Bonjour,
Quelques avis sur la bataille du Monte Cassino extrait de ce site:
http://users.skynet.be/grandes_batailles/pages/356.html"Un souci de publicité, plutôt que des motifs militaires, avait dicté sa décision au général Clark."
Général Alexander, commandant en chef allié en Italie
"Pour moi, le bombardement du monastère fut une erreur. Cela n'a fait que rendre notre tâche plus difficile, plus coûteuse en termes d'hommes, de matériel et de temps."
Lt-Gén Mark Clark, 5ème armée U.S.
"Mais qu'est-ce que nous fichons sur cette colline, entourés par la destruction et le chaos, à devenir à moitié fous ? Pour quoi ou contre quoi est-ce que nous combattons ? Nous voilà en train d'applaudir à la destruction de l'un des grands monuments de la Chrétienté."
Douglas Lyne, 57ème régiment de la Royal Artillery
"Si Clark avait davantage tenu compte des avis, les sauvages batailles de Cassino n'auraient probablement jamais eu lieu et la vénérable demeure de saint Benoît n'aurait pas été touchée."
Rudolf Böhmler, 1ère Division allemande de Parachutistes
"Le déluge d'obus fut un enfer. A vingt ans, impossible d'analyser ses sentiments. On vous disait sans cesse qu'il fallait combattre pour son pays. Tu parles ! On se battait pour survivre. Quand quelqu'un était tué, on se disait : "Ce n'est pas moi !". Celui qui racontait qu'il n'avait pas la trouille était un menteur - on avait peur, tout le temps !".
Robert Frettlohr, 1ère Division allemande de Parachutistes, à propos du bombardement de l'abbaye du mont Cassin, 15 février 1944
"La cote 593 a été prise le 18 mai vers 7H00. Une heure plus tard, j'ai été envoyé en patrouille avec 13 hommes. Nous sommes montés vers les ruines. Il devait être 9H30 quand nous avons pénétré dans les ruines de l'abbaye. J'avais avec moi un Silésien qui parlait très bien allemand. Je lui ai dit de crier que nous n'avions l'intention de tuer personne. Le chef des Allemands, un élève-officier, est sorti. Il nous a demandé une demi-heure pour avoir le temps de se préparer à la captivité dans la dignité. Une minute avant l'échéance, il est venu vers moi et m'a dit qu'il était l'heure d'y aller. Avec six ou sept hommes, nous sommes descendus dans la crypte de saint Benoît. Il y avait là trois types blessés. Dans leurs yeux, la peur. Par le truchement de mon Silésien, je leur dis de ne pas s'inquiéter, qu'il ne leur arriverait rien. Nous avons hissé notre drapeau vers 10 heures du matin. Après tous ces combats, tous ces mois, le monastère a été pris."
Lieutenant Kazimeircz Gurbiel, 3ème Division (polonaise) de Fusiliers des Carpates
A+,
Pierre