Salut Daniel
Le 4 juillet 1944, Hitler (et les Nazis) avaient bien d'autres préoccupations que le sort de Georges Mandel,. Lorsque ce dernier était détenu aux environs de Buchenwald, ils avaient tout loisir pour s'en débarrasser eux-mêmes, leur prisonnier eusse t'il été, en apparence pour certains, un "précieux otage"... et on en vient là au règlement des "affaires" entre Français.
Je ne pense pas que la Milice ait sollicité le "cadeau", mais ce qui est certain, compte tenu du contexte suivant l'exécution d'Henriot, c'est que le règlement de "l'affaire" ne devait pas tarder.
Vois-tu Daniel, 65 ans après les faits, dont ce type n'était pas le seul cas de l'espèce, on a pris l'habitude de s'attarder sur l'analyse de la cause à effet, en fouillant dans le passé de celui, ou celle, que l'on supprime... la suppression est presque toujours radicale...
Ce fût le cas pour l'élimination de résistants, ce fût le cas pour l'élimination de collabos...
Bien sûr des exemples j'en ai connu, dans les deux cas... et je pense que tu accepteras que je t'affirme qu'il n'est pas toujours aisé de les évoquer... même 65 ans après!
Enfin, pour en revenir sur le cas de Georges Mandel, je dirai que, te sachant un fervent "supporter" de François Delpla, je ne suis pas surpris de ta réaction qui ne se présente nullement impertinente, à mes yeux.
Je n'ai pas lu le livre de FD, oeuvre tirée je crois, d'une enquête personnelle, suite aux révélations de Robert Courrier... c'est du sérieux!... mais j'ai quand-même noté de longue date, la forme interrogative du titre, ce qui peut laisser apparaître des doutes... d'ailleurs son analyse a donné lieu à débats... Difficile de trancher... mais en ce qui me concerne, inspiré par une simple logique, je m'en tiens à mon intime conviction.
Cordialement,
Roger (alias Norodom)