Prosper Vandenbroucke a écrit:Mais il y a-t-il du nouveau??? Je ne sais pas!!!!!!!
Non, je ne le pense pas!
Dès que la presse "écrite" avait pu atteindre un niveau de diffusion suffisamment conséquent, disons le courant du XVIIIème, la censure étatique avait emboité le pas et, bien évidemment, surveillait tout ce qui rapportait aux évènements et guerres menées par la "nation" et à leurs répercussions éventuelles sur le morale de sa population.
Pour la lecture d'une feuille de chou, le niveau d'instruction du vulgum pecus est, certes, essentiel, les analphabètes et les illettrés se comptant, alors, par très gros paquets d'un million, mais, dans les nombreux troquets et gargotes qui existaient sur les territoires
, il y avait, au moins, un gars "instructionné" capable de lire un canard devant un auditoire. Nous en avons perdu l'habitude, mais jusqu'aux années 1960 et même au -delà, dans les bistrots suisses, allemands, alsaciens et, très probablement, belges, il y avait, toujours, un ou plusieurs journaux quotidiens, dressés sur un manche en bois, mis à la disposition de la clientèle - la radio, puis la télé et, désormais, les chaines d'infos en continu ont pris la relève!
- Depuis toujours, la presse, ou ce qui en faisait office, a été la bête noire des gouvernants... et, pas, nécessairement, à mauvais escient de leurs parts.