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Une pensée pour les martyrisés de Tulle

Pétain, Laval, le régime de Vichy et tous ceux qui furent acteurs de cette période sombre de notre histoire. La collaboration, les collaborateurs, la vie quotidienne sous la botte de l'occupant, les privations, le marché noir...
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Une pensée pour les martyrisés de Tulle

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Mahfoud06  Nouveau message 09 Juin 2007, 09:53

Tout d'abord veuillez m'excuser d'être très absent du forum en ce moment ,e je revise dur mon bac français maths et svt , ceci est doublé de soucis internet ..ce n'est pas pour autant que je vous ai oublié et que j'ai oublié le 6 Juin...

Aujourd'hui le 9 Juin 2007 , j'avais envie d'évoquer un evenement qui me tenait à coeur , d'un episode tragique de la guerria entre la 2ème division SS Blindée :" Das Reich" et la resistance..n'essayez pas de comprendre pourquoi sinon je devrais vous expliquer pourquoi je veut faire carrière dans l'histoire , je n'es pas mis ce topic pour pour " se rappeller" de cet evenement , mais plutôt comme un :" constat" qu'en plus de 60 ans l'homme n'a pas avancé et des crimes de ce genre ce commettent encore de nos jours et ne cesserons de ce commettre tant qu'il y aura des hommes il y aura la guerre et la barbarie...





Les maquisards décident ainsi d'attaquer le 7 juin 1944 au matin la garnison de Tulle, forte de seulement deux compagnies.




En fin d'après-midi, après négociations avec le préfet, la garnison de Gardes Mobiles et Milice qui supportait difficilement l'attaque subie depuis l'aube, quittait Tulle pour Limoges avec l'accord des partisans, privant ainsi la garnison allemande de sa protection. À la fin de la journée, cette dernière, harcelée, qui était assez dispersée se regroupe en trois lieux : l'École Normale au nord, la Manufacture d'armes et l'école de Pauillac au sud.





Les combats reprennent le 8 au matin, particulièrement contre les assiégés de l'École normale. En fin d'après-midi, des groupes de soldats sortent du bâtiment en feu, contraints de se rendre.

À 21 heures le groupe de reconnaissance de la division SS arrive à la rescousse des assiégés. Pris en défaut de protection, les maquisards surpris décrochent immédiatement, emportant leurs blessés légers et une quinzaine de prisonniers qui seront, à quelques exceptions près, tous exécutés.




Les Waffen-SS de la division Das Reich trouvent, en tas sur la chaussée, les cadavres d'une soixantaine d'Allemands, dont 35 vétérans de la Wehrmacht, le reste étant des membres du service de sécurité.



Certains portaient encore leur masque à gaz en protection contre les grenades lacrymogènes avec lesquelles ils furent enfumés.

Des habitants témoins sont immédiatement interrogés par l'officier de renseignement du régiment. Les Allemands obtiennent la conviction que la plupart des hommes ont été abattus alors qu'ils se rendaient. Ils voient une confirmation avec l'inspection des corps qui atteste qu'ils ont reçu des balles à bout portant, certains étant d'évidence à terre.






Le 9 Juin 1944 , vers 10 heures , un détachement de SS de la division Das Reich dont fesait partie le grenadier SS Elimar Schneider , jeune alsacien incorporé en février 1944 , parcourut la ville de Tulle derrière la pompe à incendie de la municipalité , dont la cloche tintait pour attrouper les gens. A Chaque carrefour , le détachement proclama l'avis suivant :

:" En raison de l'inqualifiable assassinat de 40 soldats allemands commis par des maquisards communistes , les autorités allemandes ont décidé que trois Français paieraient de leur vie pour chaque Allemand tué et cela à titre d'exemple pour toute la France" .

En effet , le matin du 9 Juin les SS avaient commencés à rafler des personnes parmis la population et la decision de faire pendre des hommes avait été prise également ce matin là .

Dès six heures, les troupes allemandes raflent les "hommes valides" (entre 16 et 60 ans) et perquisitionnent les habitations à la recherche d'armes et de matériel de guerre cachés. Environ 2 000 hommes sont ainsi rassemblés dans la Manufacture d'armes. Les procédures policières habituelles (contrôle des documents d'identité, interrogatoire de chaque individu) furent mises en œuvre dans une certaine précipitation par l'officier-interprète du Sipo-SD de Brive, Walter Schmald, en présence du Colonel Bouty, le 'maire' et du chef de cabinet du préfet, Torrès, sous contrainte de cette même clause n° 10 du traité d'Armistice.



Elles résultèrent en la désignation de 120 suspects aux yeux des Allemands de participation à la Résistance, ce sur des indices à valeur problématique tels que : domicile étranger à la ville, anomalie vestimentaire, réponses insatisfaisantes ou comportement 'anormal' lors de l'interrogatoire, convictions communistes connues, réfugié politique, voire carence de personne garante.


Ces 120 hommes (3 fois les 40 morts mutilés) étaient voués à la mort par pendaison, Walter Schmald refusant de les faire fusiller en raison du viol de l'article 23 des Conventions de La Haye .

Les hommes encore détenus dans la Manufacture furent amenés afin qu'ils assistent aux exécutions.

Finalement, la procédure de pendaison aux balcons et réverbères de la ville s'arrêta au chiffre de 99, grâce à l'intervention de Jean Espinasse, l'aumônier du lycée, lui-même pris dans cette rafle, qui avait été admis à prodiguer aux condamnés les réconforts de la religion et recueillir les objets et derniers mots destinés aux leurs.

Les Allemands déclarèrent avoir fait preuve d'indulgence, ce en reconnaissance de l'intervention du préfet et du médecin qui empêcha le meurtre par les maquisards de 25 soldats allemands blessés, en soins dans l'établissement hospitalier, pour laquelle le commandant allemand adressa au préfet un message de reconnaissance :«le commandement allemand tiendra compte de votre intervention dans les représailles inéluctables pour les crimes commis contre nos camarades de la garnison allemande de Tulle, ceci sera compté à l'avantage de la population de Tulle».

Des hommes qu'ils avaient maintenus en détention, les Allemands effectuèrent un second tri, assistés de Miliciens, qui en retint 149 destinés à la déportation au titre de 'complicité avec les francs-tireurs'.

Seuls 48 en reviendront vivants....

La deuxième vague d'hommes qui allaient être pendus avaient la vision des hommes de la première vague decedés quel calvaire ce doit-être...

Dans un sursaut de desperé le preeft dit

:" Ne les pendez pas c'est affreux"

On lui repondit :" Je regrette nous avons pris cette habitude en Russie , nous avons pendus plus de 100 000 hommes à Karkov et à Kiev ce n'est rien pour nous" ..





Source : La Das Reich de Guy Penaud


 

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