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De Fort-Lamy à Tunis

De l'assaut sur Dakar à la bataille d'El Alamein, les combats en Méditerranée. Opération Torch et la suite logique avec le débarquement en Sicile et les affrontements dans la péninsule italienne. Anzio, Monte Cassino, le Garigliano...
MODÉRATEURS : Gherla,alfa1965

De Fort-Lamy à Tunis

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Utaha_Beach  Nouveau message 03 Avr 2004, 11:48

Pendant que les Britanniques se préparent à intervenir en Grèce, où la menace d’invasion allemande se précise, les Forces Françaises Libres, commandées par Leclerc, se mettent à la rude école du désert. Leurs première expéditions contre les Italiens, puis leurs engagements contre Rommel les mèneront un jour, d’un élan irrésistible, jusqu’à Strasbourg, que leur chef s’est juré de libérer!

Les Allemands voyaient d’un très mauvais œil le ralliement de l’Afrique-Equatoriale française aux Forces française libres. Sur le plan stratégique, on comprend aisément les raisons de ce mécontentement: soit que l’aérodrome de Fort-Lamy représente un maillon essentiel sur la route de Takoradi, qui permet de faire passer des avions au Moyen-Orient, soit que le territoire du Tchad fût une base de départ pour opérer contre les forces italiennes de Libye.

A la commission allemande d’armistice, à Wiesbaden, le général von Stulpnagel avait proféré des menaces précises à l’adresse de la délégation française pour le cas où le gouvernement du général Pétain ne se monterait pas capable de ramener les territoires dissidents sous sa coupe. Le succès de la défense de Dakar met un temps ces exigences en sommeil, mais la question ne reviens à l’ordre du jour d’une façon plus ,pressante le jour où le Gabon passa, le 11 novembre 1940, sous le contrôle de la France libre grâce au colonel Leclerc. Dès ce jour, le gouvernement de Vichy subit des pressions allemandes pour intervenir contre le Tchad afin de conserver ce territoire sous sa juridiction. Et c’était justement le moment où Leclerc se préparait à y prendre le commandement des troupes qu’il allait quelques mois plus tard, conduire à Koufra.

Le 29 novembre 1940, Laval, Darlan, Huntziger reçurent l’ordre de mener des opérations militaires contre les ports méditerranéens anglais. Le général Weygand profita du repoussement des opérations par Vichy pour entrer en contact avec les français passé en France Libre. Leclerc accepta une entrevue avec le capitaine Dio, qui avait participé aux opérations du Gabon et le colonel Garnier, chargé par Weygand, de rencontrer son égal en Afrique. La conférence se montra décevante car Dio voulait voir des informations pour Vichy sur les colonies lui obéissant encore. Garnier, lui, dressa un bilan comme quoi Vichy ne pourra envoyer des troupes pour le Tchad avant un an. Après l’avancé et la prise de la prise de la Tripolitaine, les Britanniques s’arrêtent à Benghazi. A ce moment là, l’importance de Koufra dans le conflit tient à la fois de sa proximité de la frontière soudano-égyptienne, à la base de départ de l’oasis qui permettrait de mener un assaut contre le Tchad et pour les Italiens, l’utilisation de l’excellente piste d’aviation pour des liaisons entre la Tripolitaine et l’Éthiopie. Ces derniers ont ainsi fortifiés leurs positions et surtout l’aérodrome. Le 26 décembre 1940, les Alliés avancent vers Koufra avec l’aide des Français libres du Tchad puis à Kayoubé, ils se joignent à l’équipe française du colonel d’Ordonano, avec le capitaine Massu, de la garnison de Zouar et le lieutenant de la légion Egenspillier, de Fort-Lamy. Puis ils partent pour le terrain d’aviation de Mourzouk où d’Ornano fut tuer d’une balle à la gorge par un Italien. Affecté par cette perte et part la sûreté d’un défense acharné du fort de la ville. Les Alliés retournent sur la route du Tchad ou ils ravagent les avant-postes qu’y se trouvent sur leur route (Traghen, Oum-er-Raneb, El-Gatroun) puis ils se dirigent sur Zouar où se joignent à la colonne un régiment de tirailleurs sénégalais qui sera plus tard, l’un des fondements de la future 2ème DB en mars 1943. Mais à ce moment là, les Italiens se croient en sécurité à Koufra surtout avec leur avant-poste d’El-Tadj avec ses 400 hommes en permanence en alerte. Leclerc avec une centaines d’hommes et deux cents indigènes transportés par 50 camions s’apprêtent à franchir les Bourkou (des monts réputés infranchissables) et le désert Djourab et ses tempêtes de sables. L’objectif de Leclerc est de réunir le matériel laissé par les Italiens qui croient a une démilitarisation des armées française sur ordre de Vichy. Les Anglais aident le colonne Leclerc en envoyant deux patrouilles du Long Range Desert Group comme éclaireurs. Le 31 décembre au djebel Chérif, qui se trouve à 100 km d’El-Djof. Après l’attaque de l’avant-garde britannique par des troupes italiennes, l’effet de surprise n’est plus assuré de plus que les membres de lAfrikakorps se sont repliés sur la base. Le colonel français envoie fixe une tête de pont près d’El-Djof où environ 80 combattants sont déposés par camion. Repérés et attaqués par un « Ghibli », une partie se réfugie sur l’avant-poste désert car les Italiens se sont retranchés sur le fort d’El-Tadj, et une autre foncent sur le terrain d’aviation où ils livrent combat toute la nuit. A l’aube, les camions se replient, harcelés par l’aviation italienne. Avec les renseignements obtenus, Leclerc dirige une attaque sur le fort nord de la forteresse. Après une furtive attaque de résistances les troupes de l’Axe se replient sur une oasis près d’El-Djof. Mais il faut encore prendre la base principale. Un bombardement avec l’unique canon de 75 empoté par les français fait beaucoup de dégâts. Le 1er mars, la garnison se rend au forces françaises. Bilan: 53 mitrailleuses, et 4 canons ainsi que plus de 360 soldats sont fait prisonniers. Le 2 mars, un pavillon français flotte sur Koufra, interdisant l’accès aux troupes de l’Axe.

Après l’éclatante victoire des FFL à Koufra, Leclerc ordonne un retrait de ses troupes sur Fort-Lamy, en passant par Faya pour renouveler ses troupes et surtout pour préparer l’attaque du Fezzan (région du sud-est de la Libye). Mais cette offensive ambitieuse dans l’axe Zouar-Sebha-Tripoli ne peut être possible qu’avec une jonction qu’un autre corps armé se battant dans la région; la VIIIème armée. C’est donc seulement par la prise des Cyrénaïque et l’entrée en Tripolitaine des britanniques que cette attaque peut être déclenchée. Mais à partir du printemps, cette opération n’est pas possible, du manque de matériel et de troupes. Leclerc consacre le printemps, l’été et l’automne 1941 aux multiples préparatifs de l’expédition. Il crée entre autre deux compagnies de découvertes (éclaireurs) et de combats, équipé de camions armés qui formeront l’ossature de la colonne, précédent l’infanterie et les canons.

L’offensive britannique commence le 18 novembre; pousse sur Benghazi, après avoir rompu l’encerclement de Tobrouk. Leclerc quitte ainsi Fort-Lamy et commence à avancer sur Zouar. Mais le 21 janvier 1942, Rommel passe à l’offensive et contrait les anglais à battre en retraite sur Gazala et Bir Hakeim et parallèlement, il oblige ainsi les français à reculer au Tchad. Cependant, le colonel Leclerc a horreur de rester inactif et envoie un message au britanniques comme quoi il va passer à l’action, sous forme de va-et-vient en Libye mais tous en frappant fort pour détourner les Allemands et les Italiens. Mais cela entraîne une limitation de véhicules qui seront équipés du stricte minimum.(les ordres de cette opération sont signés « général Leclerc » qui a pris les galons à un officier italien) La colonne comprendre donc quatre patrouilles, contenant dix voitures de « découverte et de combat », suivis par un groupe d’attaque commandé par le commandant Dio, puis par un détachement de soutien sous les ordres du comandant Hous. Tous ces éléments partent pour Zouar entre le 17 et le 22 février. La patrouille A (capitaine Geoffroy) marche sur Sebha, les détachements B et C, sur Ouaou-el-Kébir et Oum-el-Anareb. La patrouille D servira de soutien en cas de problème.

Hous arrive le premier devant son objectif, dans l’après-midi du 28. Il s’empare facilement du poste, gardé par un officier italien et vingt africains. Le 1er mars, la patrouille Geoffroy contourne Sebha et capture deux camions se trouvant sur sa nouvelle position. Mais attaqué par la « Sahariana »(troupe spéciale italienne), il doivent se replier. Les patrouilles B et C met le feu au poste de T’Messa et le jour suivant, prend celui d’Ouaou-el-Kébir. Quand à la compagnie de Dio avec laquelle marche Leclerc, elle attaque l’imposante forteresse de Tédjédé et après un court combat, l’occupant se retire. Les italiens paniquent. Le 3 mars, leur aviation réplique plus durement et les messages interceptés annonces une arrivée de renforts. Les français sont épuisés matériellement et physiquement. Ils battent en retraite sur le Tchad. Pour retenir les italiens, Leclerc ordonne au commandant Massu de main-

Tenir la position de Ouigh-el-Kébir durant 24 heures; il la tiendra 48 heures. Le 14 mars, toutes les troupes se trouvent à Zouar.

Le 23 octobre 1942, la VIII ème armée dégage El-Alamein et permet ainsi de repenser à une rencontre des armées françaises et anglaises à Tripoli. Le 16 novembre, le général Leclerc s’entretient avec un envoyé du commandant Alexander pour décider de quand aura lieu l’offensive. Alexander fait aussi savoir à son homologue français qu’il le préviendra huit jours à l’avance à partir du moment où il devra avancé sur Ouigh-el-Kébir. Avec toutes ses troupes réunies; Leclerc va au total lancé dans les pleines arides du Fezzan 3300 combattants, dont 555 européens et 350 véhicules. Le soutien aérien sera organisé par le groupe « Bretagne » disposant de 18 avions. Les départs s’échelonnent entre le 16 et le 24 décembre, car les températures sont plus douces en hiver pour les combattants.

Les avances sont rapides et le 22 décembre, Ouigh-el-Kébir est occupé et sert de base d’opération. Leclerc a ordonné une avance rapide sans se soucier des divers résistances pour faire tomber rapidement le Fezzan. Aussi lorsque le 26, Dio se heurte à un dure résistance à Gatroun, il se lance sur Oum-el-Araneb à 150 kilomètres.

Le 28, il affronte la « Sahariana ». Le 31 décembre, Leclerc rejoint Dio près de la ville dont le siège vient juste de commencer. Le 4 janvier, un sous-officier arborant le drapeau blanc, explique que la garnison désire ce rendre mais stipule bien qu’il ne se rendront pas aux tirailleurs sénégalais (qu’ils considèrent comme des monstres). Après de longues décision, la garnison décide de continuer le combat. Mais deux heures plus tard, il se rendent. Avec la capitulation de la forteresse, les évènements se précipitent. Delange est envoyé par Leclerc pour prendre Sebha, la capitale du Fezzan et il laisse dans le même temps le soin à une brigade de nomades méhariens de prendre Gatroun. Le 6 janvier, Gatroun capitule avec comme butin 7 officiers, 170 hommes et 10 canons. Un autre détachement motorisé par pour Brack, qu’il prend sans difficultés. La base de Mourzouk au sud-est, a été abandonnée par la garnison et prise par les FFL. Le 12 janvier, Delange arrive à Sebha dont l’aérodrome a été détruit par « Bretagne », détruisant en partis l’aviation militaire du Fezzan. Perchée sur une colline au milieu du désert, elle paraît redoutable avec son fossé anti-chars, ses 3 lignes de barbelés, ses 12 canons, ses 18 chars et ses nids de mitrailleuses et aurait posée des problèmes au lieutenant-colonel Delange si seulement elle n’avait pas été abandonnée le jour avant l’arrivée des français.

Ce soir-là, le général Leclerc lance son communiqué n°15:
« La conquête du Fezzan est terminée. Les troupes du colonel Ingold ont occupées Mourzouk, capitale religieuse du Fezzan, et Sebha, son centre militaire » Et le communiqué n°16 indique le butin de cette campagne:
«700 prisonniers, 40 canons, 18 chars.» 

Le 27 janvier, Leclerc reçoit un télégraphe de Alexander qui lui demande d’avancer sur Mizda (à 200 kilomètres au sud de Tripoli) pour faciliter l’avance des britanniques.

Le 19, Dio part avec ses troupes pour la villen et après la difficile traversée de la chaîne montagneuse de Hamada-el-Hombre, il tombe le 21 sur des troupes italiennes sur le versant gneuse de Hamada-el-Hombre, il tombe le 21 sur des troupes italiennes sur le versant opposé de la chaîne. La surprise est des deux côtés. Les salves de balles partent de toutes part. Après un combat confus, les italiens partent car ils ont peur de renforts. Dio s’installe sans résistance à Mizda. Sur ces évènements, Rommel évacue Tripoli pour se replier sur la ligne Mareth.

Le 23 janvier 1943, le colonel pousse deux pelotons de soldats jusqu’au village de Garian. Le surlendemain, il repart pour Tripoli, que les anglais viennent de libérée. Le 25, les premières troupes françaises traversent la ville devant les regards ébahis des habitants italiens. Mais ils ne font que traverser la ville et partent vers la mer, car c’est la première chose que veulent voir les africains. Le général Ingold écrit:
« Ce qu’ils veulent voir, c’est la mer! La mer qui, là-bas frappe du même rythme les côtes de Provence! Elle leur apparaît soudain, au débouché du château de Tripoli, toute bleue, d’un bleu violent, comme à Canne et à Nice! » A 16 heures, une surprise attend les FFL, un avion dépose un homme qui n’est pas inconnu aux hommes: le général Leclerc! Celui embrasse ses officiers avec le sourire aux lèvres et les félicite de ces simples mots: « Bravo messieurs ». A Tripoli, un autre rendez-vous attend les FFL; les retrouvailles avec la 1 ère division française libre commandée par Larminat et Koening qui se sont battus aux côtés de la VIIIème armée. Enfin, le 26 janvier, c’est le rendez-vous entre Leclerc et Montgomery au PC de ce dernier, orné du portrait de Rommel. Le commandant anglais expose son plan. C’est l’attaque de la ligne Mareth pour pouvoir ensuite envahir la Tunisie. Sa stratégie est simple: la VIIIème armée attaque la ligne Mareth de front tandis que la 2ème DB assure les flancs sur les massifs des Matmata. Le général Leclerc obtient alors une aide incroyable pour lui; on lui donne 16 canons anti-chars, un élément du génie, des vêtements chauds et des pneumatiques. Et enfin, le 2 février, le général rencontre son homologue, le général Delay, commandant le front est-saharien des Territoires algériens du Sud, à Ghadamès. Il devienne ensemble la « Force L ». Elle dirige enfin vers la frontière tunisienne et s’arrête à Nalout le 19. Le lendemain, il passe la frontière et font marche sur leur objectif; Ksar-Rhilane. Le 23, Leclerc s’installe à ce poste et organisant une défense en arc de cercle, avec de multiples avant-postes pour prévoir toutes attaques. Montgomery lui envoie un télégraphe qui lui signale qu’une division blindée légère va l’attaquer le lendemain et il lui donne l’ordre de ce replier. Le général refuse et décide de maintenir la position et d’attendre les chars. Les pronostics de « Monty » étaient justes et les français demandent aux anglais l’appui maximal de la Desert Air Force. Le jour se lève et déjà les avant-postes signalent des blindés. Les avions décollent et martèlent les troupes ennemis appuyés par les attaquants au sol, qui dès qu’ils ont frappés, se replient et recommencent. Ainsi se déroule l’attaque. Finalement, à 18 heures, fatigués et réduits à presque rien, les Allemands battent en retraite. La 2ème DB ayant ainsi permis une diversion, qui enfonça la ligne au nord du massif du Matmata, et accompagné du corps néo-zélandais du général Freyberg, commence à avancer vers le sud, sur la ligne Mareth pour prendre les forces de l’Axe à revers car les britanniques peinent depuis le début des combats. Mais ils sont stoppés par la ligne d’El-Hamma. Les britanniques comprennent que la percée se fera au nord. Ils envoient là-bas 300 chars et forcent le 29 mars. Et à 13 heures, les FFL pénètrent dans Gabès, la première ville française libérée. Après la défaite sur la ligne d’El-Hamma, Rommel a eu le temps de se replier sur une autre ligne. Mais celle-ci est aussi percée et impose aux allemands un retrait important sur Sfax, Sousse, Kairouan, … toutes prises. Le dernier bastion allemand est Tunis. Les forces anglo-franco-américaines se lancent à l’assaut. Les forces ayant été sérieusement diminuées à cause des innombrables champs de mines, les Alliés ne sont pas sur. Mais le défense acharnée des allemands pour le dernier bout de terrain qui leur reste est honorable. Mais finalement, la ville tombe ainsi que toute la Tunisie, interdisant ainsi à l’Axe l’accès à la mer méditerranée.


 

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Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Jacques Ghémard  Nouveau message 20 Juin 2004, 21:56

les Forces Françaises Libres, commandées par Leclerc


Il y a une virgule de trop dans ce bout de phrase. Les FFL ne sont pas commandés par Leclerc, il n'en commande qu'une toute petite proportion. Le gros morceau des FFL au combat s'appelle la 1er DFL et elle est commandée par de Larminat, Koenig n'en commandant qu'une partie, la 1er Brigade.


 

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Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Alain Le Floch  Nouveau message 18 Sep 2004, 17:07

Il n'y a jamais eu de 2ème DB en Tunisie !!! la 2ème DB n'a été formée qu'en NOVEMBRE 43 au Maroc. En revanche la 1ère Compagnie de chars de la France Libre a été rattachée aux forces de Leclerc en Tunisie.


 

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