Je ne connais pas ces deux livres. Pour le deuxième, j'ai une réticence quasi naturelle vu la fonction de ce Monsieur. Soit il a vraiment du temps pour l'histoire (je pensais que c'était un job à temps plein) soit il a des nègres. Il faudrait mieux connaître cette personne pour juger de ses motivations. J'avoue ne pas être spécialement motivé pour aller plus loin ....
Le livre de Pierre DAIX me semble intéressant d'autant qu'il est assez récent. Je vais le commander de ce pas ! C'est une piste pour comprendre le fonctionnement de BERLIERE.
Concernant la compréhension des activités du PC en 1939-1940, je pense qu'il faut se garder -surtout pour les plus jeunes d'entre nous- de tenter de la saisir à la lumière du PC moribond modèle 95 modifié 2009. Je ne voudrais pas faire ici de polémique et seulement rester explicatif. Le PC 39-40 avait aussi une composition très différente: il réunissait comme on le pense des ouvriers "prolétaires" et aussi des "intellectuels" des "artistes". De plus il était inféodé à l'Internationale. ... Je ne développe pas plus et je vous laisse imaginer l'écart entre les membres 1939 et 2010. J'aurais tendance à penser que derrière une organisation très centralisée et très disciplinée on pouvait trouver des publics très hétérogènes (plus qu'actuellement, c'était l'idée deux phrases plus haut). Les étudiants désargentés devaient se trouver assez naturellement proches ou tout au moins très tentés par l'action du PCF. Ils bénéficiaient de deux atouts pour agir: l'absence de position sociale à défendre (rien à perdre) et l'impulsion de la jeunesse (le rêve est possible). Idem pour motiver l'adhésion au gaullisme. Voir la composition des maquis: rarement composés de pères de famille mais de réfractaires au STO par ex.
Des étudiants motivés + structurés (cas évident pour les communistes) avaient tout pour être très efficaces.