Milice française : effectifs de la Franc-Garde
Posté: 26 Déc 2007, 17:19
On lit souvent que la Franc-Garde de la Milice française aurait compté jusqu'à douze ou treize mille hommes !
Les chiffres provenant la plupart du temps des résistants et adversaires les plus acharnés de la Milice, il est, en effet, normal que les forces d'un ennemi vaincu soient exagérées et ce d'autant plus qu'il s'agissait d'une guerre civile...
Cependant, tous les chiffres disponibles sont plus ou moins sujets à caution et, des francs-gardes dits "bénévoles" venant parfois s'ajouter aux francs-gardes dits "permanents", il est assez difficile de déterminer l'effectif maximal de la Franc-Garde, c'est-à-dire de la Milice organisée en unités paramilitaires encasernées, créées en juin 1943 et armées progressivement à partir de novembre 1943 (la Franc-Garde n'étant autorisée à puiser dans les stocks de l'armée d'armistice qu'en janvier 1944).
En tout cas, selon le service d'information du Gouvernement provisoire de la France libre (Archives nationales : AN F 1 A 3747), en février 1944, on aurait compté seulement 1687 francs-gardes permanents répartis ainsi :
- 1 cohorte (3 "centaines") à Vichy ;
- 1 "centaine" à Lyon, Marseille et Toulouse ;
- 1 "trentaine" dans chacun des 45 départements de la zone sud (la première étant formée à Lyon, la deuxième à Annecy...).
A noter que la plupart des unités étaient incomplètes (1687 hommes au lieu de 1950). En effet, le recrutement était très difficile et il ne faut pas croire qu'une "trentaine" et une "centaine" comprenaient forcément trente et cent hommes. Par exemple, la "trentaine" d'Annecy, devenue "centaine", ne comptait encore que soixante-dix hommes au printemps 44...
Quoi qu'il en soit, le recrutement des francs-gardes s'avérant extrêmement laborieux, il est fort peu probable que les effectifs de la Franc-Garde aient dépassé les trois mille hommes sur un total de dix mille miliciens vraiment actifs.
N.B. En mars 1944, aux Glières, les francs-gardes, sous le commandement direct de Jean de Vaugelas, le chef de la Franc-Garde, étaient environ sept cents (dont quatre cents "permanents") et, en juin 1944, au Vercors, ils étaient environ cinq cents.
Les chiffres provenant la plupart du temps des résistants et adversaires les plus acharnés de la Milice, il est, en effet, normal que les forces d'un ennemi vaincu soient exagérées et ce d'autant plus qu'il s'agissait d'une guerre civile...
Cependant, tous les chiffres disponibles sont plus ou moins sujets à caution et, des francs-gardes dits "bénévoles" venant parfois s'ajouter aux francs-gardes dits "permanents", il est assez difficile de déterminer l'effectif maximal de la Franc-Garde, c'est-à-dire de la Milice organisée en unités paramilitaires encasernées, créées en juin 1943 et armées progressivement à partir de novembre 1943 (la Franc-Garde n'étant autorisée à puiser dans les stocks de l'armée d'armistice qu'en janvier 1944).
En tout cas, selon le service d'information du Gouvernement provisoire de la France libre (Archives nationales : AN F 1 A 3747), en février 1944, on aurait compté seulement 1687 francs-gardes permanents répartis ainsi :
- 1 cohorte (3 "centaines") à Vichy ;
- 1 "centaine" à Lyon, Marseille et Toulouse ;
- 1 "trentaine" dans chacun des 45 départements de la zone sud (la première étant formée à Lyon, la deuxième à Annecy...).
A noter que la plupart des unités étaient incomplètes (1687 hommes au lieu de 1950). En effet, le recrutement était très difficile et il ne faut pas croire qu'une "trentaine" et une "centaine" comprenaient forcément trente et cent hommes. Par exemple, la "trentaine" d'Annecy, devenue "centaine", ne comptait encore que soixante-dix hommes au printemps 44...
Quoi qu'il en soit, le recrutement des francs-gardes s'avérant extrêmement laborieux, il est fort peu probable que les effectifs de la Franc-Garde aient dépassé les trois mille hommes sur un total de dix mille miliciens vraiment actifs.
N.B. En mars 1944, aux Glières, les francs-gardes, sous le commandement direct de Jean de Vaugelas, le chef de la Franc-Garde, étaient environ sept cents (dont quatre cents "permanents") et, en juin 1944, au Vercors, ils étaient environ cinq cents.