pierma a écrit:Il me semble qu'en Normandie l'attaque au raz de l'eau sur les bunkers a eu un certain effet, au moins sur 3 plages. Et puis du côté anglais, ce sont pour une part les Typhons lance-roquettes qui ont fait le job ?
Les embrasures des casemates d'artillerie avaient été progressivement équipées de "rideaux anti-roquettes" (sortes de cotes de maille) efficaces.
On peut encore en voir au Domaine de Raversijde en Belgique.
pierma a écrit:Il n'y a qu'à Omaha que cette attaque n'a pratiquement pas eu d'effet : les chasseurs bombardiers n'ont pas attaqué assez bas - de crainte de toucher les péniches , il me semble - alors qu'il fallait littéralement "se coller au sable".
Les bombardiers (lourds et moyens) avaient lâché leurs bombes un poil trop tard.
Nous en avions débattu en son temps.
Le but des bombardements était au moins aussi psychologique que matériel.
Choquer l'adversaire et donner un peu de baume au coeur de la première vague d'assaut.