Bonjour,
Merci beaucoup pour vos échanges. Je voulais, mais avec vraiment beaucoup de respect, réponde à Aldebert. J'ai fait 700 vues en parlant des romans d'aventure. Les deux vidéos que j'ai faites sur la guerre sont à moins de 60 vues mais c'est ma passion et j'en ai déjà 3 sur ce thème sur 7 vidéos ! Alors oui, j'espère trouver du soutien auprès de vous pour ce thème et toucher ainsi les plus jeunes, si le format youtubeur fonctionne auprès des jeunes de mon âge. Alors oui, j'espère que vous accepterez de partager mes vidéos sur la guerre . La seule chose qui m'inquiète c'est de ne pas dire d'erreur. Donc en la mettant sur ce forum où je savais que je trouverai des spécialistes, je savais aussi que si quelque chose ne convenait pas dans ma vidéo vous me l'aurez indiqué.
La seconde GM mais aussi la première me touchent particulièrement et je n'ai présenté que ces livres là mais je lis tout ce qui me tombe sous la main sur ce thème. Pour ceux que mon age questionne, je viens juste d'avoir 11 ans mais je passe en 3e dans 5 mois.
La guerre en Nouvelle Calédonie a été vécue très différemment qu'en Europe .Les américains ont utilisé notre Territoire comme base navale et aérienne. Et voici aussi un petit résumé de cette période telle qu'elle a été vécue ici en Calédonie. Résumé que j'ai pris là :
http://histoire-geo.ac-noumea.nc/spip.php?article130"La vie quotidienne en Nouvelle-Calédonie pendant la Guerre du Pacifique
Lorsque le 12 mars 1942, 17 000 GI’s débarquent au port de Nouméa, c’est l’effervescence dans la petite colonie française du Pacifique. Moins de deux ans plus tôt, la Nouvelle-Calédonie a rejoint les rangs de la France Libre. Si elle participe aux combats en Afrique et en Europe avec ses engagés volontaires du Bataillon du Pacifique et des FNFL, la colonie est aussi partie prenante dans la guerre du Pacifique, depuis l’attaque japonaise des îles Hawaï le 7 décembre 1941, attaque qui entraîne l’entrée en guerre des États-Unis d’Amérique. Désormais la guerre est aux portes de la Nouvelle-Calédonie car le Japon, fort de ses victoires militaires, se répand peu à peu dans le Pacifique menaçant directement l’Océanie. C’est la raison pour laquelle les États-Unis, qui cherchent une base dans la zone afin de s’opposer au Japon choisissent la Nouvelle-Calédonie située sur la route vers l’Australie et sur celle entre le Japon et la Nouvelle-Zélande, occupant ainsi une position stratégique dans le Pacifique Sud, en plus des richesses minières qu’elle offre avec son nickel.
La France Libre et le Commonwealth s’entendent pour la défense de la Nouvelle-Calédonie et un détachement australien de quelques soldats arrive dans la colonie le 21 juillet 1941 sous le nom de code Robin Force afin d’installer une batterie côtière avec canons et projecteurs. Ce contingent est ensuite remplacé en janvier 1942 par une unité de commandos. Les soldats australiens quittent la Nouvelle-Calédonie en juillet 1942.
Le général de Gaulle négocie ensuite avec les États-Unis l’installation d’une base militaire américaine en Nouvelle-Calédonie à la condition que la souveraineté française soit maintenue sur la colonie. L’archipel devient alors le quartier général des forces alliées dans le Pacifique. Il accueille plus d’un million de soldats des États-Unis d’Amérique. Venus s’entraîner en Nouvelle-Calédonie avant d’affronter les Japonais, les soldats s’envolent des aérodromes pour la bataille de Guadalcanal, quittent l’archipel par navires depuis les quais aménagés à Nouméa. La Nouvelle-Calédonie est aussi une base médicale arrière qui reçoit les soldats alliés blessés aux îles Salomon avant leur rapatriement vers leurs pays d’origine. La colonie vit alors à l’heure américaine s’habituant à de nouveaux produits, de nouveaux outils, de nouvelles musiques. La population entre peu à peu dans une économie de consommation développant de petits commerces, des activités de loisirs, …
En novembre 1942, ce sont des troupes néo-zélandaises qui débarquent dans l’archipel afin de préparer l’arrivée de 7 000 hommes en décembre 1942, soldats qui s’installent dans la région de Bourail : le quartier général est au centre du village tandis que les campements, l’hôpital central de 600 lits et les centres de repos se situent aux alentours.
La période de présence alliée a laissé des traces dans le paysage et dans les mentalités des Néo‐Calédoniens. Le départ des derniers soldats américains en 1946 provoque une certaine nostalgie de la population. Après 1946, la Nouvelle‐Calédonie, longtemps en sommeil, entre peu à peu dans la modernité."
Nous avons un Musée de la SGM ici :
https://www.noumea.nc/musee-de-la-secon ... e-mondiale