Königstiger a écrit:Salut Loic
oui malheureusement je serai dans la librairie/ cafeteria. Il était prévu un stand à l'origine devant le Tiger II 233, mais la nouvelle direction+covid en a voulu autrement.
malgré les demandes de l'association.
Je me fais une raison d'une année encore un peu "spéciale".
Pour le S des Panzer"s" ce choix ne m'appartenait pas, perso, je n'aurai pas mis de S non plus...
Eric Lefevre avec qui je suis en contact avait aussi fait cet écart orthographie fut son temps.
En tout cas j'y serai présent pour ceux qui le souhaitent samedi du 10h/12h- 14/18h.
Je te souhaite de longues files d'acheteurs pour ton ouvrage.
Au pire, tu choperas la "crampe de l'écrivain", mais çà vaut largement mieux que de passer des heures interminables, avec, au final, "trois pelés et deux tondus"... C'est une situation très démoralisante, même si, pour ce genre d'ouvrages, de nos jours, l'essentiel des ventes s'effectue via les commandes directes traitées par l'éditeur ou les points de vente "par correspondance" (FNAC, Amazon), d'où, par exemple, la séance de dédicaces de notre camarade réalisée à partir des "précommandes", enregistrées par son éditeur.
J'ai un ami - couronné, en 2017, pour son premier roman, par la très sérieuse Académie de Marine - qui s'était, ainsi, cogné une journée de "dédicaces" dans une librairie bretonne, sans quasiment voir le moindre pékin! Comme ils étaient plusieurs auteurs dans le même cas, çà leur avaient permis de s'occuper en bavardant tranquillement.
Au final, le libraire avait eu, aussi, la grande "élégance" de lui fourguer un stock d'invendus des publications de son éditeur, installé à Angers, alors que mon ami, lui, réside à Châteauroux!
Consolation, comme son épouse raffole des fruits de mer, qu'il faisait beau, ce WE-là, et qu'il s'agissait d'une cité bretonne avec un joli port de pêche, ils s'étaient vengés en s'offrant, entre autres, un superbe plateau de crustacés et de coquillages. Néanmoins, le budget de son (petit) éditeur provincial étant limité, la totalité des frais inhérents (déplacements, hôtel, restauration) à cette "séance de dédicaces" était pour ses pieds... Cà fait cher le bulot!
Certains libraires ont, fort heureusement, la politesse d'offrir, au moins, un repas "sympa", aux auteurs conviés - disons, plutôt, souvent missionnés par leurs éditeurs -, mais ce n'est en rien une obligation!
Si l'auteur d'un Prix Goncourt aura droit à tous les égards, car, généralement, il est "cornaqué" par un gros éditeur parisien avec "pignon sur rue", qui dispose d'un budget spécifique pour assurer ce genre de "frais de commercialisation", ce n'est bien souvent pas le cas des petites boites d'édition et de leurs auteurs.
Eric LEFEVRE ! Un peu le père spirituel de toute une génération de fanas de la Normandie !
Pas qu'un peu , "Mon Neveu"!
En 1978, c'était la première fois qu'un ouvrage traitant d'un tel sujet était publié en français et, honnêtement, 43 ans plus tard, il tient encore largement la route! Sachant que, à l'époque, on ne le trouvait que dans des librairies normandes, proches des champs de bataille, les éditions Heimdal étant, elles-mêmes, installées dans le Calvados. Si j'ai bonne mémoire, j'avais déniché mon exemplaire, à l'été 1979, chez le tabac-buraliste de la bourgade de Port-Bail ( Manche!)
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Jusque-là, nous n'avions recours qu'aux seules publications anglo-saxonnes, généralement vendues par certaines boutiques de "boites de maquettes", qui s'étaient dotées d'un petit rayon de "bouquins spécialisés", par exemple, les célèbres "Squadron Signal", au format italien - mais il avait, quand même, fallu attendre le N°14 "
Sturmgeschütz III in action" (Bruce Culver/Don Greer), publié en 1976, pour bénéficier d'un panorama détaillé techniquement pointu - qu'elles s'empressaient de nous vendre à prix d'or! Aux States, le
Squadron Signal valait 3,95 US $, par le canal britannique, 2 livres & 25 pences ; à l'époque, si le cours du dollar, qui s'était, précédemment, sérieusement cassé la gueule , flirtouillait désormais avec 1$ = 5 francs, la livre britannique, elle, pétait les plafond... or la plupart de nos "boutiquiers" se ravitaillaient par le canal britannique!
Du coup, le "précieux"
Squadron Signal, avec ses 50 pages, valait, en France, 50/60 francs, soit, en théorie, 8/9 euros... mais, telle quelle, cette valeur en "roros" ne veut rien dire, rapportée, un, à la moyenne des salaires pratiqués à l'époque, deux, au coût de la vie en France, car, en réalité, les 50/60 francs de l'époque correspondent, globalement, à 25/30 €, soit, en gros, le prix d'un ouvrage de 150 pages, largement illustré, à couverture cartonnée rigide ou souple, ou celui de deux Hors-série, de 115 pages à PVP (France) de 14,90 €/pièce.
... Ah, c'était le "bon temps"!