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Fascistes clandestins sud de l'Italie

Nouveau messagePosté: 01 Juin 2018, 23:57
de alfa1965
Peu de temps avant l'élimination de Mussolini par le vote du Grand Conseil Fasciste du 25 juillet 1943, le duce avait évoqué l'éventualité avec Scorza, le dernier secrétaire-général du PNF, la possibilité de lever une structure militaire pouvant opérer sur le territoire méridional occupé par les alliés en l’occurrence, la Sicile.
Pour mettre sur pied cette structure, Scorza choisit le prince calabrais Valerio Pignatelli della Cerchiara. Celui-ci, officier de cavalerie durant la guerre italo-turque, capitaine des Ardit durant la Grande guerre, combattant en Ethiopie puis en Espagne, avait été à plusieurs reprises chassé du parti.
L'unité est appelée Guardia ai Labari (garde à l’étendard).
Après le retour de Mussolini et la création de la RSI, ce dernier refuse que ces hommes participent à une guerre civile dans le sud à l'instar de ce qu'il se passe dans le nord. Des réseaux d'information sont créés pour informer la RSI des mouvements militaires alliés. Des journaux clandestins fascistes circulent un peu partout dans le sud de l'Italie et en Sicile.
En Sicile, certains fascistes se joignirent à l'armée indépendantiste sicilienne (EVIS, esercito volontario per l'indipendenza della Sicilia ) -on y retrouve le fameux bandit sicilien Salvatore Giuliano- pour attaquer les représentants de l'Etat italien que pour diverses raisons étaient détestés par les uns (trahison royale) ou les autres (visées séparatistes). Des manifestations sont organisées pour protester contre la pénurie alimentaire dont les approvisionnement sont gérés par la Mafia de retour dans les bagages US.
A Comiso, toujours en Sicile, le 11 janvier 1945, une révolte chasse les Anglais et les soldats italiens qui reprennent la ville en perdant 17 militaires (19 pour les rebelles). Il est possible que des nageurs-parachutistes de la Decima Mas aient participé à la rébellion.