Arthur et David à Saint-Marcel
Posté: 01 Avr 2012, 18:32Il y a des jours, surtout un 1er avril, où il vaudrait mieux rester chez soi et ne pas se rendre au musée, ainsi celui de la Résistance à Saint-Marcel (56). N’y ayant pas mis les pieds depuis pas mal d’années, le temps étant beau, j’ai donc décidé d’aller y faire un tour et de voir par la même occasion si mon livre « Agents du Reich en Bretagne » y était proposé à la vente.
Peine perdue, rien du tout ! Pas un seul exemplaire.
Par contre, bien en vue, avec sa couverture bien racoleuse, le livre « Arthur et David », qui nous fait passer les collabos nationalistes bretons pour des résistants à Hitler et Mordrel pour un homme charmant qui a juste fait quelques blagues sur les Juifs . J’ai aussitôt fait part de ma stupéfaction à un responsable de voir un tel ouvrage dans un musée consacré à la Résistance. Il m’a été répondu qu’il y avait beaucoup de livres et qu’il n’était pas possible de tous les lire !
Demandant des explications sur l’absence de mon livre, il m’est alors répondu qu’il n’avait pas été proposé par le représentant de la Coop Breizh, qui est le même diffuseur que l’autre livre précité. Mon ouvrage étant paru à peu près au même moment, je suis quand même étonné que l’on propose l’un et pas l’autre. Il est vrai aussi que Coop Breiz a toujours refusé mes manuscrits.
Je n’ai jamais prétendu avoir écrit un chef-d’œuvre, encore moins détenir la vérité, mais il me semble quand même qu’il y a un chapitre assez complet sur le sinistre Maurice Zeller qui décrit assez bien ce qu’a été la traque des SAS et des résistants après la chute du maquis de Saint-Marcel, le tout à partir de sources irréfutables. Le tout représente des milliers d’heures de travail et de recherches.
Arrive alors un homme que l’on me présente comme historien au Musée et qui se met à critiquer mon bouquin – ce qui est tout à fait son droit – me reprochant d’avoir omis certains détails, que lui-seul connaissait, sur Marienne et Zeller. Que tout cela n’était que du copier-coller ! Ce drame de Kerihuel n’occupant qu’un chapitre sur les 350 pages de mon livre, je n’avais pas l’intention, ni la capacité, d’être exhaustif. Je l’ai d’ailleurs encouragé à écrire un livre sur cette affaire.
Nul n’est propriétaire d’un sujet historique, à chacun d’amener sa pierre à l’édifice, c’est ainsi que la science progresse, et il n’y aucune honte à voir ses travaux remis en question par de nouveaux chercheurs. Et pourtant, ce docteur en histoire (Université de Caen) me répondit de la manière la plus désagréable qui soit, qu’il était dépositaire et « propriétaire » de la mémoire du Lieutenant Marienne.
Il y a des jours comme ça…
Peine perdue, rien du tout ! Pas un seul exemplaire.
Par contre, bien en vue, avec sa couverture bien racoleuse, le livre « Arthur et David », qui nous fait passer les collabos nationalistes bretons pour des résistants à Hitler et Mordrel pour un homme charmant qui a juste fait quelques blagues sur les Juifs . J’ai aussitôt fait part de ma stupéfaction à un responsable de voir un tel ouvrage dans un musée consacré à la Résistance. Il m’a été répondu qu’il y avait beaucoup de livres et qu’il n’était pas possible de tous les lire !
Demandant des explications sur l’absence de mon livre, il m’est alors répondu qu’il n’avait pas été proposé par le représentant de la Coop Breizh, qui est le même diffuseur que l’autre livre précité. Mon ouvrage étant paru à peu près au même moment, je suis quand même étonné que l’on propose l’un et pas l’autre. Il est vrai aussi que Coop Breiz a toujours refusé mes manuscrits.
Je n’ai jamais prétendu avoir écrit un chef-d’œuvre, encore moins détenir la vérité, mais il me semble quand même qu’il y a un chapitre assez complet sur le sinistre Maurice Zeller qui décrit assez bien ce qu’a été la traque des SAS et des résistants après la chute du maquis de Saint-Marcel, le tout à partir de sources irréfutables. Le tout représente des milliers d’heures de travail et de recherches.
Arrive alors un homme que l’on me présente comme historien au Musée et qui se met à critiquer mon bouquin – ce qui est tout à fait son droit – me reprochant d’avoir omis certains détails, que lui-seul connaissait, sur Marienne et Zeller. Que tout cela n’était que du copier-coller ! Ce drame de Kerihuel n’occupant qu’un chapitre sur les 350 pages de mon livre, je n’avais pas l’intention, ni la capacité, d’être exhaustif. Je l’ai d’ailleurs encouragé à écrire un livre sur cette affaire.
Nul n’est propriétaire d’un sujet historique, à chacun d’amener sa pierre à l’édifice, c’est ainsi que la science progresse, et il n’y aucune honte à voir ses travaux remis en question par de nouveaux chercheurs. Et pourtant, ce docteur en histoire (Université de Caen) me répondit de la manière la plus désagréable qui soit, qu’il était dépositaire et « propriétaire » de la mémoire du Lieutenant Marienne.
Il y a des jours comme ça…
