Post Numéro: 24 de Loïc Charpentier 26 Nov 2021, 17:39
Déjà, je remercie Didier pour avoir apporter des précisions quant à la gestion allemande du domaine spécifique de nos territoires produisant du cognac et de l'armagnac.
Le jugement d'octobre 1944, vis-à-vis de Heinz Bömers, est justifié par le contexte général de la Libération, mais il est, aussi, sévère, car, s'il y avait bien eu un programme de réquisitions contraintes et systématiques, sur ordre du III. Reich, il semble que ces "Alkoolführer" et "Weinführer" s'étaient efforcés, pour des raisons, certes, souvent, intéressées, de conserver l'intégrité de nos territoires et compétences vinicoles.
Apparemment, ils avaient, tous, une longue ou très longue expérience de négociant, étaient bien au fait de la compliquée "science de la vigne", de la vinification et, dans la mesure du possible, tout en effectuant leur boulot (en s'enrichissant au passage), s'étaient efforcés d'assurer la nécessaire pérennité de notre "précieux domaine vinicole".
On peut, certes, débattre sur leurs motivations personnelles et leur souplesse d'échine par rapport au pouvoir en place, mais, globalement, à la Libération, hormis les problèmes de M.O. (avec 1,7 millions de mâles français cantonnés dans les camps de prisonniers), l'agriculture vinicole française s'en était presque bien sortie, même s'il existait, déjà, bien avant-guerre, à propos des terrains, une lutte "intestine" entre les Grandes Maisons et les petits producteurs.