Dom Alexis Presse, moine cistercien Abbé de Notre Dame de Tamié en Savoie voulant rétablir la stricte observance de la Règle de Saint Benoit fut relevé de sa charge en 1936. Mais auparavant il avait racheté les ruines de l'abbaye de Boquen dans les Côtes-d'Armor pour la relever et y créer un centre spirituel ou l'on pratiquerait les rites en latin et en breton. Il était aussi bien lié aux milieux politiques de la Démocratie Chrétienne qu'aux indépendantistes bretons. Publiquement moins exposé dans son Abbaye retiré que l'Abbé Perrot sa fréquentation des milieux indépendantistes et son attitude ont certainement d'avantage contribué à faire adherer les milieux les plus conservateurs du PNB aux thèses extrèmistes.
C'est Dom Alexis Presse, et non pas l'Abbé Perrot comme il en a été accusé, qui accepta de en 1939 cacher les caisses de tracts et d'armement récupéré auprès de l'Abwher par le groupe Gwznn ha Du de Celestin Lainé. Même si on ne peut affirmer qu'il connaissait le contenu des caisses il a manqué de discernement dans sa consuite en franchissant des interdits que n'a pas fait l'Abbé Perrot. Il "bénira" l'unité de Celestin Lainé lorsqu'elle sera renommé du nom de l'Abbé Perrot,donnant ainsi l'aval à son parcours sanglant. Dom Alexis Presse faisait partie de la liste des prêtre à abattremais il bénéficiera d'appui dans les milieux de la Résistance et ne sera pas inquiété à la Libération.
En 1950 l'Abbaye de Boquen sera rattaché à l'Ordre Cistercien et Alexis Presse récupèrera son titre d'Abbé. Le successeur de Dom Alexis Presse choisira une toute autre voie (L'Abbaye sera dissoute pour s'être transformée en phalanstère d'inspiration Hippie, son Abbé s'étant déclaré Franc-Maçon).
« J’ai quitté Boquen, semble-t-il définitivement, il le fallait pour beaucoup de raisons. Mon remplaçant est bien d’origine bretonne, mais les questions bretonnes n’ont pour lui aucun intérêt, et je ne crois pas qu’il puisse jamais s’y intérésser. Je lui ai recommandé les reliques de notre martyr en partant, cependant je crois qu’il serait prudent de les mettre en lieu sûr, dès que possible, car il y a pas mal de changements, et il y en aura encore"
Les reliques en question, sont celles (au sens civil du terme) de l'Abbé Perrot qui seront finalement remis à la famille Caouissin.
C'est Dom Alexis Presse, et non pas l'Abbé Perrot comme il en a été accusé, qui accepta de en 1939 cacher les caisses de tracts et d'armement récupéré auprès de l'Abwher par le groupe Gwznn ha Du de Celestin Lainé. Même si on ne peut affirmer qu'il connaissait le contenu des caisses il a manqué de discernement dans sa consuite en franchissant des interdits que n'a pas fait l'Abbé Perrot. Il "bénira" l'unité de Celestin Lainé lorsqu'elle sera renommé du nom de l'Abbé Perrot,donnant ainsi l'aval à son parcours sanglant. Dom Alexis Presse faisait partie de la liste des prêtre à abattremais il bénéficiera d'appui dans les milieux de la Résistance et ne sera pas inquiété à la Libération.
En 1950 l'Abbaye de Boquen sera rattaché à l'Ordre Cistercien et Alexis Presse récupèrera son titre d'Abbé. Le successeur de Dom Alexis Presse choisira une toute autre voie (L'Abbaye sera dissoute pour s'être transformée en phalanstère d'inspiration Hippie, son Abbé s'étant déclaré Franc-Maçon).
« J’ai quitté Boquen, semble-t-il définitivement, il le fallait pour beaucoup de raisons. Mon remplaçant est bien d’origine bretonne, mais les questions bretonnes n’ont pour lui aucun intérêt, et je ne crois pas qu’il puisse jamais s’y intérésser. Je lui ai recommandé les reliques de notre martyr en partant, cependant je crois qu’il serait prudent de les mettre en lieu sûr, dès que possible, car il y a pas mal de changements, et il y en aura encore"
Les reliques en question, sont celles (au sens civil du terme) de l'Abbé Perrot qui seront finalement remis à la famille Caouissin.