panzer5 a écrit:On peut supposer que la vie à Rome, Milan, ect était d'une tout autre difficulté.
Effectivement, la vie était différente dans les grnades villes, mais l'état d'esprit me semble cohérent avec les différents témoignages que j'ai lus ou entendus. Ma famille maternelle est originaire de l'Emilie, région plutot rurale à l'époque et aussi plutot rouge. Les expéditions vespérales punitives y étaient monnaie courante. Un mot de travers et le soir l'on voyait débarquer 3 ou 4 types en chemise noire qui allaient vous humilier devant toute votre famille avec leur verre d'huile de ricin. C'est moins méchant que les nazix et leurs camps de concentration. Mais c'est aussi éfficace. Ma mère, mais aussi mes oncles et tantes m'ont souvent raconté la peur qui étreignait toute la famille quand on entendais un moteur dans la nuit.
De plus, dans la région, le front est resté pratiquement stable pendant un moment, et entre les allemands, les fachistes, les résistants et les "américains", c'était un va et vient continuel de gens qui pouvaient vous causer des problèmes. On pouvait se faire tuer si l'on ne donnait pas à l'un de quoi manger et ensuite, les autres venaient demander des comptes et on risquait aussi la mort pour "collaboration avec l'ennemi".