dynamo a écrit:alfa1965 a écrit:A mon avis, à cette date, ĺ’armistice était déjà dans la tête de Reynaud et de l’état-major.
le 15 mai, à 7 h 30, le président du Conseil français, Paul Reynaud, appelle à Londres Winston Churchill, il lui dit : « Nous sommes battus, nous avons perdu la bataille… Le front est percé près de Sedan, ils passent en masse avec des chars et des voitures blindées.
Weygand est nommé le 17 mai dans ce contexte.
Bien évidemment l'armistice est dans la tête des décideurs.
Mais quel armistice ?
Celui qui arrange le plus le gouvernement français, c'est à dire un armistice germano-alliés (franco-britannique) ou alors un armistice sollicité par les militaires (se battant en métropole) alors que le gouvernement réfugié en AFN continue la guerre ?
Ni l'un ni l'autre, le rythme imprimé par l'armée allemande fait qu'autant militairement que politiquement la France est en plein naufrage et que le vieillard à la voix chevrotante décide de signer un armistice lourd de conséquences.
Weygand gérera la faillite et essaiera de sauver l'honneur des drapeaux.
La défaite est militaire ou politique, si les politiques n'y croient plus alors que certains militaires veulent organisés une contre attaque massive?
Il faudra revoir peut être l'histoire d'un Gamelin?