PANZER KOMMANDEUR - LES MEMOIRES DE HANS VON LUCK

[Dog Red]

Dans un premier temps, Overlord s'est consacré à rééditer les relations les plus "remarquables" faites par d'anciens combattants allemands, Otto Carius, Guderian, et, maintenant, von Luck. Dans ses trois cas, il s'agit de traductions les plus fidèles possibles, de leurs textes originaux, sans intervenir sur le fond , ni sur la forme.

Donc, la théorie de "la guerre sans haine" est celle qu'avait, alors, rédigée son auteur, largement soutenue par Lidell Hart, dans sa propre relation des combats en AFN. Il s'agit, avant tout, de la restitution de témoignages "d'Anciens", avec toute la partialité qu'ils pouvaient contenir et sans les soumettre à la moindre analyse critique "moderne" - le lecteur étant sensé, lui-même, faire la part des choses-.

J'applaudis la démarche pour les lecteurs avertis.
Pour les autres, mais pas qu'eux, il me semble qu'il y a un créneau intéressant à sortir des rééditions commentées (comme pour "Mein Kampf !" ou la réédition récente des mémoires de KESSELRING).

J'applaudis la démarche pour les lecteurs avertis.
Pour les autres, mais pas qu'eux, il me semble qu'il y a un créneau intéressant à sortir des rééditions commentées (comme pour "Mein Kampf !" ou la réédition récente des mémoires de KESSELRING).

"Mein Kampf", non, car il s'agit, là, d'un document, quasiment vieux d'un siècle (!), dont le contenu idéologique des plus sensibles est très compliqué à déballer in extenso; de surcroit, il vient, d'ailleurs, d'être publiée, en France, une version très largement commentée et "contredite". Sinon, il reste à dénicher la version originale, en allemand, ou ses traductions, en anglais. Je vous préviens tout de suite, ces dernières sont très "chiantes" à lire!

Kesselring... Why not, sauf qu'une traduction fidèle et de qualité exige, au moins, deux ans de boulot fouillé d'un traducteur averti, plus le délai de mise en page et d'impression... ce qui nous fait trois ans!

Il existe, aussi, un contexte très compliqué, car les traducteurs de qualité n'y connaissent que pouic militairement. Du coup, il convient de devoir faire appel à un "spécialiste", bilingue, mais, souvent, trilingue (franco-germano-britannique) de la "Chose militaire", à l'aise avec l'organisation, compliquée au combat de la Heer (au sens large).

Je pourrais, moi-même, malgré ma (très) modeste expérience, vous en faire des caisses sur le sujet!

Bon, on appeler "un chat, un chat"

Sauf que la clientèle anglo-saxonne, bien souvent (très) avertie, un, ne supporte pas "l'a-peu-près" historico-technique, qui peut parfois régner dans les magazines périodiques français, deux, privilégie les jolies tofes en pleine page, plutôt que le texte, ce qui est le strict contraire des habitudes du client français g]

Bof bof....
Je lis trop souvent la mention "Tiger II Porsche turret", qui est une erreur complète et qui fut perpétré par les rosbeaf depuis 1945, repris à outrance depuis les années 70. Ils savent pourtant que c'est faux!
Sans parler des panzer IV et autre confrères Germain nommés MarkIV, V etc, un chat un chat... un panzer IV un panzer Iv , point !
A cause de ça on se retrouve ( preuve si il le faut ) avec des déformation prises, reprises etc. Comme par exemple l'association de vimoutiers qui vient de faire une belle pancarte " Tiger markVI " !!!!!
Je ne parlerai pas non plus de la 21.pz.ss.div qui n'existe pas, ni même de la 16.Felddivision trop souvent détournée en 16.fj.lw.feldivision. Et je passe sur toute les boulettes techniques du genre Panzer Tiger avec moteur diesel.
Ça pique !
Donc les anglais ne sont pas pure non plus dans leur approche, loin de là.

Concernant la perte de vitesse de la presse des livres, j'en reviens dès kiosques à l'instant, les mains vides...faut dire que les magazines sont devenus chers. Que ce soit sur les train miniature à 9/15/18€ le mag, des revues militaires en 8.99 et 16€ etc etc, en plus ce n'est pas comme si les auteurs ( que nous avons été ou que nous sommes encore) s'en mettaient plein les poches... si peu que l'on soit pas payé :/.

Pour revenir sur la bibliographie de von luck, c'est à lire comme je le disais plus haut. C'était un personnage, un vétéran très agréable, parfois un peu fantasque. Son homologue Rauch, du pz.rgt.192 lui ressemblait beaucoup dans sa façon de faire la guerre.
Enfin pour les mémoires de de Meyer qui sont surcotées c'est le côté "gentleman nazi", une ss propre, romancée repris par heimdal (j'ai encore des coupons de sponsoring du "le.pen club" des années 80 soutenant historica/heimdal/soldat du reich....) qui fait qu'aujourd'hui il a le prix de " l'éthique" qui va avec et que beaucoup de collectionneurs allemands ont monté en fantasme/réalité historique.....

[dynamo]

Ces mémoires-là aussi mériteraient une réédition en français.
Histoire de faire chuter les prix de l'édition Heimdal qui se négocie à plusieurs dizaines d'euros en seconde main.

Oui, les prix de la série "album mémorial" sont délirants et avec le temps cela ne va pas s'améliorer, je suis content d'en avoir acquis dès leur parution.

Bof bof....
Je lis trop souvent la mention "Tiger II Porsche turret", qui est une erreur complète et qui fut perpétré par les rosbeaf depuis 1945, repris à outrance depuis les années 70. Ils savent pourtant que c'est faux!
Sans parler des panzer IV et autre confrères Germain nommés MarkIV, V etc, un chat un chat... un panzer IV un panzer Iv , point !
A cause de ça on se retrouve ( preuve si il le faut ) avec des déformation prises, reprises etc. Comme par exemple l'association de vimoutiers qui vient de faire une belle pancarte " Tiger markVI " !!!!!
Je ne parlerai pas non plus de la 21.pz.ss.div qui n'existe pas, ni même de la 16.Felddivision trop souvent détournée en 16.fj.lw.feldivision. Et je passe sur toute les boulettes techniques du genre Panzer Tiger avec moteur diesel.
Ça pique !
Donc les anglais ne sont pas pure non plus dans leur approche, loin de là.

Cé etc etc, en plus ce n'est pas comme si les auteurs ( que nous avons été ou que nous sooncernant la perte de vitesse de la presse des livres, j'en reviens dès kiosques à l'instant, les mains vides...faut dire que les magazines sont devenus chers. Quelque ce soit leur qualité de publication et leurs nombres de pages, sauf les Hors Séries, 3 ou 4/an, le prix de vente des magazines militaires, depuis 2009, n'a pas bougmmes encore) s'en mettaient plein les poches... si peu que l'on puisse se le payer:/.

Tu es gentil , "Coco" - à la façon "journalistique " - , mais, comme ton serviteur, nous sommes, tous deux, des "free-lances", sauf que, peut-être, je bénéficie, vu mon âge, de 15 ans d'activité non-stop, avec trois éditeurs différents, dont onze avec le même, depuis 2009, où j'ai, aussi, le bol insigne de bien connaitre le quotidien, les affres et les résultats.

La vie actuelle des magazines périodiques est liée à deux problèmes...

Un, après la très douloureuse capilotade financière de Presstalys (ex-NMPP), début 2019, la nécessité de devoir se rabattre sur des entreprises privées, très rares et non "armées", pour couvrir l'entièreté du territoire français - en gros, dans le cadre du monopole de Presstalys, il n'existait qu'une seule boite privée de distribution, qui avait réussi à faire son trou, en région lyonnaise (au sens large!)- !

Deux, la chute de leurs ventes, quelque soit leur contenu, car, en moins de 10 ans, elles se sont cassées la gueule de moitié! Le Oueb et ses sites- ils ne coûtent pas un rond et sont faciles d'accès - étant très loin d'y être étrangers, même si leur contenu exige, bien souvent, d'être croiser & vérifier.

C'est exemplaire, à propos des "Panzerounets"', sur Wiki, à propos desquels, jusqu'il y a peu, il se racontait n'importe quoi, sauf que le lecteur Lambda était, dès lors, convaincu que c'était la "stricte vérité"! Certains fora, comme le notre, ainsi que d'anciens sites de maquettistes, ont fait beaucoup, pour assainir le domaine!

[Dog Red]

Lecture très plaisante.
A quelques exceptions près hors des poncifs du genre qui longtemps après-guerre trouvaient nécessaires les dialogues à la façon des romands d'aventure donnant un côté "carton-pâte" à certains mémoires. Même de géénraux.

Après tout LUCK publie ses mémoires en 1989 soit avec beaucoup de recul.
A contrario... ...quid de certains souvenirs plus de 50 ans après les faits (j'ai le sentiment que cela se marque parfois dans l'évocation des bombardements des villes allemandes ou de certains relationnels, notamment avec des Français, qui tombent "très tôt" dans le livre, soit dès le début de la guerre).

Pour les rares commentaires relatifs à la résistance contre HITLER ou une éventuelle implication de ROMMEL, on en sait bien plus de nos jours.
On y apprend malgré tout l'envoi de LUCK auprès du Füihrer pour défendre l'option de l'évacuation de la tête de pont tunisienne. Sans succès !

Sans y trouver nécessairement mon compte en terme de "tactiques des blindés" qui m'avait fait découvrir l'auteur à travers les travaux de BERNAGES, j'y ai largement apprécié l'évocation de l'avant-guerre (un peu), de la Russie, de l'Afrique et de la Normandie (bien sûr... ... LUCK y évoque des ordres contradictoires dans l'activation de la 21.Pz le 6 juin) mais surtout les combats dans l'Est de la France à l'automne-hiver 44-45.
Une certaine connivence dans la fraternité d'arme avec un ROMMEL ou un MANTEUFFEL, aussi.

Intéressant pour qui s'y intéresse.
Peut être moins pours les autres ?! Je n'ai pas regretté mon achat.

Me reste à lire le dernier chapitre et un témoignage du même LUCK dans un ancien 39-45 Magazine que Königstiger m'a gentiment renseigné.

[Dog Red]

Me reste à lire le dernier chapitre et un témoignage du même LUCK dans un ancien 39-45 Magazine que Königstiger m'a gentiment renseigné.

Je reviens sur la fin de cette lecture achevée le mois dernier.

La fin des mémoires de VON LUCK, consacrée à sa captivité en URSS est humainement la partie la plus intéressante de son récit.
Encore fut-elle édulcorée, du moins est-ce ainsi que je la lis entre les lignes.

Captivité dans le sud du Caucase (ce n'est pas le goulag sibérien) d'un officier russophone qui va dès lors avoir une relation privilégiée avec les autorités locales.
Des prisonniers de guerre allemands qui vont extraire le charbon aux côtés de détenus Russes. Une main d'oeuvre indispensable à la relance de l'économie de paix soviétique.
LUCK va jouer de la corruption qui baigne le système carcéral stalinien.

Loin de la Lybie et de la Normandie, la fin de la lecture est tout autant enrichissante... ...si pas plus.