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Les débuts de la guerre du désert

De l'assaut sur Dakar à la bataille d'El Alamein, les combats en Méditerranée. Opération Torch et la suite logique avec le débarquement en Sicile et les affrontements dans la péninsule italienne. Anzio, Monte Cassino, le Garigliano...
MODÉRATEURS : Gherla,alfa1965

Les débuts de la guerre du désert

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Igor  Nouveau message 31 Mai 2004, 17:12

LE CONTEXTE :

Le 11 juin 1940 l’Italie déclare la guerre à la France et à la Grande-Bretagne. Lorsque le gouvernement français signe l’armistice le 22 juin, Londres se retrouve seule face aux forces de l’Axe. Mussolini pense alors pouvoir battre rapidement les Britanniques, il concentre donc ses forces en Libye afin d’envahir l’Egypte. Au début du mois de juillet le maréchal Graziani, un vétéran des campagnes coloniales, devient gouverneur de Libye. Il reçoit l’ordre de Rome de passer à l’offensive dès le 15 juillet. Mais cette attaque est retardée de deux mois car la concentration des troupes demande des délais importants. En fait Graziani est parfaitement conscient des faiblesses de son armée, et c’est à contre-cœur qu’il déclenche les hostilités. Jusque là des escarmouches avaient eu lieu de part et d’autre de la frontière.



FORCES EN PRESENCE :

- Forces italiennes :
On a la Ve Armée en Tripolitaine et la Xe en Cyrénaïque, ce qui représente 14 divisions d’infanterie (dont 2 libyennes). C’est la Xe Armée qui doit attaquer l’Egypte, elle dispose pour cela de 5 DI et d’un groupement blindé, soit 80 000 hommes et 120 chars. Ces chiffres peuvent sembler impressionnants, mais en fait les forces italiennes souffrent de plusieurs points faibles. Tout d’abord la motorisation des troupes est très insuffisante, ce qui fait que la grande majorité des Italiens doit se déplacer à pied. Ensuite l’armement lourd manque cruellement, ainsi il n’y a pas de canons anti-aériens, et seulement 16 pièces antichars par division ( contre 48 chez les Britanniques). Les soldats transalpins manquent cruellement de mines, à tel point que la nuit des patrouilles doivent aller dérober des mines anglaises. Enfin les blindés sont peu efficaces, que ce soit pour les 70 chars moyens M11/39 de 11 tonnes, que pour les 50 tankettes L3 de 3 tonnes. Le blindage n’est pas assez épais, et le canon pas assez puissant pour résister face aux chars britanniques. Il n’y a que sur le plan aérien que les Italiens ont la supériorité.

- Forces britanniques :
Elles sont peu importantes numériquement et forment l’« armée du Nil », commandée par le général Henry Wilson. Celle-ci comprend 1 division blindée renforcée par 2 bataillons de chars lourds, 1 brigade motorisée et 1 division d’infanterie. Au total 36 000 hommes et 220 chars. Inférieures au niveau des effectifs, ces troupes sont supérieures en ce qui concerne la mobilité, la qualité et la quantité de l’armement. Les chars britanniques surclassent complètement les blindés italiens, grâce aux Matilda, Cruiser et Crusader de la 7e DB.



L’OFFENSIVE ITALIENNE :

Le 11 septembre 1940, les troupes italiennes commandées par la général Mario Berti envahissent l’Egypte. En 6 jours elles réussissent à avancer sur 80 kilomètres. Cela leur a coûté 120 tués et 410 blessés, tandis que les Britanniques ont à déplorer la perte de 50 morts et 123 blessés. La prise de Solloum a notamment été difficile pour les Italiens, puisqu’un premier assaut le 12 septembre cause 85 morts et 150 blessés dans les rangs du 141e RI. La ville est finalement occupée le 15. Plusieurs combats aériens ont également eu lieu, opposant les Fiat CR-42 aux Gloster Gladiator de la RAF.
Le 16 septembre la Xe Armée arrive à Sidi-Barrani, tandis que les Britanniques se replient à Mersa Matrouh à 130 kilomètres à l’intérieur des terres. L’offensive s’arrête alors car les Italiens ont allongé leurs lignes de ravitaillement ; de plus Graziani craint que la Royal Navy ne bombarde le flanc gauche de ses troupes. D'autre part il attend les 1 000 chars que lui a promis le maréchal Badoglio. En fait ils ne seront jamais envoyés. Durant cette attente les Italiens en profitent pour prolonger en Egypte la via Balbia, de plus une conduite est construite pour le ravitaillement en eau. Sur ordre de Graziani le général Berti répartit ses forces dans des camps retranchés, disposés en arc de cercles. Un premier échelon, étendu sur 35 km, comprend 2 divisions libyennes et le groupement blindé ( commandé par le général Pietro Maletti). A 20 km en arrière la division fasciste « 3 Janvier » est placée en réserve à Sidi-Barrani. Enfin à 30 km on trouve le second échelon avec 2 divisions. En fait ce dispositif est trop allongé pour réagir rapidement à une attaque blindée. De plus les Italiens manquent toujours de canons anti-chars et de mines.
De leur côté les Britanniques en profitent pour se renforcer, essentiellement en chars et en véhicules. Durant trois mois une guerre de position va les opposer aux Italiens. Une guerre faite de raids et de coups de main. Le général Graziani va y perdre 3 500 hommes...

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Je posterai la suite dans quelques jours. D'autre part, il faut savoir que les souces divergent en ce qui concerne les chiffres, notamment le début des opérations et les effectifs.
Dernière édition par Igor le 07 Fév 2005, 19:02, édité 1 fois.


 

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Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Igor  Nouveau message 16 Juin 2004, 11:28

Avec un peu de retard, suite et fin de l'article:


LA CONTRE-OFFENSIVE BRITANNIQUE :

Durant le mois de novembre, le général Wavell et son adjoint le général O’Connor élaborent un plan pour chasser les Italiens d’Egypte. Grâce à des patrouilles et à une reconnaissance aérienne, ils décident d’attaquer à Sidi-Barrani, ce qui permettrait de tomber sur les arrières du premier échelon des troupes italiennes. Ils disposent pour cela de 36 000 hommes qui forment le XIIIe corps, avec la 7e DB, la 6e DI australienne et la 4e DI hindoue. De leur côté, les Italiens ont 80 000 hommes, toujours faiblement armés et avec seulement 22 chars M11/39. Alors qu’en face la 7e DB aligne 275 blindés ( soit 10 pour 1). Du 6 au 9 décembre, la 4e DIH et la 7e DB parcourent 120 kilomètres afin de se placer en position. Leur mouvement a été repéré par le colonel Vittorio Revettra qui commande l’aviation de chasse italienne. Il prévient immédiatement le maréchal Graziani, mais celui-ci ne juge pas utile d’en informer les commandants d’unité.
Le 9 décembre à 7h15 les Britanniques lancent donc l’opération Compass. Ils attaquent d’abord Nibeiwa où se trouve le groupement blindé du général Maletti. La surprise est complète et le combat inégal. Le général italien est tué aux cours des affrontements. A 9 heures tout est fini et Nibeiwa est tombé. Les 1ère et 2ème division libyenne sont à leur tour anéanties les 3 jours suivants. Au soir du 11 décembre le premier échelon italien n’existe plus. Le même jour Graziani ordonne aux troupes du second échelon de se replier vers Solloum. La division « Cyrene » parvient à se dégager sans trop de dégâts, mais l’autre unité, la division « Catanzaro », est surprise en plein mouvement par la 7e DB et subit de très lourdes pertes. De son côté la division fasciste « 3 Janvier », après avoir subi un bombardement naval, se retire à son tour après avoir du sacrifier plusieurs bataillons. Le 13 décembre, en 5 jours de combat, les Italiens ont perdu plusieurs grandes unités et 38 000 hommes mis hors de combat.
Le lendemain les troupes britanniques franchissent la frontière libyenne et encerclent la place forte de Bardia, avec la 7e DB et la 6e DI australienne. La position est défendue par le XXIIIe corps d’armée du général Annibale Bergonzoli. Il dispose de 45 000 hommes, de 430 canons périmés et de 128 tankettes L3. Il faut y ajouter une ceinture fortifiée composée de barbelés, casemates et mines. Le 3 janvier 1941 les Britanniques passent à l’attaque, précédés par un bombardement aérien. A midi les positions sont enfoncées sur 11 kilomètres de large et 3 kilomètres de long. A cela s’ajoute un bombardement naval ( avec notamment 3 cuirassés). La situation devient vite désespérée pour les Italiens. Le 5 janvier au soir, Bardia est tombée et 40 000 hommes se sont rendus. Une nouvelle étape commence.



L’ INVASION DE LA CYRENAIQUE :

La stratégie du général O’Connor est la suivante : rattraper les Italiens qui se replient en catastrophe vers la Tripolitaine à l’est. Ils ont enfin reçu des renforts avec l’arrivée de la brigade blindée du général Babini, composée de 70 chars M13/40. Un premier combat l’oppose le 24 janvier à la 7ème DB qui aligne 80 Crusader. Malgré la supériorité britannique, Babini et ses hommes parviennent à échapper à l’encerclement, après avoir perdu 9 blindés ( contre 6 pour l’ennemi). O’Connor est furieux et il ordonne à la 7ème DB de foncer dans le désert afin de couper la retraite aux Italiens, qui eux utilisent la route côtière. Le 5 février à midi, après avoir parcouru 240 kilomètres, les 130 blindés arrivent à Beda-Fomm avant les Italiens. Ces derniers apparaissent le même jour une demi-heure plus tard. Le piège a donc parfaitement fonctionné. Bien que surpris, les soldats du Duce tentent de forcer le passage le lendemain. Les blindés de Babini passent à l’attaque mais échouent malgré de durs combats ; 53 sont détruits en deux jours ce qui fait que la brigade est quasiment anéantie.
De son côté la 6ème DI australienne n’est pas restée inactive. Le 24 janvier elle attaque la position de Derna. Elle presse ensuite les Italiens en retraite vers Beda-Fomm. Avant cela elle doit s’emparer de la ville de Benghazi. Celle-ci est défendue par deux bataillons parachutistes, qui doivent donc faire face à une division entière. Ces deux unités d’élite doivent couvrir la retraite de la Xème Armée. Le colonel Freri décide alors de mettre au point une nouvelle tactique. En première ligne les paras sont placés dans des trous individuels, tandis que cent mètres en arrière des pièces antichars sont camouflées. Les paras doivent donc laisser passer les chars d’accompagnement et s’en prendre à l’infanterie qui les suit. Cette tactique fonctionne à merveille. En effet lors du premier assaut le 6 février 18 chars sont détruits et 215 Australiens sont tués ou blessés. La seconde attaque est de nouveau un échec avec 13 autres blindés mis hors de combat. Durant deux jours 1 600 Italiens tiennent tête à 13 000 Australiens. Les deux bataillons paras ont lutté jusqu’au bout et sont quasiment anéantis.



BILAN :

La résistance italienne a cessé en Cyrénaïque lorsque les Britanniques arrivent à El Agheila le 9 février 1941. En deux mois les troupes de O’Connor ont parcouru 850 km, fait 130 000 prisonniers, capturé ou détruit 400 chars et 900 véhicules. La Xème Armée italienne est anéantie, bien que les soldats transalpins se soient battus avec bravoure et courage. Mais à cause d’un armement désuet et d’un manque de mobilité, ils n’ont pu faire face aux forces mécanisées britanniques. Néanmoins des combats ont toujours lieu dans le sud de la Cyrénaïque, à l’oasis de Djaraboub. La garnison italienne comprend 1 300 Sahariani, des troupes méharistes. Elles réussissent pendant 3 mois à repousser les attaques des 10 000 hommes d’une brigade. Commandés par le lieutenant-colonel Castagna, bien équipés en armement lourd, les Italiens opposent une résistance acharnée. Ils font face à de nombreux assauts et à plusieurs raids de la RAF. Ils ne se rendent que le 20 mars 1941 après épuisement total des vivres, de l’eau et des munitions. Quatre-cent Sahariani ont été tués tandis que les survivants ont droit aux honneurs de la guerre.
A la mi-février le rapport de forces commence à s’inverser. En effet les troupes britanniques doivent s’arrêter car leurs lignes de communication sont très allongées. La 7ème DB ne compte plus que 60 chars sur 275 au départ. D’autre part le 14 février des renforts débarquent à Tripoli : la division blindée « Ariete » et la division motorisée « Trieste », ainsi que le général Rommel qui arrive avec la 15ème Panzerdivision et la 5ème division légère. Enfin à la suite de l’invasion de la Grèce, Churchill décide de retirer 2 divisions de Libye. La contre-offensive de l’Axe est lancée le 24 mars …

source: LORMIER Dominique, Les guerres de Mussolini, Grancher
Dictionnaire de la SGM, article de P. Gourmen


 

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Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de hilarion  Nouveau message 16 Juin 2004, 18:09

excellent Igor
Au fait cela fait parti de ton mémoire :lol: ?


 

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Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Witt  Nouveau message 17 Juin 2004, 11:08

lut tout le monde :D heu j'ai pas tout lu mais c'est très intéressant :D
ce que j'ai du mal à comprendre, c'est pourquoi toutes cette énergie à se battre pour du désert??? les Italiens ont déclenchés les hostilités juste en croyant pourvoir écrasé les anglais et obtenir un peu de prestige??

:wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Origfild  Nouveau message 17 Juin 2004, 11:12

Non pas uniquement. En même temps que de conquérir du prestige, de nouveaux territoire et de finir d'écraser les anglais ils voulaient continuer jusqu'au moyen orient avec les puits de pétrole à la clef, et en même temps s'ouvrir un nouveau front en Russie par le Caucase pour submerger Staline. Malheureusment, ca ne s'est pas passé comme ca.... :lol: :lol:


 

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Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Igor  Nouveau message 17 Juin 2004, 11:47

En fait il faut resituer cela dans le cadre de la "guerre parallèle" menée par Mussolini. Dès que Hitler obtenait un nouveau succès, le Duce essayait d'en faire autant afin de ne pas être dépassé. Ainsi pour répondre à l'Anschluss en 1938, Mussolini décide de mettre la main sur l'Albanie. Et quand les Allemands entrent en guerre contres les Franco-Britanniques en septembre 1939, les Italiens en font de même en juin 1940.
Le problème, c'est que l'armée italienne n'était pas à la hauteur des ambitions de son chef. D'où les échecs contre la France, la Grande-Bretagne et la Grèce.


 

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Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de Witt  Nouveau message 17 Juin 2004, 11:47

heu l'Italie a vraiment été consideré comme un allié par les nazis ou plutot comme un gros boulet qui combattait avec eux...???lol :roll:


 

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Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Jason Mills  Nouveau message 17 Juin 2004, 17:20

Et quand les Allemands entrent en guerre contres les Franco-Britanniques en septembre 1939, les Italiens en font de même en juin 1940.


Quoique les italiens avaient peur des allemands pour moi.
Quand Hitler a ordonné d'attaquer la France.
Mussolini a demander à maintes reprise de faire de même et Hitler lui disait toujours d'attendre.


 

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Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 18 Juin 2004, 07:13

L'Italie était bien considérée comme une alliée par les Allemands, et au début, Mussolini était même en quelque sorte l'idole de Hitler. Le Führer a cependant souvent mis le Duce au courant de ses plans après le début de l'exécution de ceux-ci. Le dictateur italien a donc décidé de jouer le même tour au chancelier allemand et est allé se fendre la poire en Grèce car ses troupes n'avaient pas les mêmes motivations que les troupes germaines, ni la même qualité de matériel de guerre.

Il est trop facile de ridiculiser les Italiens dans ce conflit, mais tout comme les Français, ils ont fait ce qu'ils ont pu avec les chefs qu'ils avaient. Et attention, je ne compare pas les deux pays au niveau de la justesse de la cause ! Les pays agresseurs attirent toujours moins ma sympathie que les agressés !


 

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Division Ariette

Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de Lee Enfield  Nouveau message 07 Fév 2005, 14:44

Bonjour,

Pourriez-vous me dire quand la division Ariette arrive en Afrique du Nord ?

Car je crois qu'elle était équipée de chars moyens M 13/40, char qui à l'époque (me semble-t-il) est supérieur, en puissance de feu aux chars Britanniques (47mm contre 2 livres (40 mm)) et équivalent en blindage.

Supérieur aux Cruisers Marck IV (bld : 6 à 38 mm ; C : 2 livres), aux A9 (bld : 6 à 14 mm ; C : 2 livres), Crusader Mk I (bld : 7 à 40 mm ; C : 2 livres)
Excepté aux chars d'infanteries supérieur en blindage (A 12 Matilda II. Bld : 14 à 78 mm) mais avec toujours ce pauvre 2 livres, avec uniquement des obus antichars (le 47 italien pouvait tirer des obus HE) et une vitesse très lente (environ 20 km/h.

D'où venait donc la médiocrité de cette division Ariette ?

Les M 13/40 étaient-ils peu nombreux ? (plus de M 11/39 et L3/33 que de M 13/40)
Etait-elle mal commandé ?
A-t-elle était engagé tardivement, une fois que les BD Britanniques aient été de meilleurs chars (équipé de 6 livres, comme les Crusaders Mk III ?

Cordialement,
Lee Enfield
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