Houla, il y a du monde!... Un instant, siouplait, juste le temps que je lève la grille pour ouvrir la boutique.
L'Alsace !... l'Alsace !... D'accord, c'est "gastronomiquement"
& "touristiquement" sympa
, mais, perso, s'il y avait un truc à organiser, je ferais çà en Bretagne, sur la côte, voire sur une ile, parce que, ici, ce qui me manque le plus, c'est la Mer!
Et Bernard qui vient nous causer du "Haut-Rhin"! Il y a une telle rivalité historique entre les deux départements alsaciens, qu'il a fallu attendre la création du "fourre-tout" Grand Est, sous le règne de Flamby I
er, pour qu'ils se décident à réclamer, en chœur, celle d'une région "Alsace"!
Je peux me tromper, mais, à ma connaissance, c'est le premier bouquin de "vulgarisation", traitant du sujet, pour la période de référence, rédigé en français. Il existe des études sur l'artillerie allemande 1914-1918, publiées après la Der des Ders ou ayant traité de sa réorganisation dans les années 30, mais elles étaient, exclusivement, à usage militaire (écoles d'application).
En langue anglaise, il y a, bien sur, la référence "Hogg", publiée en 1975, mais il s'avère que c'est la version "Grand Public" du rapport de l'armée britannique, édité en 1948 - y compris certaines erreurs d'identification!
-.
Évidemment, il existe, aussi, plusieurs relations en allemand, éditées, le plus souvent, par Waffen-Arsenal, mais il s'agit, essentiellement, de fascicules d'une cinquantaine de pages, où sont traitées certaines catégories de matériels.
En France, le général Guy François a rédigé un bouquin à propos de l'artillerie lourde sur voie ferrée allemande -
Eisenbahnartillerie (des origines à 1945) -, publié en 2006, alors que, de mon côté, je me suis cantonné à la seule artillerie de campagne (
Feldartillerie), de la pièce de 7,5 cm au mortier de 21 cm.
J'ai, surtout, travaillé à partir des archives militaires allemandes (US NARA). J'ai du me cogner des piles de rapports
, mais j'ai eu la chance de tomber sur de vraies "perles".
Pour répondre, plus particulièrement à Thucydide
...
Il n'est pas possible "d'inventer" sur ce genre de sujet, donc, s'il m'est arrivé d'intervenir, ici-même, à propos de certaines pièces, je me suis contenté "d'improviser" à partir de ce que j'en savais, et n'ai jamais effectué le moindre copier/coller d'extraits du bouquin que j'avais, alors, déjà, rédigé - il était bouclé en janvier 2014, et j'avais juste rajouté, en 2016, un développement sur le parc de
Beute en 1944 et la
18. Artilleriedivision, grâce à la réception d'un nouveau lot d'archives US NARA
Les "122 régiments" figurent dans le résumé de présentation - que je n'ai, d'ailleurs, pas rédigé!
- , en septembre 1939, mais, dans le bouquin, figurent des infos plus détaillées. Je me suis efforcé de passer en revue aussi bien l'artillerie régimentaire - y compris les pièces dites "d'infanterie" (
IG) - que la
Heeresartillerie, la Réserve d'Artillerie de l'Armée de Terre, où, à de très rares exceptions ponctuelles - avec les Allemands, il ne faut jamais dire "jamais"!
-, il n'y avait pas de régiment, mais, "seulement", des
Artillerie-Abteilungen.
L'artillerie des unités de la
Waffen-SS était strictement calquée sur l'organisation en vigueur dans les divisions de la
Heer, celle des
Sicherungsdivisionen, de même, mais leur dotation "régimentaire" se limitait, généralement, à une ou deux
le.Artillerie-Abteilungen, équipées, le plus souvent, de
Beute ou de vieux "rogatons". Quant à l'artillerie de forteresse,
Festungsartillerie, elle ne faisait pas partie de la
Feldartillerie. ..
Ach, Kolossale Zubtilité ! ... et les
Volksgrenadierdivisionen n'étaient rien d'autre que des
Infanterie-Divisionen.