Enrico Cernuschi a écrit:Horreur. Le chianti c'est toscane! Lambrusco de Bologna or rien.
EC
Enrico Cernuschi a écrit:L'ouverture d'un front en Afrique du Nord n'est pas une option en 40 car:
a) Le peuple français dans sa majorité demandait la paix depuis l'invasion de mai 40; l'appel de De Gaulle sur la BBC était une sorte de tragi-comédie qui n'avait été entendue dans les premières semaines que par quelques milliers de Français (3000 tout au plus) sur une population de 40 millions de personnes, soit un pourcentage insignifiant. Les choses ont changé plus tard, mais pas réellement avant l'automne 1943. Nous parlons pourtant des jours, voire des heures de juin 1940. Il n'y avait pas l'ombre d'une chance pour un M. Untel comme le futur Grand Charles d'impressionner qui que ce soit, et encore moins que moins les plus de 20 millions de Français requis pour changer le cap de la politique du pays.
b) [Ici, j'ai eu du mal à traduire à cause de la longueur de la phrase, donc en gros:] La seule alternative logique qu'il restait au jeune général récemment promu et sans appui, premier homme de l'armée, dévoué aux plus illustres Weygand et Gamelin, sans compter le grand respect porté au Maréchal Pétain partout au pays, était Reynaud. Même le Président Lebrun, au 16 juin, avait perdu toute confiance envers le Premier [ministre ?] (qui n'était pas supporté par la totalité de ses ministres et qui commençait à douter - avec raison - de lui-même devant les dimensions de la défaite. Il était un solide économiste, mais pas le leader d'un pays en guerre qui doit faire face au désastre. Sa conduite pendant et après la crise confirme qu'il ne pouvait tout simplement pas la maîtriser - En passant, je crois que même Napoléon n'y serait pas parvenu, c'était pire qu'en avril 1814 et juin 1815).
c) Donc aucun leadership pour un Français combattant en Afrique. Qu'en est-il d'un parti prêt pour cette mission ? Pas un seul parti ne proposa un tel plan; seulement quelques personnes à l'intérieur de ces partis. Ils étaient peu et sans support parlementaire. Vous n'avez qu'à compter les passagers du Massilia et leur rang pour vous assurer que leur influence sur la Chambre atteignait à peine 5% alors que le Sénat brillait par son absence mis à part un seul homme.
Dans ces conditions, seul un putsch pouvait conduire au choix politique de continuer le combat en Afrique.
d) Mais un coup d'état nécessite le support de l'Armée (qui s'opposait depuis le début à cette option), du temps pour planifier et de solides communications de la part des membres du complot. Ces conditions tenaient du rêve en juin 1940. Dans des conditions plus tranquilles, en mars 1940, il aurait été possible de changer Daladier pour Reynaud et d'offrir aux Britanniques une alliance à la vie à la mort en espérant ne pas avoir à faire face réellement à un tel dilemme; en juin 1940, il n'y avait aucune chance de voir un acte aussi sordide se réaliser. La seule façon d'agir, comme l'admit tristement le Président Lebrun dans la nuit du 16 au 17 juin 1940, était d'écouter les recommandations du peuple avant tout et celui-ci demandait la paix en croyant, comme la majorité des Italiens, Américains et autres peuples étrangers en 1940, que la guerre se terminerait sous peu.
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