Johann Moritz est un paisible paysan roumain. Il est emprisonné parce qu'il est Juif -mais il a une jolie femme convoitée-, dans le camp de travail, les Juifs sont dubitatifs sur son origine mais Moritz s'évade avec eux. Arrivé en Hongrie, allié de l'Axe, il est emprisonné puis envoyé au travail forcé en Allemagne. Là, on découvre que Moritz est un Volskdeustche et embrigadé dans la SS. Il fait la une de Signal. Il finit devant le tribunal de Nuremberg sans jamais comprendre la raison de son arrestation.
Un grand livre de Virgil Virgil Gheorghiu, mort à Paris en 1992.
L'adaptation au cinéma d'Henri Verneuil (1966) est assez fidèle au livre, sauf pour la fin. Cette fin, qui justement restera toujours gravée dans ma mémoire :
Moritz revient chez lui, il découvre l'enfant de sa femme qui a été violée par des Russes et le journaliste de Life qui lui demande de sourire pour un photo, un sourire dans un sanglot. Anthony Quinn est magistral, avec aussi Virna Lisi et Serge Reggiani.