Post Numéro: 2
de JARDIN DAVID
13 Juil 2012, 06:25
Je ne souhaite pas me disperser et je répondrai donc ici.
le calcul présenté par Bruno est effectivement étonnant, mais effectué a posteriori. Sous le coup de la défaite et après quelques semaines, il faut bien le dire, d'incapacité à décider quoi que ce soit, l'addition aurait certainement présenté une autre majorité.
Maintenant pour les conclusions :
- on en déduit la stupidité de REYNAUD, englué dans ses considérations politiciennes de billard à cinq bandes
- mais pas forcément, à mon sens, une percée irrésistible de PETAIN. Je n'arrive pas à l'imaginer autrement qu'opportuniste. Le pouvoir lui arrive en quelque sorte "tout cuit". Jamais je n'arrive à trouver chez lui autre chose que des réactions "passives", souvent par personne interposée. Aux côtés des bavards de 1940, il n'avait rien d'autre à faire que de faire acte de présence (sans trop piquer un somme en réunion) pour s'imposer. Son meilleur rôle si je puis dire. Ma théorie: PETAIN, un passif avant tout.
Le problème avec les icônes, c'est quand on s'attend à ce qu'elles parlent, surtout quand elles prononcent quelques mots. Parmi ses traits de caractère, PETAIN, comme maître Corbeau, manquait de modestie.
Voilà le début du drame.
"Laisse faire le temps, ta vaillance et ton roi" (Le Cid)