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Le Secours national

Nouveau messagePosté: 06 Déc 2013, 23:01
de henrilannes
Bonsoir,

Concernant le Secours national, organisation créée sous le haut patronage de Pétain j'ai trouvé le texte suivant :

Pour faire fonctionner une telle entreprise, une organisation sans faille doit être mise en place. En fait, c'est un véritable système bureaucratique qui est initialement conçu et appliqué, tout à la fois pour faire face à l'énormité du travail à accomplir mais aussi pour assurer une plus forte proximité avec les structures locales – autant pour les soutenir que pour les surveiller. L'ensemble des services est regroupé à PARIS avec la Présidence du Secours national, son cabinet et le secrétariat général, qui supplée le Commissaire général chargé de la direction du service en zone non occupée. Installé à ROYAT, à l'hôtel de la Paix, il doit se charger de l'organisation départementale dans la zone, assurer la coordination entre les délégations, ainsi que la propagande. Il est assisté d'un adjoint qui, lui, assure les aspects matériels concernant les achats, les transports, la maintenance des entrepôts et magasins et toute l'organisation du VESTIAIRE. Deux autres services lui sont rattachés : « La famille du prisonnier » présidée par l’épouse du Général HUNTZIGER et l'Entraide d'hiver du Maréchal.

Que signifie le mot « vestiaire » ?

Merci de votre aide,

H, Lannes Tarbes

Re: Le Secours national

Nouveau messagePosté: 06 Déc 2013, 23:17
de fbonnus
Voilà une bonne question ... Que pouvait être ce mystérieux Vestiaire ?

Au plaisir de lire la réponse qu'un de nos membres érudits ne manquera pas de nous donner

Amicalement

Re: Le Secours national

Nouveau messagePosté: 06 Déc 2013, 23:31
de Didier
Bonsoir,

Dans le domaine des oeuvres charitables, le vestiaire est en général tout simplement l'endroit où les démunis peuvent récupérer les vêtements collectés et réparés, parfois fabriqués par les bénévoles (le secours catholique par exemple appel toujours ces lieux les vestiaires), il en était de même pour le secours national.

Didier

Re: Le Secours national

Nouveau messagePosté: 06 Déc 2013, 23:33
de fbonnus
Eh ben voilà, Grand Merci Didier, je m'en doutais un peu, mais ne connaissant pas bien se sujet des œuvres caritatives pendant la Seconde Guerre mondiale, je n'ai pas osé m'avancer

Amicalement

Re: Le Secours national

Nouveau messagePosté: 06 Déc 2013, 23:37
de dynamo
Oui, il s'agit de la collecte des vêtements.
Cette collecte existait déjà pendant la première guerre pour fournir des vêtements chauds aux poilus dans les tranchés.

Re: Le Secours national

Nouveau messagePosté: 06 Déc 2013, 23:58
de henrilannes
ça paraît tout simple mais encore mieux vaut-il avoir la confirmation par ceux qui savent ; d'où l'utilité du forum.
Merci beaucoup à tous.
Bonne route...

Re: Le Secours national

Nouveau messagePosté: 06 Déc 2013, 23:59
de fbonnus
Le "Bonne Route" n'indique pas , je l'espère, que vous allez ainsi repartir comme vous êtes venu, maintenant que vous avez obtenu l'info que vous désiriez.

Notre forum est riche et très vivant, je souhaite donc vous retrouver régulièrement autour des nombreux fils de discussion en ayant le plaisir de vous lire

Amicalement

Re: Le Secours national vestiaire

Nouveau messagePosté: 19 Oct 2014, 19:25
de peyraud
Ma grand-mère était responsable des artisans du devoir patriotique de Haute-Savoie, affiliés au secours national. Il y avait un vestiaire, un restaurant, etc...
Je n'ai pas le temps ce soir de donner plus de détails, je reprendrai le sujet demain si possible

Re: Le Secours national

Nouveau messagePosté: 20 Oct 2014, 11:03
de peyraud
En Haute Savoie, les artisans du devoir patriotique étaient affiliés au Secours National, il était sous la responsabilité administrative d'un délégué administratif qui, pour la Haute-Savoie était Paul Silly, et d'une déléguée technique, qui était ma grand mère Adèle Barrucand.Elle supervisait diverses actions : famille du prisonnier, restaurants d'entraide...et vestiaires : collecte, tri, réparation des vêtements qui étaient remis aux personnes qui étaient dans le besoin. Il y avait une grosse activité layette, semble-t-il ("dames tricoteuses"). Il y avait au vestiaire d'Annecy des cabines d'essayage; ce qui était important pour la dignité des personnes. Après la mise en place du STO le 16 février 1943,le vestiaire servait de lieu de passage pour de réfractaire, mais ma grand mère a du quitter Annecy pour la Haute Vienne d'où elle est revenue en Haute Savoie (Annemasse) pour diriger le centre d'accueil des prisonniers, déportés et réfugiés créé par le gouvernement provisoire. Elle quitta Annemasse lorsque le centre fut fermé, le 8 septembre 1945