L'aigle et le léopard les liaisons dangereuses entre l'Angleterre et le IIIe Reich

chez Perrin pour mars 2023

sur l'un de ces trois grands vainqueurs de 1945 qui n'ont jamais collaboré avec les nazis selon leurs histoires officielles


L'aigle et le léopard
les liaisons dangereuses entre l'Angleterre et le IIIe Reich


Les "cousins germains".
Après la chute de la France, en juin 1940, l'Angleterre a bien failli faire la paix avec le IIIe Reich et accepter le partage du monde qu'Hitler lui proposait depuis son arrivée au pouvoir. Nul doute qu'alors l'issue de la guerre eût été tout autre.
En parvenant, sur le fil, à faire échouer ce plan, Churchill n'a pas seulement triomphé des anciens partisans de l' "apaisement", regroupés derrière son prédécesseur Neville Chamberlain, l'homme des accords de Munich. Les forces qu'il a vaincues in extremis s'activaient depuis deux décennies, tantôt dans l'ombre, tantôt au grand jour, pour répudier l'ancienne "Entente cordiale" entre Londres et Paris au profit d'un accord géopolitique global avec l'Allemagne : à cette dernière, la direction politique du continent, assortie d'une intégration économique et financière poussée avec le monde anglo-saxon ; à l'Empire britannique, un leadership écrasant sur le commerce mondial.
Ce rêve n'a pas seulement été poursuivi par de nombreuses figures de l'aristocratie britannique, sans parler d'une partie de la famille régnante, fidèle à ses origines allemandes – à commencer par le roi Édouard VIII, authentiquement nazi. Largement partagé, il avait pour chef de file le gouverneur de la Banque d'Angleterre en personne, Montagu Norman, et ses adeptes se recrutaient dans tous les secteurs de l'opinion, syndicats compris.
Quant à Hitler lui-même, c'est peu dire que sa fascination pour l'Angleterre était inséparable de sa doctrine raciste. Cette dernière fut forgée au contact d'un idéologue britannique, Houston Stewart Chamberlain, considéré par les nazis comme leur second "prophète".
Écrite d'une plume alerte et riche de nombreuses révélations, voici l'histoire inédite et prenante de ces liaisons dangereuses qui faillirent changer la face du monde et perdurèrent jusqu'à la chute du IIIe Reich.

[NIALA]

Sujet intéressant, assez occulté dans l'histoire officielle, tout au moins à peine effleuré.

Alain

[Prosper Vandenbroucke]

Sujet épineux mais très intéressant:
https://www.histoire-pour-tous.fr/dossi ... uelle.html

Les services de renseignements américains savaient qui était la maitresse d'Edouard VIII,ils avaient son nom de code dans les services Allemands depuis l'époque où elle avait vécu comme prostituée en Chine......Un" gros "lot"....enfin elle avait des "spécialités" prisées de Tonton Edouard ,selon la rumeur. Le FBI qui à l'époque devait s'occuper de ces petites histoires avait prévenu Mary, atterrée mais qui n'y pouvait rien.......L'an dernier,j'ai vu de vieilles bandes de films d'actualités britanniques des années35 ou 34 dans lesquelles on voit tonton Edouard enseigner à Lisbeth comment bien faire le salut Nazi.....C'est sûr,comme il le disait à Adolphe,il n'y avait pas chez lui un seul atome qui n'était pas germain.....

Il faudra tout de même vérifier si cet ouvrage repose sur l’exploitation de sources nouvelles ou recycle les anciennes !
JD

L'an dernier,j'ai vu de vieilles bandes de films d'actualités britanniques des années35 ou 34 dans lesquelles on voit tonton Edouard enseigner à Lisbeth comment bien faire le salut Nazi.....

Je suis effaré de lire une chose pareille !

L'Angleterre de 1935 était décidément bien anesthésiée !

ma foi...

https://39-45.org/viewtopic.php?p=735169

la légende de la Grande Bretagne - forcément dans le camp du bien et naturellement vaccinée contre la tentation allemande - a été largement mise à mal par l'historiographie britannique - et ce depuis fort longtemps
(...)
les sympathies pour ne pas dire plus d'une part de l'establishment britannique envers l'Allemagne et l'idéologie fasciste ou nazie ont été largement étudiées
l'attitude des Anglais pendant la Seconde Guerre Mondiale procéde d'un récit répété, magnifié (parfois déformé) enjolivé avec le temps
longtemps les Anglais ont été réticents à s'engager dans un conflit avec l'Allemagne nazie avec laquelle sympathisaient nombre de leurs élites
la société britannique ne peut être considérée comme une entité unique, tournée vers la lutte, sans doutes, sans convictions, sans soucis idéologiques...En vérité beaucoup admiraient le Maréchal «vainqueur de Verdun» et appréciaient modérement le général de Gaulle* coupable, selon certains, de trahison envers son pays voire d'être un potentiel dictateur

le philonazi Roi Edouard VIII qui déclare à l'ambassadeur d'Allemagne je veux croire que jamais nous ne ferons une guerre mais, si cela devait arriver, il faut que nous soyons dans le camp vainqueur, ce sera le camp allemand et non pas français

peu aprés, aux funérailles de l'ambassadeur organisées comme celles d'un chef d'état (cercueil recouvert du drapeau nazi transporté sur longe d'artillerie) accompagné d'une musique et garde d'honneur des propres Grenadiers Guards (!) des milliers de britanniques le bras tendu lui rendent hommage dans l'avenue la plus prestigieuse de Londres que l'auteur qualifie de scène renversante d'une parade nazie dans le centre de Londres

*le même de Gaulle qui avait noté en juin 1940 à son arrivée en Angleterre que se chuchotait une liste de politiques , èvêques, et autres gens d'affaires qui s'entendraient pour assurer l'administration du pays sous la coupe de leurs cousins germains une fois le premier fritz débarqué à Douvres

et aussi

Nazi Spies and Collaborators in Britain, 1939-1945
https://www.pen-and-sword.co.uk/Nazi-Sp ... ck/p/22581
La véritable étendue de l'activité des agents secrets nazis en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale a reçu peu d'attention. Cela est dû en grande partie à la nature hautement classifiée du sujet. Ce livre fascinant utilise des documents récemment publiés pour explorer comment les agents allemands ont pénétré nos frontières et explique les méthodes de recrutement des agents.

Certains espions ont été arrêtés et remis au MI5 pour interrogatoire. Plusieurs ont été transformés et sont devenus des agents de «double croix», tandis que d'autres ont été jugés et exécutés ou incarcérés au Camp 020 et dans d'autres installations. Il y avait aussi ceux qui sont venus et sont partis sans être détectés et n'ont été révélés qu'après la saisie des archives nazies.

L'histoire, cependant, ne s'arrête pas là. Alors que les autorités britanniques exhortaient le public à se méfier des espions et que des affiches avertissaient que "les paroles imprudentes coûtent des vies",
l'existence réelle de collaborateurs nazis en Grande-Bretagne a été minimisée. La découverte par l'auteur Neil R Storey des "listes noires" du MI5 et des groupes de sécurité régionaux de ceux considérés comme "susceptibles d'aider l'ennemi" en cas d'invasion révèle le climat de peur ainsi que les identités et les études de cas de collaborateurs nazis présumés dans principales zones d'invasion.

Ce livre est un exposé captivant de la menace très réelle posée par les agents infiltrés et les collaborateurs nazis en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Beating the Nazi Invader
Hitler’s Spies, Saboteurs and Secrets in Britain 1940
Beating the Nazi Invader est une exploration révélatrice et troublante de l'histoire plus sombre des nazis, des espions et des saboteurs de la « cinquième colonne » en Grande-Bretagne et des vastes contre-mesures top secrètes prises avant et pendant la véritable menace d'invasion en 1940.

Les recherches de l'auteur décrivent l'organisation du parti nazi en Grande-Bretagne et révèlent l'existence du siège de la Gestapo dans le centre de Londres. Le lecteur obtient un aperçu saisissant des agents nazis et des cellules terroristes, de la branche spéciale et des équipes du MI5 qui les ont chassés et ont enquêté sur des meurtres qui auraient été commis par des agents du Troisième Reich sur le sol britannique.

En accédant à une foule de dossiers récemment déclassifiés, le livre explore les mesures hautement classifiées prises pour la protection de la famille royale, des trésors nationaux et des réserves d'or. Le gouvernement britannique a fait de vastes plans pour la continuation du gouvernement en cas d'invasion, y compris la création de commissaires régionaux tout-puissants, de «listes noires» de collaborateurs présumés et d'une organisation de résistance britannique. Nous apprenons également les propres mesures d'occupation des nazis pour suborner la population et la tristement célèbre Sonderfahndungsliste G.B, la "liste spéciale des personnes recherchées" nazie.

Le résultat est un aperçu fascinant des mesures et des actions prises pour s'assurer que la Grande-Bretagne ne succombe pas à la plus grave menace d'invasion et d'occupation ennemie depuis des siècles.

Il n'est pas inintéressant de noter que les sympathies nazies, à distinguer d'orientation politique très à droite, nationalistes, conservatrices mais non-nazies, ont pu séduire une part non négligeable de la classe dirigeante britannique. Inversement, on peine à trouver l'équivalent en France. D'où aussi, à Bordeaux, la quasi-certitude, fin juin 1940, d'un arrangement anglo-germanique.
Facile, 80 ans plus tard, de dauber sur les erreurs et "trahisons" de Vichy ...
Et une fois de plus, on peut saluer la position marginale de CHURCHILL.
Je n'ai aucune illusion sur la possibilité d'accéder aux (bonnes) archives de Kew, si du moins elles n'ont pas été détruites. Mais j'attends de consulter l'index des sources consultées par Eric BRANCA !
JD

Le premier livre exact sur le Haltbefehl depuis la Ruse nazie... qu'il cite abondamment. J'en causerai bientôt sur le fil ad hoc.

Mais je ne suis qu'au début de la lecture.

[alfa1965]

Il existait un club très sélect de la haute bourgeoise et l’aristocratie britannique qui recevait Ribbentrop alors qu'il était ambassadeur auprès de la Cour de Saint James, le Cliveden Set, j’ai dû en parler ici
https://39-45.org/viewtopic.php?f=42&t= ... t=Cliveden