Histoire d'une falsification Vichy et la Shoah dans l'Histoire officielle et le discours commémorat

Que voilà un titre et point de vue intéressant, enfin
entre des Historiens plus préoccupés de politique, de Zemmour et passages TV obsessionnels sur la vilaine extrême drôôââte-les heures sombres-le retour de la bête blabla et des élites aux multiples déclarations politiciennes politiquement correctes (korrect?) présidentielles et autres qui ne se démarquent d'une très grande complaisance vis-à-vis de la Grande Absente Germanique où l'occupation allemande est réduite à un simple entre-soi franco-français thermal

Jean-Marc Berlière le grand Historien de la police siffle la fin de la récréation, du moins on peut l'espérer sans y croire...

La commémoration du 80ème anniversaire de la « rafle du vel d’hiv » le 17 juillet 2022, a donné lieu à un exemple édifiant d’instrumentalisation politique de l’histoire.

Devant le flot d’approximations hasardeuses, d’affirmations erronées, d’élisions proférés jusqu’au plus haut niveau de l’État, cet usage de l’histoire à des fins idéologiques, cet oubli des règles élémentaires de la recherche historique, ce naufrage de l’histoire scientifique et critique, les auteurs de cet ouvrage, venus d’horizons différents, mais épris d’un même souci de rigueur, ont souhaité redonner sa complexité à une question qu’on ne saurait réduire à une initiative purement vichyste, au point d’effacer les circonstances - la défaite, l’armistice, l’occupation- et le rôle essentiel de l’occupant nazi quasiment absent des discours officiels.
Cette culpabilisation, ces dérapages des discours commémoratifs s’inscrivent dans une dérive idéologique suscitée par quelques historiens et largement relayée dans les media grand public, dérive qu’il convient également de mettre en lumière et d’analyser.


Agrégé d’histoire, docteur en histoire contemporaine, ancien professeur à l’IEP de Grenoble et à l’Université de Bourgogne, Jean-Marc Berlière est le principal historien de la police en France. Il a publié de nombreux ouvrages dont récemment Police des temps noirs (Perrin, 2018) et Ainsi finissent les salauds (Tallandier, 2018).

Effectivement, ce livre va nous changer des courbettes et autres actes de contrition dont on nous abreuve habituellement.
Par ailleurs, aux côté de Jean-Marc BERLIERE, je tiens à souligner l'apport de mes amis René et Emmanuel dans cette aventure indispensable à la manifestation sinon de la vérité, du moins du déroulement des faits !
JD

[frontovik 14]

Ouais... On va encore nous sortir que ce sont les Allemands qui ont tout fait, déguisés en policiers français sans doute? Les nationalistes au petit pied vont se réjouir, les autres sans doute beaucoup moins.
Les éditions de l'artilleur... sans être forcément malhonnêtes elles sont quand même un peu curieuses.

Ouais... On va encore nous sortir que ce sont les Allemands qui ont tout fait, déguisés en policiers français sans doute? Les nationalistes au petit pied vont se réjouir, les autres sans doute beaucoup moins.

Il faut être très prudent quand on commence à dénoncer "la doxa" ou "l'histoire officielle". ça peut être un très bon moyen de faire revenir le loup à la bergerie.
Reste donc à voir si cet ouvrage prône une thèse ou fait réellement de l'analyse historique sur l'évolution de l'image de Vichy concernant la Shoah.

non non les Allemands n'y sont pour rien, que des passants et des touristes, rappelons-nous, nos grands présidents historiens l'ont répété "Pas un seul allemand", "la France, la France la France"
les nationalistes aux petites pieds j'en sais rien mais on pourra compter sur les gardes rouges gardiens du temple à la grande gueule et mémoire hémiplégique plus préoccupés de politique actuelle de Zemmour de Marine Le Pen qu'autre chose, à commencer par faire vraiment leur boulot par exemple

Si le but final est de charger untel, et ses "supporters" actuels, et disculper untel, et ses "supporters" actuels, franchement à mes yeux ça n'a pas grand intérêt.

https://venividisensivvs.wordpress.com/ ... -troublee/
Laurent Joly a déjà souligné comment, notamment dans les discours d’Emmanuel Macron sur la rafle du Vel’ d’Hiv’, en ne retenant que le rôle de la France et en oubliant presque les Allemands, on crée un discours effectivement « repentant », apportant ainsi de l’eau au moulin de ceux qui souhaiteraient que l’on n’en parle pas du tout. De la sorte, les faiblesses du discours mémoriel nourrissent ensuite les contre-discours en leur permettant de sortir des sphères marginales où ils devraient être cantonnés. Il en va ainsi, très nettement, du « tabou des 75% » : en l’ignorant, tant dans les programmes scolaires que dans les discours mémoriels, en ne traitant pas des conditions de la survie des juifs, en laissant de côté ce chiffre pourtant nettement établi, on laisse libre cours aux négationnistes pour y aller de leur explication. De ce point de vue, le travail de Semelin est essentiel pour démontrer, nettement et clairement, que si 75 % des juifs de France ont survécu, ce fut malgré Pétain et Laval, et non grâce à eux.

https://www.herodote.net/Pourquoi_les_t ... 03-572.php
Confortée par le livre de Paxton, cette image glauque de la France sous l’Occupation va imprégner dès lors toute la filmographie française, jusque-là plutôt centrée sur la France résistante. Elle va conduire aussi à la déclaration du président Jacques Chirac du 16 juillet 1995, deux mois après son élection, lors de la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv des 16 et 17 juillet 1942 : « Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français… » Jusque-là, rien à dire, il s’agit d’un fait objectif.

Et puis, il y a la phrase malheureuse qui est la seule que l’on va en définitive retenir de ce discours plutôt bien enlevé dans l’ensemble : « La France, patrie des Lumières et des Droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux. »

Robert Badinter, l’ancien garde des sceaux de François Mitterrand, interrogé par Jacques Semelin le 28 avril 2021, s’en indigne : « Le discours de Chirac est plein d’émotion, littérairement accompli, nommant avec des mots forts la souffrance des Juifs, leur persécution et leur déportation. Mais sur le plan juridique et politique, il ne résiste pas à l’analyse ». Il y manque deux mots : « de Vichy », car c’est de « la France de Vichy » qu’il eut fallu parler et non de la France tout court car celle-là, dans les villages et les villes, protégeait tant bien que mal les juifs ; c’était aussi bien évidemment celle-là qui à Londres et Bir Hakeim, menait le combat contre le Mal.

Christine Albanel, qui a rédigé le discours et sera plus tard ministre de la Culture de Nicolas Sarkozy, est interrogée à son tour par Jacques Semelin : « Tout discours a ses règles d’écriture. Il aurait été plus exact de parler du gouvernement de Vichy, admet-elle. Mais comme ce mot Vichy revenait souvent dans le texte, j’ai voulu éviter une nouvelle répétition pour une question de style ». Une question de style, voilà à quoi tient l’Histoire…

[Prosper Vandenbroucke]

Je n'ai pas lu l'ouvrage et je n'émets donc aucun avis, seulement le discours n'est certainement pas de la plume de Macron.

Certes mais il en endosse la responsabilité tout comme Chirac et Hollande-Pas-un-seul-allemand avant lui, il faudrait laisser l'Histoire à de vrais Historiens objectifs et non à ceux qui parlent plus de Zemmour qu'autre chose ou à des politiques qui s'inscrivent dans une démarche à des fins de politique intérieure actuelle de lutte contre le FN/RN et je ne peux m'empêcher de penser aussi fortement dans le cadre de la construction Européenne, à ne jamais bizarrement trop en rajouter sur l'occupation ALLEMANDE (on viendrait à l'oublier) et se montrer très complaisant vis-à-vis de notre soi-disant grand ami et partenaire de "couple" (sic)

allez vite pour parachever de formater les esprits gaulois allons voir des rediffusions de Paris brûle t-il? avec le généreux général allemand sauveur de la capitale ou les documentaires de la 'propagandastaffel' arte qui va nous expliquer que la Division Das Reich était majoritairement composée de citoyens Français d'Alsace-Moselle ou que les juifs expulsés de Bade-Sarre-Palatinat par leurs compatriotes c'est en fait l'ignominieuse déportation et collaboration du gouvernement Français de Vichy d'un pays occupé qui les a soustrait à la pauvre victime Allemagne nazie

dormez en paix braves gens tout ceci est parfaitement normal

J'attends ce livre avec impatience !
Connaissant personnellement les auteurs, j'ai la certitude que leur travail n'a rien de partial. Un complément indispensable aux visions de plus en plus déformées de nos politiques et aux affirmations parfois simplistes d'historiens officiels comme JOLY.
Lisons, et comparons ...
JD