Prosper Vandenbroucke a écrit:Bonjour Fanaçyr,
Et oui,
elles ne sont que six à faire partie de cet ordre prestigieux qui compte plus d’un millier de membres. Et elles n’ont jamais obtenu une reconnaissance à la hauteur de leur courage et de leurs sacrifices durant la Seconde Guerre mondiale.J’ai retrouvé un lien vers un article du Figaro mais il faut être abonné pour pouvoir le lire :
https://www.lefigaro.fr/histoire/les-fe ... e-20200814Sinon il y a ceci également :
http://mvr.asso.fr/UserFiles/Files/PDF/ ... RATION.pdfBien amicalement
Prosper
Désolé, mais çà, c'est une approche "pure pipeau", véhiculée par certains médias. Elles étaient , effectivement, 6 récipiendaires de l'Ordre de la Libération, mais son attribution s'était résumée à 1038 personnes, 5 communes françaises et 18 unités combattantes, dont 270 à titre posthume et 50, décorés de l'Ordre, mais morts au combat, après son attribution. Dans tous les cas, çà ne faisait pas bézef en nombre "d'élus". En ce qui concerne la gente féminine, même s'il est, désormais, de bon ton d'insister sur"l'importance" de leur rôle militaire, para-militaire ou civil, ses représentantes "opérationnelles" étaient peu nombreuses - en décembre 1941, l'US Army comptait, ainsi, moins de 1000 infirmières militaires... 30 000 en août 1945!
Le chiffre de 6 récipiendaires, rapporté aux personnels militaires féminins engagés par les FFL et, en territoire occupée, aux maquisardes & resistantes - dont l'action avait été jugée nécessaire ou essentielle pour la réussite de la Victoire (finale) française - est très loin d'être insignifiant! Déjà, l'époque, depuis la nuit des temps, les femmes étaient traditionnellement cantonnées dans des fonctions auxiliaires pas, nécessairement, empruntes d'intentions dévalorisantes, mais parce que tout ce qui approchait, de près ou de loin, le domaine militaire était réservé aux seuls mâles, la femme ayant, elle, la fonction reproductrice indispensable pour une nation!
Cà parait vieillot comme "valeur", mais c'était le cas et il était, parfaitement, "honorable"! Si on oublie les très rares "snipeuses" de l'Armée Rouge, la première armée, qui, mondialement, engagera des femmes - sous certaines conditions! - avait été
Stahal, l'armée israélienne, pour d'évidents problèmes de contingent, en regard de sa population! Le personnel féminin pouvait, ainsi, effectuer, à l'arrière, les missions des "mâles"!
J'appartiens, très probablement, à la vieille garde "ringarde", mais, sans contester, en aucune manière, les compétences réelles du personnel féminin, ,je suis convaincu que sa présence dans les unités combattantes pose problème et, dans le cadre d'un conflit, en pose un autre, sur les voies de faits - même parmi les très moches! - dont elles pourraient être les victimes! J'ai, dans un coin de ma doc, des photos allemandes de prisonniers soviétiques, en 1941, avec, parmi eux, de splendides exemples de la population féminine soviétique (infirmières et autres), qui n'auraient pas dépareillé dans un de nos défilés modernes de mannequins... et je me pose de très sérieuses questions existentielles sur leur devenir!