Mesure sévère – Le couvre-feu !!

[Dog Red]

L'occupant peut avoir ses raisons sans, évidemment, les expliciter.
La côte est une zone éminemment stratégique, un caractère qui impose ses exigences.

J'ai conservé le souvenir d'un voyage effectué sans doute à la fin de l'été 1941 en zone de routes longeant la mer entre Dinard et Avranches à bord de la Traction 7 cv Citroên "Familiale" Bleue pâle et ailes noires de mon oncle...Il me semble qu'il s'était inquiété lors du franchissement d'un contrôle....nous étions rentrés sur Dinard une ou deux semaines plus tard...j'ai encore quelque photos de ce séjour chez ma marraine et tante de Normandie....Les conditions de déplacement se sont considérablement durcies par la suite....mon oncle devait encore avoir un peu d'essence en réserve au fond du garage et un peu d'huile aussi sans doute........Par la suite,il fera disparaître les roues de sa voiture pour que les Allemands ne la lui confisquent pas en 1944.......

Bonjour,

.Les conditions de déplacement se sont considérablement durcies par la suite.

En particulier les zones interdites côtières seront mises en application fin octobre début novembre 1941.

Un exemple de modification des heures de couvre-feu suite à une action de résistants.

......IL fallait aussi qu'aucune lumière ne filtre de nos fenêtres,de nos habitations sinon :coups de crosses dans la porte et amende...........

Oui, mais, là, c'était avant tout une mesure de défense passive contre les raids aériens.

Dans le noir et le silence de la nuit de nos villes, bourgs, ou villages de nos campagnes, on entendait de loin les patrouilles par le martellement cadencé des ferrures et clous de bottes sur nos pavés.........IL fallait aussi qu'aucune lumière ne filtre de nos fenêtres, de nos habitations sinon :coups de crosses dans la porte et amende...........

Oui Alfred dans les villes mais dans nos campagnes, ils n'intervenaient que sur dénonciation.
Jamais entendu parler ou vu des patrouilles à Vezin le Coquet, c'est bien sûr là une référence

Oui, le couvre feu impliquait aussi l'occultation de toutes lumières la nuit. Une belle peinture bleue recouvrait les vitres des fenêtres de l'école qui ne possédaient pas de volets. Parfois, la nuit quand on gagnait notre abri, la route était un trou noir, mais j'étais brave, j'avais en dessous de moi les épaules de mon père.