ce livre raconte la bataille de Stalingrad du 1er août 1942, date de l'affectation du général Eremenko, au 2 février 1943, date de la reddition des forces allemandes.
Edition Plon
Plan du livre :
. Note biographique
. Préface
Première partie - Défense de Stalingrad
Chap. I - Nomination
Chap. II - Premiers pas à Stalingrad
Chap. III - Coups pour coups
Chap. IV - Commandenment des deux fronts
Chap. V - 23 août 1942
Chap. VI - Le combat aux abords de Stalingrad
Chap. VII - Coup de poing de l'artillerie
Chap. VIII - La fermeté de la défense
Chap. IX - Deux contre-attaques
Chap. X - Octobre 1942
Chap. XI - La lutte continue
Chap. XII - La période défensive de la bataille
Conclusion : à propos de cette première période.
Deuxième partie - Contre-offensive
Chap. XIII - La contre-offensive mûrit
Chap. XIV - 20 novembre 1942
Chap. XV - L'anneau se resserre
Chap. XVI - L'écrasement du grope Hoth-Manstein
Chap. XVII - Liquidation du groupe hitlérien de Stalingrad
. Court résumé et réfléxions concernant la contre-offensive
. Conclusion générale
. Postface
A noter qu'une carte est annexée au livre.
Résumé
Un livre pour lequel j'ai mis des années à passer les premières pages et leur style post-stalinien dont les adjectifs et tournures de phrases furent un Rubicon difficile à franchir. "Alea jacta est", lançais-je enfin, une fois la préface avalée et a peu près digérée.
Après avoir compris l'état d'esprit des années 50 en URSS et ses formules écrites, il devient plus aisé d'apprécier cet ouvrage qui est une description de première main de ce qui fut le tournant de la seconde guerre mondiale.
Il est clair que ce récit ne s'adresse pas au premier venu, il s'agit d'un témoignage truffé de notes et de précisions qui n'intéresseront, a priori, que l'historien chevronné. En effet, la tâche consistant à suivre, jour après jour, le déplacement et les comptes-rendus des divisions n'est pas des plus exaltantes, même pour l'amateur d'histoire. En revanche, pour l'exégète de cette bataille, l'ouvrage abonde en précisions fournit par le général commandant en chef du front.
Pour ce qui me concerne, j'y ai trouvé un point de vue différent de l'approche occidental sur la 2e GM et qui explique ce que fut le sentiment des dirigeants soviétiques pendant et après la guerre. On y voit aussi l'investissement et les sacrifices du peuple soviétique pour gagner cette lutte à mort. Tout le monde y participait et les femmes eurent un rôle actif de combattant et ce, dans toutes les armes.
Il est à noter qu'Eremenko attribue la victoire de ses troupes au courage du peuple soviétique et à l'organisation supérieure dut à l'efficacité du Parti Communiste. Il bat en brêche, et ce à plusieurs reprises, l'idée que la victoire sur l'envahisseur a été dû aux fortifications avancées de Stalingrad - succintes selon lui - et à la supériorité, tant en hommes qu'en matériel, de Staline. Informations à resituer dans leur contexte, bien évidemment, à une époque ou Staline n'est plus et ou Kroutchev, commissaire politique attaché à Stalingrad en 42-43, est aux rênes de l'URSS.
Après avoir compris l'état d'esprit des années 50 en URSS et ses formules écrites, il devient plus aisé d'apprécier cet ouvrage qui est une description de première main de ce qui fut le tournant de la seconde guerre mondiale.
Il est clair que ce récit ne s'adresse pas au premier venu, il s'agit d'un témoignage truffé de notes et de précisions qui n'intéresseront, a priori, que l'historien chevronné. En effet, la tâche consistant à suivre, jour après jour, le déplacement et les comptes-rendus des divisions n'est pas des plus exaltantes, même pour l'amateur d'histoire. En revanche, pour l'exégète de cette bataille, l'ouvrage abonde en précisions fournit par le général commandant en chef du front.
Pour ce qui me concerne, j'y ai trouvé un point de vue différent de l'approche occidental sur la 2e GM et qui explique ce que fut le sentiment des dirigeants soviétiques pendant et après la guerre. On y voit aussi l'investissement et les sacrifices du peuple soviétique pour gagner cette lutte à mort. Tout le monde y participait et les femmes eurent un rôle actif de combattant et ce, dans toutes les armes.
Il est à noter qu'Eremenko attribue la victoire de ses troupes au courage du peuple soviétique et à l'organisation supérieure dut à l'efficacité du Parti Communiste. Il bat en brêche, et ce à plusieurs reprises, l'idée que la victoire sur l'envahisseur a été dû aux fortifications avancées de Stalingrad - succintes selon lui - et à la supériorité, tant en hommes qu'en matériel, de Staline. Informations à resituer dans leur contexte, bien évidemment, à une époque ou Staline n'est plus et ou Kroutchev, commissaire politique attaché à Stalingrad en 42-43, est aux rênes de l'URSS.