Louis Renault

Les usines de la famille De Wendel se trouvant en Moselle, annexée, ont été confisquées par les nazis.

Je ne crois pas que les hommes d'affaires, patrons d'entreprises et autres financiers qui se rendaient voir Henri Laffont, se disait, faut que mes ouvriers puissent manger. Je ne crois pas que ces mêmes personnes qui jouaient avec l'immobilier des juifs déportés, se disaient en s'appropriant le bien, encore uns que les allemands n'auront pas. Entre le fait d'être réquisitionné et le fait de courir ventre à terre pour faire des affaires, il y a une marge. Est-ce que ces gens là ont été condamné à la libération? Ce fut pour les patrons (je ne parle pas du petit gars qui avec sa scierie emploie une vingtaine d'employés) des années de rêve. Le réveil leur sera que plus brutal avec les congés payés, la sécurité sociale ou la retraite (aille! une sortie de route! me voilà hors sujet ).

Les usines de la famille De Wendel se trouvant en Moselle, annexée, ont été confisquées par les nazis.

Ce pauvre De Wendel, avec tout le mal qu'il s'est donné à en arriver là, se verrait confisquer son bien par des gens qu'il admire? La vie est injuste.

Les usines de la famille De Wendel se trouvant en Moselle, annexée, ont été confisquées par les nazis.

Ce pauvre De Wendel, avec tout le mal qu'il s'est donné à en arriver là, se verrait confisquer son bien par des gens qu'il admire? La vie est injuste.

Oui ou non les usines de Moselle, toutes ou quelques-unes, ont-elles été confisqué par les nazis??

Dans les docs accessibles facilement pour les péquins de base, la famille De Wendel a vu ses usines se trouvant sur des territoires annexés confisquées par les nazis et aurait activement participé au redressement de l'industrie après la guerre....maintenant, s'il y a désinformation, que les Affranchis nous éclairent

Ici, il est question de "légendes"....

http://www.ina.fr/video/CPC81054109/ser ... on.fr.html

Les usines de la famille De Wendel se trouvant en Moselle, annexée, ont été confisquées par les nazis.

Ce pauvre De Wendel, avec tout le mal qu'il s'est donné à en arriver là, se verrait confisquer son bien par des gens qu'il admire? La vie est injuste.

Oui ou non les usines de Moselle, toutes ou quelques-unes, ont-elles été confisqué par les nazis??

Dans les docs accessibles facilement pour les péquins de base, la famille De Wendel a vu ses usines se trouvant sur des territoires annexés confisquées par les nazis et aurait activement participé au redressement de l'industrie après la guerre....maintenant, s'il y a désinformation, que les Affranchis nous éclairent

Ici, il est question de "légendes"....

http://www.ina.fr/video/CPC81054109/ser ... on.fr.html

D'après ALR, ce n'est pas ce que les archives disent. N'ayant pas accès aux archives et faisant de l'histoire à la source, j'ai plutôt tendance à la croire. En plus, le troisième Reich n'ayant jamais été ingrat envers les patrons d'industrie, aurait fait une exception pour ce monsieur, j'ai du mal à y croire.

DE WENDEL était présent en Lorraine française également et avait des intérêts financiers un peu partout. Il incarne bien le role du capital germanophile.

Bonjour à tous et excusez-moi de ne pas vous avoir répondu plus tôt, j'étais en déplacement.

Salut Jumbo,

Tout à fait d'accord pour les BTP ; je ne faisais référence qu'à la situation particulière des industries aéronautiques et automobiles.

@ huck,

Je me méfie des "procès médiatiques", pour reprendre votre expression, qui ne sont parfois que des "lynchages". Quelle valeur historique leur accorder ? Je ne suis pas non plus persuadé, comme vous, que tous les patrons aient été exonérés (et je ne parle pas seulement du célèbre cas de Berliet). Je crois qu'une récente publication universitaire sur la collaboration économique revient sur la question dans le milieu des entreprises automobiles, mais je dois retrouver les références, et ne voudrais pas dire de sottises.
Pour la cinquantaine d'entreprises sous contrôle direct des Allemands, c'est un fait. Les autres n'avaient pas ce genre de contrainte. C'est tout de même une différence notable. Enfin, sans faire de l'idéologie pro ou anti-patronale - ce qui n'aurait pas grand-chose à voir avec l'Histoire - je ne pense pas qu'on puisse dire sans nuances que tous les patrons ont été à la recherche de juteux contrats et généraliser sur l'enrichissement des entreprises. Certaines ont multiplié leur bénéfices, notamment dans les BTP comme nous le rappelait Jumbo, et d'autres ont perdu de l'argent et ont vu l'outil de production détruit. De même, je trouve qu'il y a trop de généralisations et de jugement de valeur, lorsque Daniel Laurent écrit que les patrons se contentaient de faire des affaires sans état d'âme. C'était sûrement le cas d'un certain nombre d'entre eux, mais pas de tous. En fait, la question de David Jardin me semble très pertinente. Le risque de réappropriation de l'outil industriel français était réel et les Allemands ont procédé à un certain nombre de démantèlements d'infrastructures. Dans ce cas, il est vrai, il s'agissait surtout de parer aux bombardements alliés, mais on peut s'interroger sur les conséquences d'une telle politique si elle avait été menée plus tôt dans la guerre. Bien entendu, il faut faire la part entre ce danger de démantèlement réel (avec déportation de la main-d'oeuvre en Allemagne) et l'alibi habituel de Vichy et de ses partisans pour se ruer dans la collaboration. Encore une fois, toute généralisation et simplification seraient abusives. Je rejoins pour l'essentiel le commentaire de Chef Chaudart. Je rappelle aussi qu'à l'été 1940, la volonté de faire tourner les usines était quasiment unanime. Même le Parti communiste appelait à reprendre le travail dans l'Huma clandestine (ce qui ne veut pas dire évidemment que tous les militants suivaient la ligne stalinienne du parti dans le contexte du pacte germano-soviétique). Enfin, en dehors de tout engagement politique, la reprise du travail était une question de survie pour beaucoup de familles ouvrières qui n'avaient pas forcément de parents à la campagne pour les défrayer.

Louis Renault décédera suite à sa détention.

Quel mot pudique pour qualifier un assassinat !

mais encore ?

Ah ? Il faudrait nous en dire un peu plus ! Tu as des informations ?