Post Numéro: 114 de hilarion 07 Sep 2008, 15:53
Je remonte ce thread des oubliettes car j'ai quasiment terminé le livre de Jean Jacques Monnier. J'y ai trouvé un certain nombre de chose bizarres qui si l'auteur nous relit ne mériteront pas d'attirer son attention
exemple page 68"en novembre 1942, un grand nombre de bretons des FNFL se retrouvent à Alger où ils participent à la prise du pouvoir des alliés au détriment des forces vichystes Connaissant bien l'histoire de la marine française j'ai beaucoup de mal à visualiser le rôle des FNFL dans le débarquement d'Afrique du nord, sachant que pendant toute la guerre y compris quand les forces navales ont de nouveau fusionnée, les unités FNFL ont ét considérées comme des parias. De mémoire, les FNFL ont bénéficié d'un commandement spécifique resté en grande Bretagne.
Quelques commentaires sur le fond de ce livre, personnellement je le trouve dangereux, on a l'impression que sans la Bretagne point de salut point de libération. On peut en effet considérer que la Bretagne a effectivement été une zone de résistance active, mais on peut aussi citer d'autre régions notamment les Alpes (Glières..) où l'envie dans découdre avec l'ennemi a été particulièrement forte.
S'agissant du rôle du PNB dans la guerre, je suis particulièrement prudent sur le sujet puisque le livre de Jean Jacques Monnier voudrait nous laisser croire que les membres du PNB n'etait pas que des collaborateurs, là j'avoue avoir beaucoup de mal vis à vis de cette théorie, car même si cette période était troubles les convictions d'Olier Mordrelle ont toujours été claires vis à vis de l'Allemagne.
Je veux bien croire que des membres du PNB ont retourné leur veste comme beaucoup l'on fait à cette époque mais il n'y a un certain danger à vouloir montrer ce prti comme un vivier de résistants. Effectivement un novice pourrait, compte-tenu du nombre de personnages cités dans le livre, se dire qu'effectivement le parti national Breton pourrait être autre chose qu'un parti de collaboration.
Par ailleurs, il ne faut pas se tromper non plus et ne pas mélanger l'aspect culturel de la Bretagne et la politique, Jean Jacques Monnier fait référence à des cercles celtiques des cercles culturels dont les membres ont été résistants. Par ailleurs vous osez comparez des organes de presses totalement différents Sao Breizh et les publications du parti national breton, à mon sens les convictions des rédacteurs en chef de ces deux revues n'étaient pas les même.
Je ne remets pas en cause les actions qu'on fait ces hommes et ces femmes, mais quand vous parlez ensuite de leur engagement pour la cause bretonne bien des années plus tard dans des mouvements tel qu'EMGAM, l'UDB et j'en passe, là je dis stop vous sortez du contexte de la guerre. Concernant l’abbé Perrot et l’affaire des bagadous Stourm de Landivisiau vos explications me laissent particulièrement perplexes
Personnellement je trouve que la technique de réhabilitation est fine, mais qu’elle ne trompera pas le public car j’affirme, monsieur Monnier que quelque part derrière vos écrits, vous êtes amer que la Bretagne n'ait pas eu son indépendance et que la libération n'ait pas été cette occasion qu'on lui donne cette autonomie et que vous essayez de donner une image positive de certain mouvement Bretons en perte de vitesse.