Re: De Gaulle et les communistes.
Posté: 01 Déc 2020, 20:08betacam a écrit:
Quand aux procès de Prague, c’est bien les brigadistes qui étaient «vises », il y a assez de vieux militants autour de moi
Allez , je me mouille, en proposant ma propre vision de la "Chose".
En ce qui concerne le contingent tchèque, au sein des Brigades Internationales, il aurait, effectivement, représenté un gros millier de volontaires (1000 à 1500), sur un effectif total évalué à 35 000 volontaires de toutes nationalités, "avec le vent dans le dos!".
Mais si on s'intéresse à la structure décisionnaire, chargée de recruter et les alimenter, on tombe sur quoi, le Komintern, à l'initiative d'un certain Maurice Thorez, qui avait réussi à embarquer, après plusieurs tentatives, le très pragmatique "Petit Père des Peuple", Joseph Staline, dans cette supposée croisade de l'Internationale Communiste. Période durant laquelle l'URSS s'était, surtout, demerdavé pour se faire défrayer rubis sur ongle, par les Républicains, ses livraisons de matériels militaires et, au final, avait eu l'aubaine de mettre la main sur les très riches vestiges de la banque espagnole, héritière du butin des Consquitarores, emmenés dans les bagages de fuyards notoires en direction de Moscou, alors que çà sentait très mauvais pour leur sort et que les mêmes continuaient, provisoirement à l'abri, de hurler à la cantonade, qu'il fallait continuer le combat jusqu'au dernier vivant!
Le supposé panache de l'idéalisme héroïque (et vain) des Brigades Internationales en avait tenté plus d'un, à commencer par certains, comme André Malraux, Ernest Hemingway, Franck Zappa, qui opérait "côté républicain", etc. (la liste des intellos est longue!). Cette sentimentalité intellectuelle (souvent mal placée), mais largement diffusée et publiée, avait, aussi, permis aux Républicains, mais, surtout, à leurs dirigeants, de se façonner une (fausse) image de l'ultime rempart contre l'obscurantisme. L'Espagne, depuis, au moins, la fin de la décennie 1910, mais, de fait, depuis la perte de son empire coloniale, était en proie des affres politiques intestines intenses et très compliquées, sans oublier le problème du Maroc espagnol
; on clouait, déjà, en pleine campagne, selon une vieille tradition, des curés sur la porte de leur église! Le plus beau de l'histoire est que, de nos jours, on n'est pas foutu de dénicher le moindre article Wiki sur les bienfaits sociaux supposés de la Seconde République Espagnole, mise en place, suite à des élections municipales, dès avril 1931 ! Ses quatre ans "peinards" d'exercice s'étaient révélés être un superbe loupé calamiteux, dont la Guerre Civile avait, sans le vouloir, finit par redorer le blason!En Tchécoslovaquie, comme je l'évoquais, en "1947" , on était en présence d'une épuration intestine, au sein de l'univers politique, entre anciens communistes "brigadistes" & autres et jeunes communistes "purs et durs", avec, probablement, un ramollissement de la "Pensée" chez les premiers cités!
