Post Numéro: 50
de frontovik 14
25 Fév 2013, 18:34
Bonsoir Roger.
Blonville, charmante bourgade en effet.
J'ai cité une part trop importante de votre message. En fait le mot qui me gênait était LES Juifs, et non pas DES Juifs, nuance importante car il ne s'agit pas d'amalgamer le Juif avec la classe dominante, aisée...
Quand au lobby Juif, je n'y crois pas une seconde, certes il existe un courant sioniste au sein des Juifs d'aujourd'hui mais il ne parvient pas à dicter quoi que ce soit aux gouvernements. La preuve en est qu'il a fallu attendre les années 70 pour que se réveille la mémoire juive, elle aurait pu le faire bien avant.
A propos de la reconnaissance de la "faute" de la France, personne à part quelques illuminés et extrémistes n'a jamais exigé de repentance mais simplement une reconnaissance des actes commis de 1940 à 1944 et la collaboration de l'Etat Français. Car c'était facile de déclarer Vichy nul et non avenu et de balayer les abominations commises sous le tapis. Et il est aussi inexact, et injuste, de mêler le peuple de France à ce qu'ont commis ses dirigeants. Sortons un peu de la relation République/peuple, même si je reconnais que la première émane et représente le second. d'ailleurs Jacques Chirac a bien distingué les deux lors de son discours. Ne vous en faites pas, Roger, personne ne vous demande de vous repentir ni de vous excuser, pas plus vous que moi qui n'ai pas connu cette période.
Enfin, à propos des indemnisations initiées par la commission Mattéoli, mise en place en 1997 par Alain Juppé et qui, le 13 juillet 2000 a proposé d'indemniser tous les enfants Juifs orphelins pour cause de déportation et de disparition des parents, un nouveau décret fut publié le 27 juillet 2004. Celui-ci étend l'indemnisation aux enfants de déportés politiques (dont des communisssses!!!!!!!!, JD...), résistants, morts sous la torture et fusillés. Ce qui n'est finalement que justice. Et quand aux biens Juifs spoliés qui n'ont pas retrouvé leurs propriétaires, les familles ayant été exterminées toutes entières, il a été décidé de les affecter à la Fondation Pour la Mémoire de la Shoah.
A vous lire.
"Je ne vous apporte pas la liberté, je l'ai trouvée ici, parmi vous". Skënderbeg.