JARDIN DAVID a écrit:Ne pas trop victimiser Kerjean
ciel, qui parle d'une chose pareille ?
Il a été sottement attaqué par certains, qui sont allés jusqu'à plaider que la tradition, en soi, valait mieux que la nouveauté. Ce qu'il fallait a été dit, en son temps, sur ces platitudes. Le bizuthage de ce chercheur par des gens figés dans le culte des publications de 1950 ne sert ici d'argument à personne.
François Delpla a écrit: (...) une piste vers une hypothèse sérieuse : Canaris sachant ce que fait Oster et le manipulant. Mais au, minimum, il y a un clivage, dont la disparition dans la récente littérature anti-Kerjean est le signe d'un raidissement dogmatique et d'un mythe auto-nourri, analogue à celui de Paris brûle-t-il ? .
Il siérait de répondre précisément à cette assertion précise : dans une littérature récente, Canaris devient le fauteur non pas d'un double jeu, mais d'un jeu très simple. Il est tout entier du côté de la résistance et donne le change de son mieux à ces grands niais de nazis. Ce mythe se nourrit de lui-même et en oublie les contradictions auxquelles, précisément, les auteurs de 1950 faisaient une place : Canaris c'est Canaris et Oster, c'est Oster.