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Du bolchevisme au fascisme et à la collaboration.

Pétain, Laval, le régime de Vichy et tous ceux qui furent acteurs de cette période sombre de notre histoire. La collaboration, les collaborateurs, la vie quotidienne sous la botte de l'occupant, les privations, le marché noir...
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Du bolchevisme au fascisme et à la collaboration.

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de tietie007  Nouveau message 29 Déc 2008, 19:25

Les transfuges du bolchevisme au fascisme voire au nazisme n'ont pas été marginaux. Evidemment, tout le monde pensera à Jacques Doriot, membre du CC du PCF, qui lutta pour la prise de pouvoir au sein du Parti communiste français, à la fin des années 20, mais à qui on préféra le très discipliné Thorez pour diriger le Parti. Doriot, exclu en 1934, pour avoir eu raison contre le Komintern, fonda le PPF, parti qui se fascisera durant la guerre et prônera une ultra-collaboration avec l'occupant allemand.
Dans cette lignée, Henri Barbé qui fut, lui, secrétaire du PCF de 1929 à 1931, se ralliera au PPF de Doriot, puis, durant la guerre au RNP de Marcel Déat.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Barb%C3%A9

Déat ne fut pas "bolchevique", mais participa à la scission des néo-socialistes, qui frappa la SFIO, avec Adrien Marquet, au début des années 30. Et qui prônera la collaboration avec l'ennemi, durant la guerre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_D%C3%A9at

On peut aussi évoquer d'autres personnalités du PPF, notamment celles de Victor Barthélémy et de Simon Sabiani.
Barthélémy adhérera au PCF en 1926, il travaillera même à Moscou sous les ordres de Palmiro Togliatti ! Il suivra Doriot dans l'aventure du PPF, jusqu'à la fin, et sera un des fondateurs du Front National lepéniste !!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Barth%C3%A9lemy

Parcours identique pour Simon Sabiani, passé au début des années 20 au PCF, grand admirateur de la révolution bolchevique, puis se ralliera, progressivement à un socialisme plus national, suivant l'aventure du PPF, surnommé le Mussolini aux petits pieds ! Son fils s'engagera dans la LVF et mourra sur le Front Russe.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_Sabiani

Marcel Gitton, n°3 du PCF en 1936, créa le Parti Ouvrier et Paysan Français (POPF) après la signature du pacte germano-soviétique en août 1939, qu'il dirigea entre 1940-41, prônat une collaboration avec les allemands. Marcel Gitton est exécuté le 5 septembre 1941 dans une rue des Lilas par le détachement Valmy (sous la direction de Jacques Duclos), groupe d'action sous la direction du Parti communiste visant notamment à exécuter les « traîtres ».

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Gitton

Enfin le destin vraiment singulier et spectaculaire de René Binet. Membre du PCF, exclu en 1935, il se dirigea alors vers le Trotskysme, puisqu'il participe à la création du Parti Communiste Internationaliste en 1936. Arrêté par les allemands en 1940, il se convertit rapidement au fascisme et va même s'engager dans la division SS Charlemagne pour aller combattre sur le Front de l'Est. Après la guerre, il participera à la fondation du Mouvement Social Européen, en 1951, d'obédience fasciste et raciste.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Binet_(activiste)


 

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Re: Du bolchevisme au fascisme et à la collaboration.

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Signal  Nouveau message 29 Déc 2008, 22:33

Tu oublies le plus célèbre d'entre eux, Mussolini, qui dans sa jeunesse était communiste, avant de passer au fascisme après la Première Guerre.
Dans un autre ordre d'idée, Magda Goebbels a eu des sympathies pour les sionistes dans sa jeunesse (vers 19-20 ans si je me souviens bien).
Mais il est vrai que nous sommes ici dans la section occupation/collaboration. Cela dit le sujet est plus vaste et mérite un intérêt approfondi. Merci pour ces intéressants éclairages tietie !

Bonne soirée,

Seb.


 

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Re: Du bolchevisme au fascisme et à la collaboration.

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de tietie007  Nouveau message 29 Déc 2008, 22:39

Signal a écrit:Tu oublies le plus célèbre d'entre eux, Mussolini, qui dans sa jeunesse était communiste, avant de passer au fascisme après la Première Guerre.
Dans un autre ordre d'idée, Magda Goebbels a eu des sympathies pour les sionistes dans sa jeunesse (vers 19-20 ans si je me souviens bien).
Mais il est vrai que nous sommes ici dans la section occupation/collaboration. Cela dit le sujet est plus vaste et mérite un intérêt approfondi. Merci pour ces intéressants éclairages tietie !

Bonne soirée,

Seb.


Mussolini est passé, il est vrai par le parti socialiste italien et avait, selon la légende, le protrait de Lénine dans sa chambre.
Joseph Goebbels, aussi, s'inscrivit dans le courant bolchevique du NSDAP, incarné par les frères Strasser, dont la ligne fut battue lors du Congrès nazi de 1926, à Bamberg, il me semble, je cite de mémoire.


 

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Re: Du bolchevisme au fascisme et à la collaboration.

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 30 Déc 2008, 04:16

Bonjour,
Signal a écrit:Dans un autre ordre d'idée, Magda Goebbels a eu des sympathies pour les sionistes dans sa jeunesse (vers 19-20 ans si je me souviens bien)

"Sympathie pour les sionistes" ?
Magda Goebbels, née Behrend en 1901, est la fille d'Oskar Ritschel, un ingénieur, et d'une employée de maison de ce dernier nommée Behrend.
Son père biologique ne la reconnaît pas, d’où son nom de naissance, mais lui assurera une éducation digne des jeunes filles de bonne famille
de l’époque.
Son premier amour fut Victor Arlosoroff, un jeune juif qui devient plus tard en Palestine une des grandes figures du sionisme avant d'être
assassiné en 1933 dans des circonstances mystérieuses et dont certains (Sans réelles preuves mais avec quelque vraisemblance) avancent que Goebbels en serait l'instigateur.
En 1921, elle epouse le riche industriel Günther Quandt mais le menage va voler en eclat. Ayant entre temps repris sa liaison avec Victor Arlosoroff, Magda menace Günther Quandt de faire des «révélations publiques» propres à gêner considérablement ce capitaine d’industrie et obtient de cette manière une confortable pension alimentaire.
Tout cela est fort loin de sympathies politiques !
Source : Moi :D , Goebbels, archange du mensonge , Histomag'44 de juillet 2007 N°47, P6


 

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Re: Du bolchevisme au fascisme et à la collaboration.

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 30 Déc 2008, 04:25

Bonjour,
tietie007 a écrit:[Joseph Goebbels, aussi, s'inscrivit dans le courant bolchevique du NSDAP, incarné par les frères Strasser, dont la ligne fut battue lors du Congrès nazi de 1926, à Bamberg, il me semble, je cite de mémoire.

Parler de la tendance animee par les Strasser comme d'un courant bolchevique, c'est un peu melanger les torchons sales et les serviettes pas propres, non ?


 

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Re: Du bolchevisme au fascisme et à la collaboration.

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de tietie007  Nouveau message 30 Déc 2008, 08:08

Daniel Laurent a écrit:Bonjour,
tietie007 a écrit:[Joseph Goebbels, aussi, s'inscrivit dans le courant bolchevique du NSDAP, incarné par les frères Strasser, dont la ligne fut battue lors du Congrès nazi de 1926, à Bamberg, il me semble, je cite de mémoire.

Parler de la tendance animee par les Strasser comme d'un courant bolchevique, c'est un peu melanger les torchons sales et les serviettes pas propres, non ?


Pourtant Otto Strasser et son frère, animèrent le courant dit bolchevique. L'itinéraire de Goebbels est à ce niveau, assez intéressant.

A milieu des années 20, celui-ci va adhérer au NSDAP et dans son Journal qu'Hitler représentait le pôle autour duquel tournait toute la pensée Nationale-Socialiste. A partir d'octobre 1925, il devint rédacteur en chef des Lettres National-Socialistes, dont Strasser était le directeur. Il est très vite remarqué pour ses tendances socialistes, il écrivit ainsi, le 7 avril 1925 : "je hais le capitalisme".
Idéologiquement, il se trouvait en fait plus proche des communistes ou du courant appelé "National-Bolchevisme". (Hitler, de Marlis Steinert, Fayard, 1991, page 225)

En fait Hitler s'est trouvé au prise avec ce courant national-bolchevique qu'incarnait La communauté de travail national-socialiste (Nationalsozialistiche Arbeitsgemeinschaft - ASAG), qui s'était formée le 22 novembre 1925, dans le Nord-Ouest, et qui exprimait des points de vue socialistes dans les Lettres National-Socialistes, rédigées par Goebbels sous la supervision de Strasser. En décembre 1925, Strasser avait élaboré un projet de Constitution pour la future allemagne dont les structures économiques devaient être une synthèse entre un syndicalisme inspiré de l'Italie fasciste et un corporatise se voulant plus ou moins "médiéval et anticapitaliste". (op.page 225).

Lors du Congrès de Bamberg, en février 1926, Hitler entouré de sa garde rapprochée se livra à une attaque en règle des positions "gauchistes" et il rejeta le programme de Strasser en sanctifiant celui de 1920. L'ASAG fut battue et ne s'en releva jamais et Goebbels, qui était parti à Bamberg plein de convictions socialistes fut atterré par le discours du Führer qu'il trouva réactionnaire. Hitler avait bien affirmé que "notre tâche est d'anéantir le bolchevisme, car c'est un produit juif. (...) La propriété privée est intangible, même pour les Princes ..."
Mais le divorce entre Joseph et Adolph ne dura pas longtemps et le premier se rallia rapidement au second.
Il faut noter que l'écrasement de l'ASAG, à Bamberg, consacra définitivement Hitler comme le chef incontesté du Parti.


 

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Re: Du bolchevisme au fascisme et à la collaboration.

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de juin1944  Nouveau message 30 Déc 2008, 10:20

Le cas du "grand Jacques" me semble assez particulier : son parcours est celui d'un orateur, d'un tribun. Doriot est un révolutionnaire dans l'âme. Son volte face n'est pas si incompréhensible que cela, pour lui seul comptait le but : s'imposer comme le successeur de Pétain et instaurer un fascisme à la Française. Contrairement à ses homologues collabos qui cherchaient avant tout à sauver les meubles, surtout les leurs, Doriot a rallié la cause nazie non pas par la force des choses mais par conviction. Ni Darnand, ni Deloncle, ni Déat, ni Bucard, ni Laval n'ont aussi clairement exprimé leur soutien total à Hitler. Leur démarche était surtout dictée par un intérêt personnel et à partir de 1944 par la nécessité de sauver ce qui pouvait encore l'être au risque d'entrainer leur chute et leur condamnation en cas de victoire alliée.


 

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Re: Du bolchevisme au fascisme et à la collaboration.

Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Signal  Nouveau message 30 Déc 2008, 11:47

Daniel Laurent a écrit:Bonjour,
Signal a écrit:Dans un autre ordre d'idée, Magda Goebbels a eu des sympathies pour les sionistes dans sa jeunesse (vers 19-20 ans si je me souviens bien)

"Sympathie pour les sionistes" ?
Magda Goebbels, née Behrend en 1901, est la fille d'Oskar Ritschel, un ingénieur, et d'une employée de maison de ce dernier nommée Behrend.
Son père biologique ne la reconnaît pas, d’où son nom de naissance, mais lui assurera une éducation digne des jeunes filles de bonne famille
de l’époque.
Son premier amour fut Victor Arlosoroff, un jeune juif qui devient plus tard en Palestine une des grandes figures du sionisme avant d'être
assassiné en 1933 dans des circonstances mystérieuses et dont certains (Sans réelles preuves mais avec quelque vraisemblance) avancent que Goebbels en serait l'instigateur.
En 1921, elle epouse le riche industriel Günther Quandt mais le menage va voler en eclat. Ayant entre temps repris sa liaison avec Victor Arlosoroff, Magda menace Günther Quandt de faire des «révélations publiques» propres à gêner considérablement ce capitaine d’industrie et obtient de cette manière une confortable pension alimentaire.
Tout cela est fort loin de sympathies politiques !
Source : Moi :D , Goebbels, archange du mensonge , Histomag'44 de juillet 2007 N°47, P6


Ma remarque remonte à assez loin (j'avais lu Les femmes d'Hitler de Guide Knopp il y a quelques années, ça remonte un peu), d'où son manque de précision...
Cependant pour une future nazie plus que fanatique, le fait d'avoir été amoureuse d'un juif sent déjà sacrément le souffre !
Merci pour ces précisions !

Bonne journée,

Seb.


 

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Re: Du bolchevisme au fascisme et à la collaboration.

Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de tietie007  Nouveau message 30 Déc 2008, 14:41

juin1944 a écrit:Le cas du "grand Jacques" me semble assez particulier : son parcours est celui d'un orateur, d'un tribun. Doriot est un révolutionnaire dans l'âme. Son volte face n'est pas si incompréhensible que cela, pour lui seul comptait le but : s'imposer comme le successeur de Pétain et instaurer un fascisme à la Française. Contrairement à ses homologues collabos qui cherchaient avant tout à sauver les meubles, surtout les leurs, Doriot a rallié la cause nazie non pas par la force des choses mais par conviction. Ni Darnand, ni Deloncle, ni Déat, ni Bucard, ni Laval n'ont aussi clairement exprimé leur soutien total à Hitler. Leur démarche était surtout dictée par un intérêt personnel et à partir de 1944 par la nécessité de sauver ce qui pouvait encore l'être au risque d'entrainer leur chute et leur condamnation en cas de victoire alliée.


Jean-Paul Brunet analyse bien les différents époques doriotistes.
- Le moine bolchevique, comme le décrit Barbé, dans les années 20, qui se consacre entièrement à la cause bolchevique, allant jusqu'à travailler dans les hautes sphères du Komintern.
- Le kominternien cynique, à la fin des années 20, lorsqu'il comprend, notamment après sa mission en Chine, que Staline instrumentalise les Partis communistes étrangers à des fins purement intérieures. Doriot comprend aussi que sa personnalité le dessert et que le discipliné Thorez prend le pouvoir au sein du Parti, ce qui, évidemment, provoquera une immense déception.
- La création du PPF, juste après son exclusion du PCF, dans lequel il insufflera une grande énergie, à ses débuts.
- Le Doriot militant va alors disparaître au profit d'un Doriot sybarite, qui va s'adonner à la bonne chère et va courir la gueuse, bref, qui ne donne plus l'exemple. Ce Doriot là, dans un contexte international tendu, va manger à tous les rateliers, recevoir de l'argent italien mais aussi de certains industriels français, provoquant le départ de nombreuses personnalités du PPF, comme De Jouvenel ou Barbé.
- la défaite, mais surtout l'invasion de l'URSS, en 1941, va faire ressurgir le Doriot militant et exalté, qui va se vouer corps et âme à la défaite de l'empire soviétique, contre lequel il a un esprit de revanche insondable !

Du bolchevisme au nazisme, Doriot ne fera, en fait, que reproduire sa soif d'un changement radical sur les décombres d'une Europe démocratiques qu'il détestait !


 

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Re: Du bolchevisme au fascisme et à la collaboration.

Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de lebel  Nouveau message 30 Déc 2008, 21:06

Elle est longue la liste des membres du PC qui rejoindront le PPF , plusieurs seront abattus par le detachement Valmy dont Albert Clement , Redacteur en chef du quotidien " Le Cri du Peuple " , Marcel Gire , Raymond DIrr
Les autres :
Émile Nédelec (aveugle de guerre, président (ou vice-président) de l'Association républicaine des anciens combattants (Arac), candidat du Parti communiste aux municipales à Paris en 1935. Après 1940 : au PPF et au Front franc),
Fernand Soupé (ouvrier, membre du comité central du Parti communiste, maire PCF de Montreuil. Après 1940 : rejoint le PPF en 1941. Il échappe à une exécution par la résistance),
Pierre Célor (membre du bureau politique du Parti communiste à partir de 1928, délégué auprès du Komintern, l’un des quatre dirigeants du PCF en 1929-1930. Exclu du PC en octobre 1932. Après 1940 : adhère en 1941 au RNP, puis au PPF en 1942, membre du bureau politique du PPF).
Pierre Thurotte (conseiller municipal SFIO de Saint-Quentin en 1927-1933, membre suppléant de la CAP du parti socialiste SFIO, délégué national à la propagande du mouvement pacifiste et antifasciste Amsterdam-Pleyel. Après 1940 : membre du bureau politique du PPF, secrétaire national à la propagande).
Vincent (Émile Bougère dit) (collaborateur de L’Humanité. Rallie le PPF et devient chef de son bureau de presse sous l’occupation).
André Dufraisse (membre du Parti communiste, puis du PPF et de la LVF. Après 1945 : cofondateur en 1972 du Front national de Jean-Marie Le Pen, secrétaire national du FN, secrétaire fédéral (1983)8.
Autres personnalités membres du PPF sous l’occupation (La surreprésentation des anciens communistes dans cette liste n'est pas représentative de l'ensemble du PPF).
Edmond Chambon (membre du Parti communiste et secrétaire de la CGTU du Rhône. 1941 : se rallie au PPF).
Raymond Dirr (adjoint au maire PCF de Pierrefitte. Membre du PPF. Tué par la résistance intérieure française en mai 1943).
Lucien Larbaudière (adjoint au maire du parti communiste de Pierrefitte. Membre du PPF).
Marcel Gire (responsable du Secours rouge international, puis candidat du parti communiste à Gannat aux législatives de 1936. Après 1940 : inspecteur régional du PPF. Tué par la résistance communiste en 1944).
Henri Jacob (membre du comité central du Parti communiste, délégué au comité exécutif de l’Internationale communiste. Après 1940 : au RNP en 1941, puis passe au PPF en 1943, rédacteur au « Cri du Peuple »).

Maurice Laporte (1er secrétaire général des Jeunesses communistes en 1920-1923. Quitte le PC en 1925. Devient très anticommuniste dans les années 1930. Après 1940 : collaborateur de la presse doriotiste mais n’aurait pas adhéré au PPF).
Roger Matéo (secrétaire administratif de la section du Parti communiste de Seine-et-Marne. Après 1940 : au PPF).
Oscar Mérieux (premier adjoint au maire du Parti communiste de Stains. Après 1940 : rallie le PPF et collabore au Cri du peuple).
Henri Renaut (Jacob dit) (délégué de l’Internationale communiste. Après 1940 : rejoint le PPF et collabore au « Cri du peuple »).
Ralph Soupault (grand caricaturiste à L’Humanité, puis à l’L'Action française, puis au Courrier royal (rival de l’Action française). Puis membre du PPF. Secrétaire général du PPF de Paris. Aussi à Je suis partout).
Paul Malagutti (Membre des jeunesses PPF de Cannes. Après 1972 : trésorier national adjoint du Front national de Jean-Marie Le Pen.


 

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