierre Giolitto, Volontaires français sous l'uniforme allemand, Paris, Librairie académique Perrin, 1999
Henry Rousso, Un château en Allemagne. La France de Pétain en exil. Sigmarigen, 1944-1945, Paris, Éditions du Seuil, 1980
Robert Forbes, For Europe - The French Volunteers of The Waffen-SS, (Solihull, Angleterre), Hellion, 2006
Henri Mounine, Kolberg, Paris, Editions de L'Homme Libre, 2009
Peter Schöttler, « Trois formes de collaboration : l’Europe et la réconciliation franco-allemande – à travers la carrière de Gustav Krukenberg, chef de la ‘Division Charlemagne’ », Allemagne d’aujourd’hui, no. 207, 2014, p. 225–246.

Récits historiques romancés[modifier le code]
Saint-Loup, Les hérétiques, Paris, Presse de la Cité, 1965
Saint-Loup, Les nostalgiques, Paris, Presse de la Cité, 1967
Jean Mabire, La brigade Frankreich, Paris, Fayard, 1973
Jean Mabire, La Division Charlemagne, Paris, Fayard, 1974
Jean Mabire, Mourir à Berlin, Paris, Fayard, 1975
Saint-Paulien, Bataille de Berlin, Paris, Editions de L'Homme Libre, 1999

Témoignages, mémoires et souvenirs romancés[modifier le code]
Luc Deloncle, Trois jeunesses provençales dans la guerre, Condé-sur-Noireau, Dualpha, 2004
Gilbert Gilles, Un ancien Waffen SS raconte … 2 tomes, GM International, 1989
Emil Marotel, La longue marche, (Paris), Arctic, (2007)
Christian de La Mazière, Le rêveur casqué, Paris, J'ai lu, 1972 - Robert Laffont, 1972
Pierre Rostaing, Le Prix d'un serment, Ligugé (Vienne), La Table ronde, 1975 ,ISBN|9782710315919
Pierre Rusco, Stoï, 40 mois de combat sur le front russe, Artigues-près-Bordeaux, Jacques Grancher éditeur, 1988.
Jean Malardier, Combats pour l'honneur, Paris, Editions de L'Homme Libre, 2007
André Bayle, Des Jeux Olympiques à la Waffen-SS, Editions du Lore, 2008
Christian Malbosse , Le soldat traqué , Editions de la Pensée Moderne ,1971 ; Librairie Générale Française - 1977 - " Le Livre de Poche " no 5037 - ISBN 2-253-01812-0 ; Ed.
Robert Forbes , Les Volontaires français de la Waffen-SS , Editions Gergovie , 1998 ; L'Aencre 2005 .
François Barazer de Lannurien , Le Sublime et la mort , Editions L'Homme Libre , février 2010 , ISBN 2840482061

Romans[modifier le code]
Saint-Paulien, Les Maudits (2 tomes), Paris, Plon, 1958

Hommages[modifier le code]
Le groupe de rock anticommuniste Terre de France a composé les morceaux Jeunes Français et Sans pierre tombale en hommage à la division Charlemagne.

Notes et références[modifier le code]

1.↑ a et b Pierre Giolitto, Histoire de la Milice, Campus, p. 486
2.↑ Robert Forbes, For Europe. The French Volunteers of the Waffen-SS, p. 254
3.↑ Pierre Giolitto, Volontaires français sous l'uniforme allemand, Paris, Librairie académique Perrin, 1999, p. 482.
4.↑ P. Giolitto, op. cit., p. 484
5.↑ a et b Jean Dumont, Dictionnaire de la Seconde Guerre mondiale et de ses origines.
6.↑ a et b Jean Mabire, Mourir à Berlin, Fayard, 1975.
7.↑ Jean-Christophe Notin, Leclerc, Perrin, 2005, pages 330-333
8.↑ Résumé par Jean Mabire en annexe de Mourir à Berlin (Fayard, 1975), repris par Pierre Giolitto in Volontaires français sous l'Occupation, Tempus, 2007, p. 517
9.↑ Georges Bernage, Berlin 1945, Heimdal, 2003.

Voir aussi[modifier le code]


Sur les autres projets Wikimedia :
33e division de grenadiers SS Charlemagne, sur Wikimedia Commons

Articles connexes[modifier le code]
Unités de la Waffen SS
8e brigade d’assaut-SS française
Bataillon Charlemagne


 

Voir le Blog de catherine : cliquez ici


Re: la division SS Charlemagne

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Prosper Vandenbroucke  Nouveau message 11 Mai 2014, 18:22

Désolé mais la Division SS Charlemagne a été évoquée à maintes reprises sur ce forum.
Il suffit d’interroger le forum via le moteur de recherches (la loupe dans la dock d'icônes au dessus de la page.
N'importe quelle membre peut y accéder.
De plus un moteur de recherche bien connu n'est pas avare de liens à ce sujet.
Si la contribution est louable, il ne s'agit que d'un simple copier/coller d'un article de Wiki:
http://fr.wikipedia.org/wiki/33e_divisi ... harlemagne
Par conséquent ce fil est verrouillé.
Bien amicalement
Prosper ;)
L'Union fait la force -- Eendracht maakt macht

Image
http://www.freebelgians.be

Administrateur d'Honneur
Administrateur d'Honneur

Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 99252
Inscription: 02 Fév 2003, 21:09
Localisation: Braine le Comte - Belgique
Région: Hainaut
Pays: Belgique

Voir le Blog de Prosper Vandenbroucke : cliquez ici



Connexion  •  M’enregistrer

Retourner vers L'OCCUPATION ET LA COLLABORATION




  • SUR LE MEME THEME DANS LE FORUM ...
    Réponses
    Vus
    Dernier message
 
  ► Les 10 Derniers Posts du jour Date Auteur
    dans:  colonel GUILIANO un mystère ... 
il y a 10 minutes
par: brehon 
    dans:  identification moto 
il y a 24 minutes
par: margut39 
    dans:  Rôle des régiments de reconnaissance durant la campagne 1944 
il y a 27 minutes
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  Une biographie de Josef Mengele ? 
il y a 36 minutes
par: MAG98 
    dans:  Quiz suite - 7 
il y a 40 minutes
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  Les Feux de la rampe 2.0 : La guerre en Indochine, 1 er septembre 1939/14 septembre 1956. 
Aujourd’hui, 14:52
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  Réarmement de l'Armée de l'Air - Nov.1942 à mi-1944 
Aujourd’hui, 14:45
par: Loïc Charpentier 
    dans:  Uniforme Cadre de l'Ecole de Saumur 
Aujourd’hui, 14:29
par: Le Petit caporal 
    dans:  Les Feux de la rampe 2.0 : Connaissons-nous bien la British Expeditionary Force (BEF) ? 
Aujourd’hui, 12:06
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  uniformes du Commonwealth 
Aujourd’hui, 09:46
par: iffig 

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 126 invités


Scroll