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Nouveau messagePosté: 24 Aoû 2007, 20:53
de Tom
Bilou a d'abord écrit plus haut :

Bonjour Nicolas,
au vu des nombreux posts que vous rédigez il semble que vous maîtrisiez parfaitement certains pans de la SGM, et vos sources semblent vraiment très nombreuses.
Alors satisfaisez ma curiosité (si vous êtes d'accord bien entendu): qui êtes-vous vraiment, que faîtes-vous dans la vie?
N'y voyez aucune curiosité malsaine, simplement j'apprécie vos interventions, c'est tout.


Ainsi, Narduccio, est-ce à Bilou ou à moi que vous adressez votre remarque ?

Cela dit, j'avais sincèrement d'abord songé à envoyer un MP, mais j'ai ensuite pensé qu'après la demande de Bilou et compte tenu du "poids" ("omnipotence et omniscience") de Nicolas sur le forum, la question de savoir qui il était pouvait intéresser l'ensemble des participants, ce dans la mesure où Nicolas a déclaré qu'il "existait" vraiment et qu'il écrivait sous son vrai nom (débat avec Jacques Baynac) !

Bien entendu, je l'ai déjà dit par courtoisie, il est évident que je n'oblige pas Nicolas à répondre et à révéler quoi que ce soit d'indiscret...

N.B. Les deux Nicolas Bernard que j'ai mentionnés plus haut ont, comme moi, leur CV sur le Net.

:cheers:

Nouveau messagePosté: 24 Aoû 2007, 21:01
de Narduccio
J'avais loupe l'intervention de billou plus haut. Habituellement, on considère dans la net-étiquette qu'il est malvenu de demander à quelqu'un de dévoiler son identité. Il est vrai que dans le cas de toi et de Billou, comme c'est pour féliciter la prestation de Nicolas Bernard cela peut s'expliquer. Mais je suis un peu choqué de ce besoin de savoir qui est l'autre, du moins publiquement.

Nouveau messagePosté: 25 Aoû 2007, 09:55
de Tom
D'accord, Narduccio ! :D

Comme Bilou et d'autres sans doute, j'éprouvais simplement le besoin de mieux connaître un Nicolas B. qui, sur pratiquement n'importe quel sujet, développe immédiatement de longues réponses toujours circonstanciées et le plus souvent pertinentes, sans être (de son propre aveu) un historien professionnel...

Avouez que c'est un peu intimidant ! En tout cas, quand Nicolas paraît, presque tous les autres participants disparaissent (excepté parfois l'historien François Delpla...)...

N.B. Bien vu, Nicki, j'apprécie vraiment ce genre d'humour (J'ai vu Tom et j'ai ri) ! ;)

:cheers:

Nouveau messagePosté: 25 Aoû 2007, 16:29
de Nicolas Bernard
Tom a écrit:Avouez que c'est un peu intimidant ! En tout cas, quand Nicolas paraît, presque tous les autres participants disparaissent


Ah, va falloir que je réduise ma présence, alors... :mrgreen:



(excepté parfois l'historien François Delpla...)...


Tenez, j'ai beau être en désaccord avec lui sur certains points, voilà un vrai historien, ce que je ne suis pas. Je suis plutôt du genre "curieux obsessionnel".

Je suis simplement un "jeune avocat", comme on dit de nos jours, et n'officie ni en Belgique (même si j'y ai de très bons amis), ni en Bretagne (d'où je suis originaire). L'Histoire, je suis tombé dedans quand j'étais petit, à cause du visionnage du film La bataille de Midway vers 1983-1984. La séquence de destruction des porte-avions japonais a sans doute réveillé chez moi une sorte de "pulsion de mort" ou a ouvert une porte vers le ça que mon surmoi n'a jamais pu refermer - je m'intéresse aussi à l'histoire de la psychanalyse. ;)

Mais je n'ai pas choisi cette filière d'enseignement. D'une part, à cause du manque de débouchés, d'autre part par souci de cantonner l'Histoire dans le registre du loisir - ou de la passion. Cela dit, tout peut évoluer.

Nouveau messagePosté: 25 Aoû 2007, 17:00
de Francis Deleu
Une petite note pittoresque !

Il y a longtemps déjà, Nicolas Bernard, encore en culottes courtes, sillonnait le web historien à bord d'un bibliobus.
La notoriété aidant, c'est toute une flottille de bibliobus, aménagés selon les circonstances en panzerbibliobus ou sturmpanzerbibliobus, qui terrorisa ou enchanta (c'est selon) le petit monde des internautes passionnés d'Histoire.

Cordialement,
Francis d'une rare audace.

Nouveau messagePosté: 25 Aoû 2007, 18:15
de Nicolas Bernard
:mrgreen:

Mais ce n'était pas il y a si longtemps... ;)

Nouveau messagePosté: 25 Aoû 2007, 19:31
de Tom
Nicolas écrit :
Ah, va falloir que je réduise ma présence, alors...


Pour ma part, n'en faites rien !

Je suis simplement un "jeune avocat", comme on dit de nos jours, et n'officie ni en Belgique (même si j'y ai de très bons amis), ni en Bretagne (d'où je suis originaire). L'Histoire, je suis tombé dedans quand j'étais petit, à cause du visionnage du film La bataille de Midway vers 1983-1984. La séquence de destruction des porte-avions japonais a sans doute réveillé chez moi une sorte de "pulsion de mort" ou a ouvert une porte vers le ça que mon surmoi n'a jamais pu refermer - je m'intéresse aussi à l'histoire de la psychanalyse.


Merci pour ces précisions (quelles sont vos sources ? ;) ).
N.B. J'ai mentionné un de vos homonymes bretons, car il me semblait que vous m'aviez dit être originaire de Bretagne...

Cela dit, quand j'étais moi-même encore en culottes courtes (ou presque, il y a donc des lustres de cela, en 1965 !), j'ai acheté, lu et apprécié Midway, le tournant de la guerre du Pacifique de Thaddeus V. Tuleja ("J'ai lu...", Arthaud, 1961), bouquin que j'ai conservé (avec d'autres de la collection "J'ai lu leur aventure" que j'affectionnais à l'époque)...

Quant au film de guerre qui a marqué ma prime jeunesse et qui a sans doute réveillé chez moi une sorte de "pulsion de mort" ou a ouvert une porte vers le ça que mon surmoi n'a jamais pu refermer, c'est certainement La 317e section de Pierre Schoendoerffer en 1965...

Voilà, personne ne m'a rien demandé, mais je le révèle quand même ! ;)

Au fait, Nicolas, puisque vous êtes avocat, pourquoi ne pas présenter votre vision de l'affaire de Caluire sous la forme d'un nouveau procès (juridiquement fictif, mais historiquement pertinent) fait à René Hardy ?

:cheers:

Nouveau messagePosté: 27 Aoû 2007, 02:23
de Nicolas Bernard
Tom a écrit:Merci pour ces précisions (quelles sont vos sources ? ;) ).


Ian Kershaw, Nicolas Bernard. Autopsy of a Monster, Fox River Library Press, p. 807-823 ; Robert Conquest, La Grande Terreur du Web, éd. Plomb, p. 35-42 ; Marc Ferro, Saddam Hussein/Nicolas Bernard : histoires parallèles, Machette/Pluriel, p. 57 ; Richard Nixon, I didn't kill JFK and never met Nicolas Bernard, Watergate Publishing Group, p. VII (intro) ; Elizabeth Roudinesco, Psychanalyse d'un dictateur en puissance, éd. Payard ; Jacques Baynac, Arrêtez de me faire ch..., tas de gros nazes !, éd. Grassouillet, p. 1707-1709 (tome 1) ; Jean Mabire, Panzerbibliobus au combat !, Presses de la Cité administrative, p. 11-14. ;)



Cela dit, quand j'étais moi-même encore en culottes courtes (ou presque, il y a donc des lustres de cela, en 1965 !), j'ai acheté, lu et apprécié Midway, le tournant de la guerre du Pacifique de Thaddeus V. Tuleja ("J'ai lu...", Arthaud, 1961), bouquin que j'ai conservé (avec d'autres de la collection "J'ai lu leur aventure" que j'affectionnais à l'époque)...


Je connais. J'ai pas mal investi dans cette excellente collection. Que des classiques, pas tous datés d'ailleurs.



Quant au film de guerre qui a marqué ma prime jeunesse et qui a sans doute réveillé chez moi une sorte de "pulsion de mort" ou a ouvert une porte vers le ça que mon surmoi n'a jamais pu refermer, c'est certainement La 317e section de Pierre Schoendoerffer en 1965...


Superbe film, en effet, d'un grand réalisateur. J'apprécie beaucoup sa filmographie.


Au fait, Nicolas, puisque vous êtes avocat, pourquoi ne pas présenter votre vision de l'affaire de Caluire sous la forme d'un nouveau procès (juridiquement fictif, mais historiquement pertinent) fait à René Hardy ?


Pas idiot, en effet... L'avantage serait sans doute une certaine lisibilité de l'affaire, et j'apprécie beaucoup les "films de procès". Cela dit, je me demande si une forme académique ne sera pas préférable, histoire de prévenir toute critique quant à la forme même du bouquin.

Nouveau messagePosté: 27 Aoû 2007, 10:38
de Tom
Nicolas révèle ses sources !
Ian Kershaw, Nicolas Bernard. Autopsy of a Monster, Fox River Library Press, p. 807-823 ; Robert Conquest, La Grande Terreur du Web, éd. Plomb, p. 35-42 ; Marc Ferro, Saddam Hussein/Nicolas Bernard : histoires parallèles, Machette/Pluriel, p. 57 ; Richard Nixon, I didn't kill JFK and never met Nicolas Bernard, Watergate Publishing Group, p. VII (intro) ; Elizabeth Roudinesco, Psychanalyse d'un dictateur en puissance, éd. Payard ; Jacques Baynac, Arrêtez de me faire ch..., tas de gros nazes !, éd. Grassouillet, p. 1707-1709 (tome 1) ; Jean Mabire, Panzerbibliobus au combat !, Presses de la Cité administrative, p. 11-14.


C'est avec plaisir et grand intérêt que je vais dévorer ces ouvrages que j'ai tous rassemblés, excepté le dernier que j'ai commandé à une édition locale (La Rochelle) aux Presses de la Cité de Drieu des petits éditeurs Augustin et Thomas Le Taquin...

Pour ce qui concerne l'affaire de Caluire, vous avez sans doute raison...

:cheers:

Nouveau messagePosté: 27 Aoû 2007, 11:04
de François Delpla
Bonjour à tous


Pour apporter une contribution à ce qui a été dit et fort bien, le gros "chien de ma chienne" que je garde envers Baynac est d'avoir prétendu sur le forum "Livres de guerre" que Lucie Aubrac avait fini par reconnaître, en 1998, l'innocence d'Hardy dans l'affaire de Caluire... après avoir lu la démonstration de cette innocence dans le livre de Baynac sur Moulin paru cette année-là. Quelle caution en effet, messeigneurs, si la chose était exacte !

Or nous avons réussi avec beaucoup de difficulté et avec une coopération moins que minimale de l'intéressé à comprendre que sa source était un extrait unique d'un journal de province, rendant compte non point d'un travail sur Caluire ou d'une déclaration de Lucie au journal mais d'une visite de la résistante dans des établissements scolaires, résumant maladroitement un reportage qui disait clairement le contraire.

D'où deux implications :

-Baynac a tout l'air de prolonger les insinuations de Chauvy contre les Aubrac, sur un mode encore plus allusif permettant d'espérer échapper à toute poursuite (Lucie ne serait pas le traître, du moins ce n'est pas dit; simplement elle aurait accablé un innocent pendant cinquante ans jusqu'à ce que Baynac l'oblige à se dédire);

-Baynac est tellement peu convaincu lui-même de l'innocence d'Hardy qu'il éprouve le besoin de la démontrer par une caution des plus branlantes.