Post Numéro: 7 de alfa1965 19 Fév 2014, 00:34
LE JOURNAL DE LÉNA
http://www.laffont.fr/site/le_journal_d ... 33385.htmlLeningrad, 1941-1942
Lena MOUKHINA
Préface de
Nicolas WERTH
Traduit par
Bernard KREISE
Le Journal d'une Anne Frank russe pendant le blocus de Leningrad.
Traduit en plusieurs langues, Le Journal de Léna a été salué par la critique internationale
comme un événement majeur tant d'un point de vue littéraire qu'historique.
Lycéenne de Leningrad, Léna Moukhina, seize ans, commence à écrire son journal intime le 22 mai 1941, quelques semaines avant l'invasion de l'URSS par les nazis. Elle y raconte le blocus de la ville par les Allemands et leurs alliés, un des épisodes les plus tragiques et les plus meurtriers de la Seconde Guerre mondiale, faisant plus d'un million de civils tués par la faim et les bombardements, en moins de neuf cents jours. Décrivant de l'intérieur le quotidien d'une ville assiégée, la jeune fille évoque les tirs d'artillerie et les bombes, la lutte pour survivre, les tickets de rationnement, la faim obsédante qui la tenaille et la quête désespérée de nourriture, le froid, le désespoir. Très vite, l'horreur s'installe, ses proches meurent, la laissant seule. Témoignage unique, son récit est riche de multiples petits détails vécus et notés par une adolescente observatrice, attentive à ce qui se passe autour d'elle. Très combative, elle fait preuve d'une force morale peu commune et son journal semble l'aider à entrer en résistance et à se battre contre la guerre, la mort et la déshumanisation.
Ce texte est un document historique rare et l'oeuvre d'un véritable écrivain. Il s'achève brusquement le 25 mai 1942, jour ou Léna écrit qu'elle espère être évacuée. Le manuscrit original, remis aux Archives nationales de Saint-Pétersbourg par un inconnu en 1962, a été authentifié par des historiens. Les éditeurs ont effectué des recherches pour savoir ce qu'était devenue Léna et ont retrouvé sa trace : rescapée du blocus, elle a vécu jusqu'en 1991 et elle est morte à l'âge de soixante-six ans.
Siamo 30 d'una sorte, 31 con la morte. Tutti tornano o nessuno. Gabriele d'Annunzio, Canzone del Quarnaro.