Percée rapide des panzers sans attendre l'infanterie
... C'était, hélas, bien, là, le problème, depuis septembre 1939 (!)... les Panzerounets cavalcadaient "plumes au vent", en abandonnant, beaucoup trop souvent, leur infanterie, même réputée motorisée, sur leurs arrières!
Lors des préparatifs de Barbarossa, les commandeurs des Panzer-Divisions, échaudés par le Westfeldzug et ses embouteillages, avaient "réclamé" deux routes de progression distinctes, l'une, pour la "piétaille" et les bourrins, l'autre, pour leurs chers Panzer. Au final, le 22 juin 1941, ils avaient tiré un tronche de six pieds de long, car l'OKH les avaient positionnés en second rideau, derrière l'infanterie! En plus, dénicher deux réseaux "routiers convenables", allant dans la même direction (!), en URSS, tenait de la loterie!
Si Leningrad et Moscou étaient "tombées", comme "prévu, en 1941, sans trop préjuger des suites, les Allemands auraient eu un avantage, au mieux, provisoire. Mais ces deux échecs concomitants avaient signé, dès le premier semestre 1941, l'arrêt de mort des visées nazies sur "l'Empire russe".
Poléon Ier, s'il s'était cassé les dents sur Saint-Pétersbourg, lui, au moins, avait (même, provisoirement) pris Moscou! Quand on prétend, comme Dodolf, avoir un destin national "immortel", c'était très mal barré. Les allemands n'étaient pas totalement idiots, l'immensité russe au-delà de la Volga et, encore plus, de l'Oural n'était pas à leur portée. Durant l'hiver 41-42 - çà avait commencé à la fin de l'été 41 -, les russes avaient déménagé toute leur production stratégique, sur le versant est de l'Oural! Perduuuuu!