Dans la continuité du fil ouvert à l'occasion du 75e anniversaire du Débarquement de Provence, il y a les importantes opérations de libération des ports.
Comme Cherbourg dans le Cotentin, la capture rapide des ports est indispensable au déploiement de la logistique américaine afin d'alimenter l'offensive par la vallée du Rhône.
La capture des ports (objectif prioritaire) et le nettoyage du littoral échoient à l'armée française pendant que les Américains posent les bases de l'exploitation vers le nord (objectif secondaire).
Comme à Cherbourg, les Allemands improvisent une défense de circonstance des ports mais avec moins de moyens qu'en Normandie.
Toulon : 9 bataillons issus de la 242.ID renforcés par des personnels peu entraînés au combat (5.5000 hommes de la Luftwaffe, 2.800 hommes de la Kriegsmarine et du personnel administratif pour environ 1.700 hommes) ;
Marseille : 8 bataillons (dont 2 d'Osttruppen) issus de la 244.ID renforcés par environ 15.000 de faible valeur combative.
L'artillerie (environ 200 pièces pour chaque place) est hétéroclite (pièces de prise), mal approvisionnée et pas forcément utilisable contre une attaque venue par la terre.