Post Numéro: 36 de Mimile 25 Juil 2008, 11:23
A.REDIER,de poursuivre:
"Hitler ne voulait pas de cela quand il était encore un ouvrier.
Il est aujourd'hui Führer-Chancelier du Reich et ne le veut pas davantage.
Il a raison,et l'Allemagne s'en trouve bien...
Dans la bourgeoisie libérale,où l'on se pique de mépriser la politique,on
professe que l'économique, à l'heure qu'il est,doit primer tout le reste dans la conduite des peuples."
Hitler répond qu'on "ne meurt pas pour une affaire,mais pour un idéal" (p.164).
"A-t il proposé au peuple allemand de s'incliner "devant des dieux plus nobles que l'argent"( p.435)
"A cela nos libéraux répondront qu'il ne s'agit pas de chevaucher des chimères, mais de conduire les affaires publiques avec prudence.Ces bourgeois,amis non de la mesure,haute vertu française,mais du juste ou sot milieu,n'ont pas de plus sévère souci que de se tenir en politique à égale distance des partis violents."
Hitler réplique "qu'il faut agir nationalement,avec toute la fougue qu'exigent les solutions extrèmes"
"Il a ainsi vaincu, ce juste,les extrémistres allemands qu'il avait devant lui.Il a bien fait.Et prenons garde à nous.
Il ne propose d'ailleurs à ses compatriotes que des vertus substantielles et fécondes, celles justement dont la démocratie n'a cure: le goût de l'effort,l'audace, l'esprit de décision.
Il a sur la discrétion,vertu virile,vertu des forts,maitres d'eux-mèmes,
des mots pleins de bonheur...
Il recommande le travail pour lui-mème,pour les joies et l'honneur qu'on en tire,et il chante les louanges de ce qui vaut plus que tout ici bas,car il n'est de grandeur humaine qu'à ce prix: l'esprit de renoncement.
Plus humble,mais non moins nécessaire,est la vertu de propreté.
La démocratie française a bourré de stupidité, par le truchement d'instituteurs révolutionnaires, la tête de nos paysans et elle a volontairement laissé leurs pieds dans le fumier.
L'Allemagne hitlérienne connait ce luxe,ce grand luxe des pauvres:
la netteté des maisons,des jardins,des vètements et des ongles.
Enfin, il a pensé qu'il est sans doute excellent d'aimer l'humanité,mais à
condition que ce soit d'amour pratique,agissant,efficace,et qu'alors il est
élémentaire d'éprouver d'abord sur ses proches sa capacité de tendresse.
Bref il a prié ses compatriotes de commencer par le commencement..
Que chacun aime sa famille en premier lieu, et puis son village,et que tous ensemble donnent leur coeur à la patrie allemande.
Là il a frappé juste.La farce de l'internationalisme est la plus redoutable
entreprise qui ait encore été conçue contre l'humanité.
Cette humanité qu'on prétend adorer,en fait on la dessert et on la bafoue, puisque pour le mieux voir on regarde par-dessus la tète de ses proches.
On ignore ceux-ci,ce qui déjà serait grave,et bientôt, ce qui devient
atroce, on arrive à les hair et finalement à se battre au couteau,au nom de gens qu'on ne voit pas,contre ceux qu'on connait.
Ainsi on court à un régime de haine et de poing tendu: c'est à quoi nous
avons abouti en France.
En Allemagne,il n'est plus question de pareilles histoires,l'objectif
suprème de l'ouvrier Hitler ayant été, dès le premier jour de se dresser seul en avant des masses internationales et, par la vertu de sa parole et du feu qui brûlait en lui,de les nationaliser":
"Je me suis adressé,a-t-il écrit, à des hommes qui croyaient le
contraire de ce que j'avais à leur dire et qui voulaient le contraire
de ce que je croyais nécessaire." ( p.464)
"Mais comment a-t-il réussi?
Parce que ses idées sans doute étaient justes et opportunent, et c'est une bonne raison.La seconde raison,excellente aussi,c'est sa méthode.
Pour fixer cette méthode.Il a d'abord défini son but.
Ce but,au lendemain d'une guerre qui a mutilé et humilié la patrie,sera le
rétablissement de la puissance nationale.
Hitler,c'est exactement Scharnhorst après Iéna."
"Il ne s'agit d'ailleurs pas,explique-t-il, de se demander:Comment fabriquerons-nous des armes?mais: Comment créerons-nous l'esprit qui rend un peuple capable de porter des armes ? Dix pistolets dans les mains d'un lâche ne valent pas mieux qu'un gourdin dans celles d'un brave.Il faut restaurer dans les coeurs allemands la volonté de vivre,et pour cela la grande affaire n'est pas de pérorer devant les éléments restés sains,il faut s'emparer de la masse, qui est antinationale et la retourner comme une crèpe.en fait,il va se trouver en présence d'une armée haineuse de 15 millions de marxistes,démocrates et autres pacifistes.
Ces foules,il pose en principe qu'avant de rien entreprendre pour le salut de l'Allemagne,il arrachera violemment de leurs coeurs et de leurs cerveaux le poison international."
"Pour ce but,la conquète des masses à l'idée du relèvement national,quels moyens prendre?
Là non plus,Hitler n'a rien inventé.Il a pris ceux qui dans tous les temps et tous les lieux ont porté et porteront sur cette matière humaine bien définie qu'on appelle la multitude.Notamment,il a emprunté à ses ennemis les démagogues une certaine recette infaillible.
Nous avons vu en France,pendant la période électorale qui a abouti au triomphe du Front populaire,quel parti les fauteurs de haine ont pu tirer de certaines formules magiques comme celle des "Deux cents familles".
On désignait nommément aux plus basses convoitises deux cents trésors faciles à prendre et dont chaque électeur pensa tout de suite que, s'il votait rouge,il aurait sa bonne part.
C'était ignoble,mais d'excellente psychologie.Il faut présenter aux masses des notions claires et peu nombreuses et les répéter sans se lasser.
Hitler a fait dans sa carrière pour la conquète du pouvoir un nombre inimaginable de discours devant des auditoires dont je n'ai pas besoin de dire que,les choses se passant en terre allemande,ils furent presque toujours colossaux.
Ces foules,il n'a cessé de répéter,crier,hurler les mèmes choses...
Il a,bien entendu,fait appel aux sentiments beaucoup plus qu'à l'intelligence.
Comptant sur la parole,et sur la sienne,pour s'emparer de toute l'Allemagne,il s'est mis en devoir de communiquer aux foules son propre enthousiasme,enflé le leur.
Quand il avait bien jeté dans l'exaltation toute une salle,toute une ville,toute une province,il recommençait,se répétait,donnait aux foules éberluées la joie de s'exciter à nouveau deux fois,trois fois,dix fois,jusqu'à épuisement.
Alors il était leur maitre et sans retour.
Aujourd'hui les Allemands sont, selon son voeu,en état de porter d'un bras solide les armes puissantes et nombreuses dont il les a dotés. *
Il n'y a plus de traité de Versailles,plus de vainqueurs,mais une Allemagne casquée,fière,qui a faim peut-être,mais que soulèvent de hautes passions. **
Pour l'heure,elle n'en demande pas plus,car elle est ivre:ses enfants l'aiment et ils sont prèts pour elle aux derniers renoncements.
Des mondains,des hannetons,qui ne savent rien,mais parlent de tout,
continuent de colporter qu'Adolf Hitler est un imbécile heureux,un jouet dans la main de plus puissants maitres.
Hitler est un grand chef,qui sait ce qu'il veut et qui jusqu'ici a fait ce qu'il a voulu.
Et si nous ne nous mettons pas en mesure de barrer,pour ce qui nous concerne, la route aux desseins de cet homme,nous sommes perdus." ***
Dans les pages suivantes,A.Redier attaquait le racisme d'Hitler,mais il répétait:
"J'ai dit qu'il n'avait rien inventé,mais seulement exprimé,comme
le font encore tant de bonnes gens dans les chaumières,la sagesse
des siècles: en cela il a été et restera grand.
Hitler était venu montrer la voie à l'Occident." (p.21)
Autant de propos qui,aujourd'hui,vous mèneraient droit au tribunal.
Quoi qu'il en soit,les concessions d'Antoine Redier sont très importantes.
Elles confirment que Hitler n'était pas un Attila ou un monstre sorti de l'enfer.