Un livre découvert par hasard; sur le site de l'éditeur Weyrich, acheté un peu pour le bonhomme Rommel, un peu pour amortir les frais de port pour l'achat du deuxième mook.
Agréable surprise et heureuse pioche !
A la réception de cet ouvrage, j'ai été conquis de suite par sa qualité: broché, belle couverture épaisse, beau papier glacé agréable au touché, photos sublimes et très belles cartes; permettant de suivre la progression d'un texte d'un Hugues Wenkin (notre ami Calkstein sur ce forum) dont j'apprécie déjà les articles dans nos chers revues d'histoire militaire.
Je m'attendais à une n-ième biographie du général Rommel; ayant lu ma première à 14ans; et tant qu'a faire, lu ses carnets à 16ans... Surprise agréable; ce n'est pas le cas ! Malgré toute mes lectures au fils des années sur le bonhomme, Hugues arrive à nous surprendre, ces lectures ne m'ont pas permis de me représenter Rommel tel que l'on le voit au travers cet ouvrage, sur une période qui fut longtemps éclipsé par ses exploits dans le désert et la honte de notre défaite.
Le propos d’Hughes est de présenter l'homme qui mena la 7.Panzer Division pendant la campagne de France, et dont l'action fut déterminant dans l’effondrement de l’été 1940, le tout illustré de photos toujours en phase avec le texte, pour la plupart que je n'avais jamais vu. Le récit est très vivant, dynamique, basé sur des témoignages percutant, mettant en valeur les ruptures générées par le blitzkrieg.
Afin d’illustrer les décisions du Renard et son mode de commandement, Hugues prend le temps de nous présenter sa jeunesse, son parcours militaire durant la première guerre mondiale et son savoir-faire tactique acquis dans ce cadre, d'une manière que je n'avais jamais vu. Il en résultera un ouvrage déterminant pour sa carrière dans la Wehrmacht: « L’infanterie attaque ».... ouvrage bien loin des concepts prônés par De Gaulle dans « L'armée de métier » et mis en œuvre avec brio en 1940... par nos adversaires d'alors.
Hugues s’appuie sur les carnets de Rommel pour illustrer ses décisions et son mode de commandement de l’avant; décortiquant son style avec ses forces et ses faiblesses au service d’une doctrine de combat blindé et combiné qu’il ne maîtrisait pas nécessairement depuis bien longtemps.
Le gros de l’ouvrage est consacré à l’attaque de mai 1940, de l’Ardenne à la Manche, d'une manière très détaillé, sur base d'un bibliographie très française. Ce récit m'a permis d'appréhender un peu mieux les combats dans Avesnes, ville ou habitait la famille de mon grand père paternel; et qui l'a fuit un certain 16 juin ! Il a toujours clamé avoir fuit devant les colonnes de Rommel, avoir croisé avec sa Citroën une colonne allemande, et avoir ensuite croisé des blindés de la 1er DCR montant en ligne... Je vais lui rendre visite avec ce livre pour essayer de situer son trajet, en me servant des cartes fort bien faites illustrant cet ouvrage.
Si j’ai très apprécié l’ouvrage, j’ai été surpris par l’importance des témoignages côté français et, de fait, assez peu du côté allemand - alors que l'on parle d'un officier allemand ! On aurai aimé connaitre la perception qu'avait les officiers et troupes de la 7.Panzer Division de ce général peu commun, à un moment ou il n'était pas encore la star qu'il est devenu, considéré certainement par ses pairs comme le chouchou d'Hitler, un parvenu.
Malgré cela, pour cette approche qui lui est propre et que j'aime tant , couplé à une qualité devenu rare offerte par la maison Weyrich, je répond à Hugues alias Calkstein, En espérant que ma vision de Rommel en 1940 vous convaincra: oh que oui ! Bravo, bravo, et encore bravo !
Agréable surprise et heureuse pioche !
A la réception de cet ouvrage, j'ai été conquis de suite par sa qualité: broché, belle couverture épaisse, beau papier glacé agréable au touché, photos sublimes et très belles cartes; permettant de suivre la progression d'un texte d'un Hugues Wenkin (notre ami Calkstein sur ce forum) dont j'apprécie déjà les articles dans nos chers revues d'histoire militaire.
Je m'attendais à une n-ième biographie du général Rommel; ayant lu ma première à 14ans; et tant qu'a faire, lu ses carnets à 16ans... Surprise agréable; ce n'est pas le cas ! Malgré toute mes lectures au fils des années sur le bonhomme, Hugues arrive à nous surprendre, ces lectures ne m'ont pas permis de me représenter Rommel tel que l'on le voit au travers cet ouvrage, sur une période qui fut longtemps éclipsé par ses exploits dans le désert et la honte de notre défaite.
Le propos d’Hughes est de présenter l'homme qui mena la 7.Panzer Division pendant la campagne de France, et dont l'action fut déterminant dans l’effondrement de l’été 1940, le tout illustré de photos toujours en phase avec le texte, pour la plupart que je n'avais jamais vu. Le récit est très vivant, dynamique, basé sur des témoignages percutant, mettant en valeur les ruptures générées par le blitzkrieg.
Afin d’illustrer les décisions du Renard et son mode de commandement, Hugues prend le temps de nous présenter sa jeunesse, son parcours militaire durant la première guerre mondiale et son savoir-faire tactique acquis dans ce cadre, d'une manière que je n'avais jamais vu. Il en résultera un ouvrage déterminant pour sa carrière dans la Wehrmacht: « L’infanterie attaque ».... ouvrage bien loin des concepts prônés par De Gaulle dans « L'armée de métier » et mis en œuvre avec brio en 1940... par nos adversaires d'alors.
Hugues s’appuie sur les carnets de Rommel pour illustrer ses décisions et son mode de commandement de l’avant; décortiquant son style avec ses forces et ses faiblesses au service d’une doctrine de combat blindé et combiné qu’il ne maîtrisait pas nécessairement depuis bien longtemps.
Le gros de l’ouvrage est consacré à l’attaque de mai 1940, de l’Ardenne à la Manche, d'une manière très détaillé, sur base d'un bibliographie très française. Ce récit m'a permis d'appréhender un peu mieux les combats dans Avesnes, ville ou habitait la famille de mon grand père paternel; et qui l'a fuit un certain 16 juin ! Il a toujours clamé avoir fuit devant les colonnes de Rommel, avoir croisé avec sa Citroën une colonne allemande, et avoir ensuite croisé des blindés de la 1er DCR montant en ligne... Je vais lui rendre visite avec ce livre pour essayer de situer son trajet, en me servant des cartes fort bien faites illustrant cet ouvrage.
Si j’ai très apprécié l’ouvrage, j’ai été surpris par l’importance des témoignages côté français et, de fait, assez peu du côté allemand - alors que l'on parle d'un officier allemand ! On aurai aimé connaitre la perception qu'avait les officiers et troupes de la 7.Panzer Division de ce général peu commun, à un moment ou il n'était pas encore la star qu'il est devenu, considéré certainement par ses pairs comme le chouchou d'Hitler, un parvenu.
Malgré cela, pour cette approche qui lui est propre et que j'aime tant , couplé à une qualité devenu rare offerte par la maison Weyrich, je répond à Hugues alias Calkstein, En espérant que ma vision de Rommel en 1940 vous convaincra: oh que oui ! Bravo, bravo, et encore bravo !
Edit: mon fiston vient de me le piquer, et il est en train littéralement de la dévorer ! Moi qui voulait relire un ou deux passages, c'est loupé !