Bonjour,
Je deplace ce fil vers "collaboration".
Le sujet n'est evidemment pas a mettre dans "in Memoriam", mais la mort d'un homme, qui qu'il soit, n'a pas sa place au Bar de l'estampille.
COMMUNIQUE DE PRESSE | 3 octobre 2009
Observatoire belge de l'extrême droite | web-journal : RésistanceS (
http://www..resistances.be)
Décès de Jean Vermeire, ancien officier SS belge et dernier chef du rexisme
Selon des informations confidentielles reçues par RésistanceS.be, le web-journal de l'Observatoire belge de l'extrême droite, l'ancien capitaine SS belge, Jean Vermeire, a été incinéré en toute discrétion, en Belgique, ce vendredi 2 octobre, après son décès en Espagne, survenu durant ses vacances annuelles, après un accident cérébral. Il était âgé de 91 ans.
Jean Vermeire a été l'un des derniers bras-droits de Léon Degrelle. Il dirigeait toujours les Bourguignons, une amicale d'anciens combattants SS wallons et bruxellois du front de l'Est. Sa disparition est celle d'un homme qui était resté nostalgique de l'Allemagne nazie et du rexisme.
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Né le 28 septembre 1918, Jean Vermeire, à l'âge de 18 ans, débute une carrière de journaliste et de dessinateur au journal «Le XXe Siècle», une pépinière de nationalistes catholiques belges aux sympathies fascistes. Dirigé par l'abbé l’abbé Norbert Wallez, on y retrouve Léon Degrelle, qui y travaille comme reporter, et un jeune dessinateur, Georges Rémi, qui deviendra célébre sous son nom d'artiste, Hergé. Jean Vermeire adhère au mouvement rexiste de Léon Degrelle avant la Deuxième Guerre mondiale. En août 1941, il s'engage dans la Légion Wallonie (LW), mise sur pied par le chef de Rex, pour partir combattre les Soviétiques sur le front de l'Est aux côtés de l'armée allemande. Promu lieutenant, Vermeire fait très vite partie des proches de Léon Degrelle. En 1943, devenu capitaine SS, il est envoyé à Berlin pour y représenter auprès des autorités allemandes la Division SS «Wallonie», qui avait succédé à la LW. A la Libération, l'officier nazi belge est arrêté et condamné à mort. Mais retrouve la liberté en 1951.
Devenu un industriel dans le secteur de la vente de machines textiles, Jean Vermeire restera politiquement actif dans le cadre d'amicales et d'associations d'anciens combattants belges du front russe. En 1958, il participe à la création de l'Union interprofessionnelle qui se charge de trouver du travail pour les anciens légionnaires dans le besoin. Ensuite, il est l'un des fondateurs de l'Entraide Légionnaire. En 1984, Jean Vermeire rejoint «Les Bourguignons» (nom donné aux combattants wallons sur le front de l'Est). Il prend très vite la direction de cette amicale d'anciens soldats de la Division SS «Wallonie». Le 12 juin 1989, Vermeire organise en Espagne, dans sa villa, une grande cérémonie de retrouvailles entre Léon Degrelle et plus de 150 de «ses» anciens soldats et sous-officiers wallons du front de l'Est. A cette cérémonie, des militants et dirigeants de formations d'extrême droite et néonazies (Parti des forces nouvelles, Front national...) y participent également.
Jean Vermeire restera en contact permanent avec Degrelle, jusqu'au décès de ce dernier, le 31 mars 1994, dans son exil espagnol. Il fut chargé de la dispersion des cendres de Léon Degrelle, dans un lieu resté secret jusqu'à nos jours.
La prochaine rencontre annuelle de l'association les Bourguignons devait avoir lieu en novembre de cette année. Chez les Bourguignons, Jean Vermeire ne faisait cependant pas l'unanimité. Depuis 1995, la majorité des anciens SS wallons toujours actifs font partie du «Dernier carré», une amicale dissidente et concurrente de celle de Vermeire. Le «Dernier carré» regroupe, en famille, chaque année à ses cérémonies entre 100 et 150 personnes pour honorer les combats d'antan de la SS wallonne.
En août 2008, Jean Vermeire avait accordé un entretien à RésistanceS.be. Lors de celui-ci, l'ex-capitaine de la Division SS «Wallonie» avait manifesté son adhésion toujours intacte pour l'Allemagne d'Adolf Hitler et n'exprimait aucun regret pour son passé chez les nazis. Jean Vermeire était resté un partisan inconditionnel de Léon Degrelle. Il avait également gardé des liens fraternels avec des dirigeants du Front national belge, eux aussi connus comme des disciples de Rex.
Avec sa disparition, la page vivante du rexisme est définitivement tournée. Jean Vermeire était en effet le dernier chef encore en vie du mouvement de Léon Degrelle.
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