Richelieu a écrit:Bonsoir.
Durant mes deux années( 58/59) sur le Colbert,nous avons fait escale a Bordeaux,le croiseur fut relégué dans la zone marchande,entre deux grands tas d'arachides,et si les officiels de la ville firent bonne figure a l'état-major,nous autres les obscures,les sans grades,nous avons bien senti que nous n'étions pas accueillis a bras ouverts.
Heureusement,la ville de Saint Emilion nous a réservé une visite de ses caves !
On "tombe" pile-poil à l'époque, où le PCF et son organe de presse,
l'Humanité, déversaient, à plaisir et pilotés par l'Agit-Prop du Kremlin, des "torrents de boue", depuis le début de la Guerre d'Indochine, sur l'armée française et ses "supposées" exactions.
Le vent avait tourné, après l'indépendance algérienne, en 1962, faute de "cible" existante, mais, bizarrement, de nos jours, notre longue histoire algérienne, 130 ans, se résume, bien trop souvent, aux-dites exactions, en oubliant consciencieusement tous les massacres perpétrés par le FNL et l'ANC, sous l'excuse fallacieuse de l'obtention d'une "Indépendance" nationale!
60 ans plus tard, la gouvernance algérienne, issue de l'histoire de ses vieux dirigeants cacochymes, désormais, enterrés, continue à expliquer les dramatiques erreurs de la politique interne - çà fait 60 ans qu'elles perdurent! - , en les attribuant à l'ancien occupant colonial! Certes, la situation n'y était pas parfaite - il faut, aussi, tenir compte de l'époque, passons! - mais l'Algérie n'était, alors, en rien une colonie ou un protectorat, car elle constituait un ensemble de départements français, au même titre que les Antilles, la Réunion, la Guyane, Saint-Pierre- et-Miquelon et, à l'époque, son statut légal était différent de celui de nos "possessions" dans le Pacifique!
Peu importe, de nos jours, au sein de notre belle jeunesse, dont une partie non négligeable d'origine algérienne, circule avant tout l'image d'un supposé pouvoir colonial, disposé à mener les pires exactions... et nous avons, même, désormais, un jeune Chef d'Etat, né en 1977, qui, lors d'une visite en Algérie, au grand ravissement d'un parterre de vieux hiérarques du régime, avait clairement énoncé les termes de "
crime contre l'Humanitéé", à l'encontre de notre "période coloniale"! Depuis lors, il n'est jamais sérieusement revenu sur son propos - en maintenant son cap, un coup à gauche (surtout:), un coup à droite! - mais le mal était fait et, désormais, quand il se rend en visite protocolaire en Algérie, il se retrouve avec la menace de "l'épée de Damoclès" qu'il s'est, lui-même, mis en place au-dessus de la tête!
... çà n'a pas changer d'un poil depuis sa très récente visite officielle! Amen!